LA QUEUE EN BRIE - ACEP

Association Caudacienne d'Etude des Patrimoines

  

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L'ANCIEN REGIME

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Au XVe siècle, un arrêté du Parlement de Paris de 1408, met un terme à une procédure d’héritage dont la seigneurie de La Queue-en-Brie est l’enjeu. Les conseillers du roi Charles VI partagent en deux le domaine, les Blanchet reçoivent «L’Hermitage» et Jeanne la Gentienne celui de «L’église».

Pendant la guerre de Cent ans, Humphrey, comte de Strafford, général du roi d’Angleterre Henri VI, met le siège devant La Queue-en-Brie le 9 octobre 1430. La petite forteresse résiste puis, finalement dût se rendre. Afin que la cité ne soit plus un obstacle à la conquête anglaise, Strafford en fit commencer la démolition.

Une autre période d’exactions et de calamités est l’époque des guerres de religions où les catholiques et protestants se livrent une lutte impitoyable. En 1563, des protestants et des reîtres allemands viennent mettre le siège devant La Queue-en-Brie. Il leur fallut trois jours pour venir à bout de la résistance des habitants. Mais la petite forteresse dût se rendre et subir la dure loi des vainqueurs qui pillèrent et brûlèrent le village.

En 1652, la Fronde oppose Turenne à la tête de l’armée royale au prince de Condé, l’allié des espagnols et du duc de Lorraine. La Queue-en-Brie, comme la plupart des villages, paye un lourd tribut. Le passage des soldats a été terrible, on dénombre soixante-quatre décès parmi lesquelles de nombreux enfants. Les soldats passèrent par le château des Marmousets et durent commettre les pires exactions. Le propriétaire de l’époque, le sieur Paul Drouet, préféra, pour sa sécurité, se réfugier au château du Plessis-Saint-Antoine.

 

Bernard Thomas

 

 

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