LA QUEUE EN BRIE - ACEP

Association Caudacienne d'Etude des Patrimoines

  

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LE XVIIIème SIECLE

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Sous la révolution, comme partout, on rédige les cahiers de Doléances. A la mi-avril 1789, les vingt-quatre chefs de famille, inscrits sur les registres fiscaux, sont appelés à participer à la rédaction de ces cahiers.

En 1790, le recensement donne le chiffre de soixante et onze personnes actives, dont quarante sont éligibles.

En 1792, les délégations, une à une, pénètrent dans la salle des séances de la Convention. La municipalité de La Queue-en-Brie s’arrête devant le bureau du président Romme, et l’un de ses membres commence à lire une adresse. Mais ils veulent, mieux que par des paroles, montrer d’une manière éclatante leur adhésion totale à la Révolution. Alors ils déposent, dans le sein de la Convention tous les objets et vêtements précieux de leur église Saint-Nicolas. De l’argenterie, des ornements et des cuivres. Ils vont plus loin encore. Ils annoncent que le lieu de culte a été fermé et qu’ils ne veulent plus de curé. Cependant, le curé Becquet resta en place, ayant prêté serment à la constitution civile du clergé en 1791. Ils demandent que leur commune porte le nom du député Le Peletier de Saint-Fargeau, assassiné par le garde Pâris, pour avoir voté la mort du roi Louis XVI le 28 septembre 1793, La Queue-en-Brie s’appelle «La Queue Le Peletier». Il n’y a pas à s’étonner de la ferveur révolutionnaire de cette délégation municipale car déjà en 1789, le cahier des remontrances, établi par la paroisse prouve combien on est ici fortement dressé contre les institutions ancienne, les seigneurs et prêtres. Cela n’empêchant pas les caudaciens de continuer à célébrer, chaque année, le service religieux pour le repos de l’âme du comte d’Eu.

Les temps ont changé, on procède à la vente des biens nationaux, qui sont constitués à La Queue-en-Brie, par des biens de la cure et les biens de la Fabrique de la paroisse. A partir de ce moment, on voit apparaitre les maires (qui ne sont pas encore élus au suffrage universel), dont le premier fut Nicolas Larbalestrier, nommé en 1790.

L’An V voit le Directoire exécutif de la République s'occuper de la poste de La Queue-en-Brie. La recette annuelle de ce bureau ne suffisant pas à couvrir les dépenses, le Directoire décidait tout simplement de supprimer le bureau de La Queue-en-Brie.

 

Bernard Thomas

 

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