LA QUEUE EN BRIE - ACEP

Association Caudacienne d'Etude des Patrimoines

  

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L’ENTRE DEUX GUERRES

 

Une indemnité de 200 francs est votée en 1919 en faveur de Monsieur Sauvage, conseiller municipal de Pontault-Combault pour les services rendus au secrétariat de la mairie de La Queue en Brie pendant la guerre.

Le 10 décembre 1919, installation des nouveaux conseillers municipaux, Monsieur Jules Pasquier est élu maire.

Reprise du traité d’éclairage électrique auprès de la Compagnie du Sud Lumière. Trois lampes seront installées provisoirement pour l’éclairage des rues de la commune.

En mars, l’instituteur demande la mixité des écoles. Le conseil municipal est favorable à cette demande. Cette requête n’interviendra que beaucoup plus tard en 1968.

Le conseil municipal décide en mai 1920, que la manœuvre de la pompe à bras pour lutter contre les incendies se fera le premier dimanche du mois en présence d’une commission. Achat de trois bières qui seront déposées dans le bâtiment de la pompe.

Pour donner satisfaction à certaines réclamations, le conseil décide que les affiches de l’autorité et les décisions du conseil municipal devront être collées conformément aux règlements à la mairie, sur la grande Route et aux Bordes.

A l’occasion du cinquantenaire de la République, une remise de diplômes aux familles des militaires décédés pendant le cours des hostilités a lieu à la mairie. Cette manifestation sera suivie d’un dépôt d’une gerbe au cimetière sur la tombe des militaires « Morts pour la France ».

Il est décidé que lors du retour des corps des militaires Morts pour la France, une délégation sera désignée pour recevoir les corps à la gare et accompagner les familles. Le conseil municipal se joindra aux familles pour inviter la population a assister aux obsèques, la commune assurera si besoin est, les frais d’impression des lettres de faire part.

Monsieur Morel d’Arleux, demande en mai 1921 le scellement d’un fer en U sur la tour, qui permettra d’arborer le pavillon les jours de fêtes a un endroit d’où on pourra l’apercevoir des alentours.

A la suite de certaines observations des membres du conseil municipal au sujet des services dont est chargé le garde champêtre, il est décidé de pourvoir à son remplacement. A cet effet, une lettre est adressée à l'office départementale des mutilés.

Fermeture de la fontaine et pose d’une pompe. Une étude est entreprise pour déterminer l’origine des eaux de celle-ci.

Profitant des fêtes de la Toussaint, le conseil municipal annonce qu’une souscription est ouverte pour ériger un monument aux Morts. Un comité est créé afin de recueillir les fonds  de cette souscription.

Le tarif proposé en mai 1922 par l’administration des PTT étant inacceptable pour les services qu’il peut rendre, le conseil municipal décide de ne pas maintenir à dater du 1er juillet, les heures d’ouverture de 12h à 14h.

Afin d’agrandir le cimetière, Monsieur Morel d’Arleux fait part au conseil municipal qu’il a l’intention de faire don à la commune d’un terrain contigu au cimetière à condition que le monument aux Morts soit érigé sur l’emplacement du caveau des soldats Morts pour la France et qu’il lui soit réservé dans le terrain dont il fait don un emplacement destiné à la sépulture de sa famille, face au dit monument.

Le maire Jules Pasquier, pour des raisons de santé donne sa démission le 9 juillet. Il reste en charge de l’expédition des affaires courantes jusqu’à l’élection de son successeur.

Des plaques indicatrices transversales sont apposées en juillet à l’entrée de la commune en remplacement des poteaux indicateurs devenus inutiles par suite de l’accroissement de la vitesse des automobiles.

Le directeur de la Société des transports Automobile demande l’autorisation d’embaucher le garde champêtre, M.. Henry  Desobeau, afin de remplacer le conducteur Monsieur Forestier pendant les vacances ou en cas d’empêchement. Le conseil donne son accord, mais seulement occasionnellement en cas d’urgence et non pendant les absences du conducteur.

Le monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, fut inauguré par une importante cérémonie le 28 octobre 1923, place de la Tour, sous la présidence de Monsieur Reibel député de Seine et Oise, ministre des régions libérées.

Le Préfet demande  en novembre 1923 aux communes de Seine et Oise de venir au secours des régions libérées. La commune regrette de ne pouvoir participer aux dommages de guerre, les dépenses communales ayant fortement augmenté, alors que les recettes ne suivent pas la même progression. Elle est obligée de recourir à l’emprunt pour subvenir à ses dépenses.

Acquisition en février 1924, du cinéma scolaire. Une somme de 1 380 francs sera versée à la Caisse des écoles à titre de subvention pour le paiement de l’appareil acheté.

En avril, la municipalité estimant que l’établissement d’un service de distribution d’énergie électrique dans la commune constitue une amélioration de première utilité, approuve à l’unanimité les proposition de la Société Sud Lumière. La commune n’ayant aucune ressource disponible pour la réalisation du projet doit recourir à un emprunt de 78 310 francs auprès du Crédit Foncier de France à un taux de7,75% remboursable sur trente ans.

Afin de permettre aux habitants du lotissement de la Fontaine des Bordes de venir plus facilement s’approvisionner dans la commune, il est décidé de faire établir un sentier d’un mètre de large sur le côté du chemin des Bordes.

Lucien Morel d’Arleux informe le conseil municipal en août 1924, qu’il a loué pour six ans à MonsieurGianni Rizziero, sa carrière du chemin des Bordes. Dans le bail, il est stipulé qu’une redevance de 0,50 franc par mètre cube extrait sera versée au profit de la commune.

La société du Golf d’Ormesson loue en 1925 tous les terrains bordant les deux côtés du chemin menant d’Ormesson à La Queue en Brie. La commune d’Ormesson autorise à fermer le chemin au deux extrémités par des portes. Etant donné que la suppression du chemin peut avoir pour la commune quelques inconvénients, la société propose qu’en contre partie de l’assentiment pour la réalisation de ce projet, une subvention de 500 francs soit versée au bureau de bienfaisance des deux communes pendant toute la durée qu’elle jouira de ce chemin. Les travailleurs de La Queue en ou d’Ormesson qui auraient à se rendre d’une commune à l’autre par le chemin, seront munis à cet effet, d’une carte délivrée par la société pour le droit de passage.

Une subvention annuelle de 20 francs est votée pour l’entrée des mutilés du travail dans les écoles et autres institutions assurant la rééducation professionnelle des mutilés et réformés de la guerre.

Le directeur des postes et télégraphes de Seine et Oise, demande le 23 avril 1925, que la commune dote de l’éclairage électrique le bureau et l’appartement du receveur. La commune n’étant pas propriétaire de l’immeuble, aucune suite ne sera donnée à cette demande.

Installation du conseil municipal et élection du maire Remy Carré à la majorité absolue. Messieurs Léon Ponal et Louis Pesson son respectivement 1er et 2ème adjoints.

Dans le courant de l’année, il est procédé à la construction d’un préau à l’école et à la réfection de la Grande Rue du village depuis la rue Fourrée jusqu’à la route de Paris. Le facteur communal Rivière est tué par une automobile.

La société Pathé Cinéma demande en janvier 1926, l’autorisation d’installer sur le territoire de la commune un dépôt de déchets de celluloid provenant de vieux films. Le conseil municipal émet un avis favorable, le site retenu se trouve à la sortie de la commune route de Villiers. Aujourd’hui un lotissement pavillonnaire construit sur le même emplacement porte le nom de Pathé.

Lors de l’ouverture de l’hôpital de Villeneuve Saint Georges en 1926, le conseil municipal demande en février à Monsieurle Préfet le rattachement à cet hôpital au lieu de celui de Corbeil plus éloigné.

Suite à une lettre du Préfet en date du 7 mai 1926, en faveur des invalides de la grande guerre et de leur maison de retraite de « Ville Lebrun », le conseil municipal vote une somme de 25 francs à titre de subvention à l’œuvre.

Dans le courant de l’année 1926, il sera procédé à des réparations au toit de la mairie, au presbytère, au clocher de l’église et à la sacristie. Pour les chemins, réfection de la Grande Rue, goudronnage de la côte (mairie et église) et drainage route du Plessis Trévise.

Les eaux étant hautes, le conseil municipal décide en 1927, d’ajourner momentanément le curage de l’abreuvoir. Les travaux seront réalisés l’année suivante.

Monsieur Rameau, fondé de pouvoirs de Mme Hurtret propriétaire du lotissement des Bordes demande en 1928, que la commune participe à l’empierrement du chemin n° 1. Celle-ci ne peut accepter cette proposition faute de fonds nécessaires.

Messieurs Pincet et Caillot, ingénieurs de la Société Française de la distribution d’eau, 25, rue Pasquier à Paris, rendent compte en juillet 1928 que l’eau de la fontaine est pure et qu’elle peut être livrée à la consommation. Ces messieurs s’engagent à faire une canalisation pour recevoir les eaux destinées à alimenter la commune moyennant la participation de 35 000 francs de celle-ci et devra en outre verser ce qu’elle touchera du « Parc naturel » et du département. La concession serait accordée pour quarante ans, le prix du mètre cube étant fixé à 2 francs pour les habitants avec une réduction de 50% pour les besoins communaux jusqu’à concurrence de 7 300 m3 par an. Le surplus serait payé aux taux ordinaire avec 10% de rabais. La compagnie des eaux livrera gratuitement 5 m3 par jour pour les besoins du lavoir.

Monsieur Pasquier est remercié pour avoir fait établir à ses frais une clôture entre le lavoir communal et la maison de la poste qui est indispensable pour le maintien de la propreté  et aussi à cause de la proximité du Morbras très dangereux à cet endroit pour les enfants. Les trois arbres de l’abreuvoir  sont abattus la même année.

Le contrat d’adduction d’eau est signé le 3 janvier 1929. L’eau provient d’un puits creusé à une profondeur de 45 m environ sur un terrain de 495 m² offert par Monsieur Lucien Morel d’Arleux, au lieu dit « Le Pré de la Fontaine ». La SEA (Société Eaux et Assainissement), construit à ses frais une usine élévatrice qui refoulera l’eau dans un réservoir situé sur le point le plus haut de la commune. De ce réservoir partira une canalisation alimentant avec l’aide de quelques conduites secondaires les différents point de la commune.

Une enquête d’utilité publique est lancée en février 1930, elle concerne les travaux à entreprendre dans la commune pour son alimentation en eau potable. Aucune observation ne sera présentée au cours de cette enquête.

Sur proposition de Monsieur le Maire et sur invitation du Sous Préfet, le conseil municipal vote une subvention  de 150 francs en faveur des sinistrés du midi.

Mise en service le 15 septembre 1930, de la distribution d’eau potable par la société Eaux et Assainissement  à la condition que la dite société établisse le branchement d’eau à l’école, le presbytère et dans la cours communes existantes. La consommation des quatre bornes fontaines est fixée à 2 m3 par jour et par borne.

L’architecte expert Louis Chevalier Brunessaux, désigné par ordonnance de Monsieur le juge de paix du canton de Boissy-Saint-Léger en date du 10 octobre 1930, informe en décembre le conseil municipal que les parties des immeubles de Mme Fleurier situées dans la rue du Four sont en ruines. Un arrêté municipal interdit la circulation des voitures dans la rue du Four, les trépidations produites pouvant occasionner l’effondrement des immeubles et compromettre la sécurité publique. La circulation des piétons s’effectuera sur le trottoir côté des pairs face à la propriété.

En 1931, la population composée de 562 habitants est répartie dans deux hameaux principaux. La commune possédant une pompe à bras, le conseil municipal décide de réorganiser le corps des sapeurs-pompiers. Par arrêté préfectoral en date du 8 février 1932, une subdivision de sapeurs-pompiers est créé avec un effectif de 12 hommes, sous la direction du sous lieutenant Henry Forger, entrepreneur à La Queue en Brie. Installation la même année d’un portique d’entraînement place de la Tour.

Réfection de la rue de Lagny pour une somme de 22 000 francs. Mr Robert Boca propose en mars un service d’ambulance automobile. Le projet n’aura pas de suite, le montant de la prestation étant trop élevé.

Cessions de terrains pour le forage du puits et élévation du réservoir au Pré de la Fontaine pour 320,16 francs et un second pour 937,50 francs. L’acte de vente signé par MonsieurLucien Morel d’Arleux ramène le prix des deux terrains à 1 000 francs, cette somme sera reversée en forme de don à la commune.

Il est décidé de renouveler en août la location du terrain du lavoir à Monsieur Pasquier, aux mêmes conditions qu’au 26 août 1925 pour une période de 10 ans pour un loyer annuel de 1 franc. Monsieur Pasquier devra maintenir la clôture existante entre le lavoir communal et sa propriété en bordure de la Grande Rue. Ce dernier devra déposer à la mairie une clé de la grille clôturant le terrain loué pour permettre le libre accès au maire et aux employés communaux.

Monsieur Exertier est chargé à partir du 5 septembre de l’enlèvement des ordures tous les quinze jours, le samedi matin à partir de 7h30 pour le prix forfaitaire de 900 francs payable en deux versements. En cas de résiliation du contrat, le concessionnaire s’engage à verser la somme de 200 francs qui sera répartie à la caisse des écoles et au bureau de bienfaisance.

En janvier 1932, Monsieur le Maire rend compte des efforts faits pour la vie chère par messieurs Laniaud boucher et Foucher charcutier pour la baisse du prix de la viande.

Les producteurs de lait sont invités également à baisser leur prix de vente du litre de lait. Monsieur Jacques Morel d’Arleux montre l’exemple en baissant sont prix de vente du litre de lait à 10 centimes.

Constitution en février 1932, d’un syndicat de communes en vue des études d’un réseau de distribution de gaz. Les localités de Cevry, Gretz, Ozoir la Ferrière, Roissy, Pontault-Combault et La Queue en Brie seront desservies par un réseau basse pression, alimenté par l’usine de Corbeil aboutissant au gazomètre de 2 000 m3 à Pontault. Le Préfet donnera son accord par arrêté en date du 8 septembre 1932.

Monsieur Deburcey est engagé en avril comme secrétaire de mairie.

Certains acacias sont morts rue de Lagny, ils seront remplacés par des tilleuls au mois d’octobre 1933.

Lorsqu’un décès se produit aux extrémités de la commune, soit à Champlain ou aux Bordes, on doit recourir à des moyens de fortunes. Il est peu décent de transporter un corps soit dans une voiture à bras, voire même dans un tombereau. Adversaire résolu de confier le monopole à une société de pompes funèbres, la municipalité met à l’étude le 5 mars 1933, le projet d’achat d’un corbillard. Elle s’adresse alors au maire de Vert le Grand afin d’obtenir des explications sur l’organisation de ce service dans sa commune. Le projet n’aura pas de suite. Après examen le transport des corps est confié en mai à Monsieur Clairambeau. Le tarif des porteurs est fixé à 15 francs.

Le préfet fait part en avril que les cars Citroën effectuant la ligne Paris à Nogent/Seine prévoient trois arrêts sur la commune, Pince Vent, Croix Saint Nicolas et le café des sports.

Le conseil municipal décide au mois d’avril de mettre une taxe d'habitation au taux de 2%. Goudronnage au mois de mai de la Grande Rue et de la rue de Lagny.

Le chemin rural dit « Voirie des grands clos » est barré par des propriétaires à un endroit de son parcours, ce qui prive la commune de la jouissance de circulation. Ces faits sont très rapidement constatés par maître Jacquemin, huissier à Boissy, le 5 mai 1933.

La maison de René Strauss, 5 rue Théodore de Bouville à Paris, offre aux municipalités du machefer à titre gratuit à prendre soit à Ivry sur camion, soit à Romainville sur wagon.

Un marché de gré à gré est passé au mois de mai avec la société Fusion des gaz, 12 rue de Monceau à Paris pour une fourniture de goudron brut pour une somme totale de 7 200 francs pour les voies vicinales.

La loi du 29 novembre 1932, déclare que le Président Paul Doumer à bien mérité de la Patrie. Le conseil municipal après délibération adopte en août la proposition de Monsieur le maire de placer l’effigie du Président dans la salle de la mairie.

Il est demandé au mois d’août, à l’administration des postes, l’installation d’un poste taxiphone à l’extérieur lors de la fermeture du bureau soit de 18h à 8h et de 12h à 14h. La poste fait savoir en septembre,  qu’elle ne peut faute de moyen réaliser cette liaison.

Un poste de secours est placé en septembre chez Monsieur Paret, une plaque indicatrice est placée sur sa maison.

La municipalité sollicite en septembre Monsieur le Préfet, afin d’obtenir un secours à prendre sur le produit du fonds commun des amendes de police correctionnelles pour effectuer des travaux urgents à l’église et à la mairie. Une somme de 500 francs sera allouée à la commune.

Des boîtes en bois entourées de paille sont installées en décembre pour préserver les bornes fontaines pendant les grandes gelées.

La crise économique ayant tendance à continuer, le conseil municipal décide en février 1934 de créer un fonds communal de chômage et demande une subvention départementale et une aide de l’Etat. Ce fonds de chômage sera momentanément supprimé en juin. N’ayant pas de travail à donner aux chômeurs, le conseil décide en juillet de rouvrir la caisse, après approbation de Monsieur le Préfet.

Lors de la séance du 19 mai 1934, Monsieur Auguste Forestier ayant obtenu la majorité absolu au 1er tour est proclamé maire, mais ce dernier refuse, ainsi que Monsieur André Moinard pour raison de santé. Monsieur Forestier sera élu maire de la commune le 1er juin 1934.

Sur proposition de Monsieur Jean Lafenetre, la commission des travaux est chargée en juin d’examiner la possibilité de nettoyer les rues en les arrosant, en se servant des bouches d’incendie. La société Eau et Assainissement offre de fournir gratuitement l’eau nécessaire le samedi.

Il est demandé en janvier 1935 à Monsieur Chatriot, cantonnier, de bien vouloir balayer de bonne heure les rues du village, par temps de neige quitte à prendre son repos le soir ou le lendemain.

Des branches des arbres qui bordent la route nationale sont souvent brisées par le vent et tombent sur la chaussée, risquant de causer des accidents graves. La municipalité se verra donc dans la nécessité d’abattre ces arbres. La vente de ces derniers se fera au profit de la commune. Monsieur Vermant en sera l’acquéreur.

Le 17 mai, nouvelle élection des conseillers municipaux à la suite de la démission de six d’entre eux.

Monsieur Bonnefois est autorisé en mai à déposer du bois sur les chemins ruraux. Il s’engage a ne pas gêner la circulation et à donner 10 m3 de bois environ aux indigents de la commune.

Sur instruction de Monsieur le Préfet, concernant un abaissement du prix de la vie, le maire s’engage le 10 août à prévenir les commerçants du pays.

Aucun  des chemins ruraux n’étant désigné par une pancarte, le conseil municipal décide en septembre de faire le nécessaire, de même  pour les poteaux indicateurs de la route nationale. Les Etablissements Renault fourniront en novembre quatre panneaux.

La municipalité accepte en décembre 1935 de faire partie du syndicat intercommunal pour la défense des intérêts des usagers du gaz.

Démolition en février 1936 de l’immeuble Tardif jusqu’à une hauteur de 2 mètres, les murs seront recouverts de tuiles plates. Monsieur Froger s’engage a effectuer les travaux pour une somme de 1 000 francs tout compris et à terminer les travaux avant le 1er mai.

Le projet de morcellement du « Champ Garni » ne répond a aucun besoin de la localité de La Queue en Brie, agglomération exclusivement rurale, dépourvue de tout centre industriel pour lequel pourrait être envisagé la création de jardins ouvriers. Le conseil municipal ne donnera pas un avis favorable.

Election le 10 mai 1936 de Jean Lafenetre comme maire. Le curage du ru et l’enlèvement des boues sont effectués par Monsieur Froger pour une somme forfaitaire de 2 600 francs. Les chômeurs seront occupés à casser les pierres rue de Lagny.

Sur la demande du président du lotissement de la « Fontaine des Bordes », il est demandé à l’administration des PTT l’installation d’une boîte aux lettres dans le lotissement. Il est décidé également de fournir  de l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de cinq lampes d’éclairage public.

Une lettre recommandée est envoyée en janvier 1937, à Monsieur Gianni, le mettant en demeure de remettre en état l’avenue des Bordes à l’entrée de son chantier de la carrière dans un délai d’un mois.

Remplacement en mai des poteaux indiquant la vitesse maximum dans la traversée du village par d’autres avec les indications vitesse autorisée 40 km/h et défense de doubler.

Le poste de garde champêtre est supprimé dans la commune le 31 juillet 1937. Le titulaire Monsieur Philippe Louis est nommé dans la police d’Etat. Considérant qu’il est important de le remplacer, le conseil municipal crée l’emploi d’appariteur non assermenté.

Construction en mars 1938 pour les pompiers, d’un portique en fer à deux étages avec garde fou pour une dépense approximative de 1 500 francs.

Un marché de gré à gré est passé en avril pour la construction d’un poste de pompier et de police rue du Four. La pompe à bras et les accessoires sont remisés chez un particulier. La route nationale étant très fréquentée, il devient indispensable de construire une petit refuge pour abriter la nuit les passants sans ressource. Commune rurale de 478 habitants, ayant contracté plusieurs emprunts onéreux pour la remise en état des routes et la construction de l’école, elle sollicite une subvention du département.

Le projet de la mairie-école, repris en novembre 1939, aboutit finalement en 1938. L’école Jean Jaurès, construite à côté de la mairie-école, se compose de 4 classes et 2 logements de fonction ; elle est inaugurée en octobre.

Une souscription publique est lancée en janvier 1939 pour l’achat d’une motopompe. Les voies du lotissement de « La Fontaine des Bordes » sont classées le 28 janvier 1939 dans la voirie urbaine.

Un taxiphone est installé à l’extérieur du bureau de poste le 21 avril 1939, afin que le public puisse téléphoner pendant les heures de fermetures du bureau et notamment en cas de demande de secours. La commune s’engage à supporter les frais d’éclairage du poste et sa lanterne de signalisation.

Monsieur Morel d’Arleux, demande en mai 1921 le scellement d’un fer en U sur la tour, qui permettra d’arborer le pavillon les jours de fêtes a un endroit d’où on pourra l’apercevoir des alentours.

A la suite de certaines observations des membres du conseil municipal au sujet des services dont est chargé le garde champêtre, il est décidé de pourvoir à son remplacement. A cet effet, une lettre est adressée à l'office départementale des mutilés.

Fermeture de la fontaine et pose d’une pompe. Une étude est entreprise pour déterminer l’origine des eaux de celle-ci.

Profitant des fêtes de la Toussaint, le conseil municipal annonce qu’une souscription est ouverte pour ériger un monument aux Morts. Un comité est créé afin de recueillir les fonds  de cette souscription.

Le tarif proposé en mai 1922 par l’administration des PTT étant inacceptable pour les services qu’il peut rendre, le conseil municipal décide de ne pas maintenir à dater du 1er juillet, les heures d’ouverture de 12h à 14h.

Afin d’agrandir le cimetière, Monsieur Morel d’Arleux fait part au conseil municipal qu’il a l’intention de faire don à la commune d’un terrain contigu au cimetière à condition que le monument aux Morts soit érigé sur l’emplacement du caveau des soldats Morts pour la France et qu’il lui soit réservé dans le terrain dont il fait don un emplacement destiné à la sépulture de sa famille, face au dit monument.

Le maire Jules Pasquier, pour des raisons de santé donne sa démission le 9 juillet. Il reste en charge de l’expédition des affaires courantes jusqu’à l’élection de son successeur.

Des plaques indicatrices transversales sont apposées en juillet à l’entrée de la commune en remplacement des poteaux indicateurs devenus inutiles par suite de l’accroissement de la vitesse des automobiles.

Le directeur de la Société des transports Automobile demande l’autorisation d’embaucher le garde champêtre, M.. Henry  Desobeau, afin de remplacer le conducteur Monsieur Forestier pendant les vacances ou en cas d’empêchement. Le conseil donne son accord, mais seulement occasionnellement en cas d’urgence et non pendant les absences du conducteur.

Le monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, fut inauguré par une importante cérémonie le 28 octobre 1923, place de la Tour, sous la présidence de Monsieur Reibel député de Seine et Oise, ministre des régions libérées.

Le Préfet demande  en novembre 1923 aux communes de Seine et Oise de venir au secours des régions libérées. La commune regrette de ne pouvoir participer aux dommages de guerre, les dépenses communales ayant fortement augmenté, alors que les recettes ne suivent pas la même progression. Elle est obligée de recourir à l’emprunt pour subvenir à ses dépenses.

Acquisition en février 1924, du cinéma scolaire. Une somme de 1 380 francs sera versée à la Caisse des écoles à titre de subvention pour le paiement de l’appareil acheté.

En avril, la municipalité estimant que l’établissement d’un service de distribution d’énergie électrique dans la commune constitue une amélioration de première utilité, approuve à l’unanimité les proposition de la Société Sud Lumière. La commune n’ayant aucune ressource disponible pour la réalisation du projet doit recourir à un emprunt de 78 310 francs auprès du Crédit Foncier de France à un taux de7,75% remboursable sur trente ans.

Afin de permettre aux habitants du lotissement de la Fontaine des Bordes de venir plus facilement s’approvisionner dans la commune, il est décidé de faire établir un sentier d’un mètre de large sur le côté du chemin des Bordes.

Lucien Morel d’Arleux informe le conseil municipal en août 1924, qu’il a loué pour six ans à MonsieurGianni Rizziero, sa carrière du chemin des Bordes. Dans le bail, il est stipulé qu’une redevance de 0,50 franc par mètre cube extrait sera versée au profit de la commune.

La société du Golf d’Ormesson loue en 1925 tous les terrains bordant les deux côtés du chemin menant d’Ormesson à La Queue en Brie. La commune d’Ormesson autorise à fermer le chemin au deux extrémités par des portes. Etant donné que la suppression du chemin peut avoir pour la commune quelques inconvénients, la société propose qu’en contre partie de l’assentiment pour la réalisation de ce projet, une subvention de 500 francs soit versée au bureau de bienfaisance des deux communes pendant toute la durée qu’elle jouira de ce chemin. Les travailleurs de La Queue en ou d’Ormesson qui auraient à se rendre d’une commune à l’autre par le chemin, seront munis à cet effet, d’une carte délivrée par la société pour le droit de passage.

Une subvention annuelle de 20 francs est votée pour l’entrée des mutilés du travail dans les écoles et autres institutions assurant la rééducation professionnelle des mutilés et réformés de la guerre.

Le directeur des postes et télégraphes de Seine et Oise, demande le 23 avril 1925, que la commune dote de l’éclairage électrique le bureau et l’appartement du receveur. La commune n’étant pas propriétaire de l’immeuble, aucune suite ne sera donnée à cette demande.

Installation du conseil municipal et élection du maire Remy Carré à la majorité absolue. Messieurs Léon Ponal et Louis Pesson son respectivement 1er et 2ème adjoints.

Dans le courant de l’année, il est procédé à la construction d’un préau à l’école et à la réfection de la Grande Rue du village depuis la rue Fourrée jusqu’à la route de Paris. Le facteur communal Rivière est tué par une automobile.

La société Pathé Cinéma demande en janvier 1926, l’autorisation d’installer sur le territoire de la commune un dépôt de déchets de celluloid provenant de vieux films. Le conseil municipal émet un avis favorable, le site retenu se trouve à la sortie de la commune route de Villiers. Aujourd’hui un lotissement pavillonnaire construit sur le même emplacement porte le nom de Pathé.

Lors de l’ouverture de l’hôpital de Villeneuve Saint Georges en 1926, le conseil municipal demande en février à Monsieurle Préfet le rattachement à cet hôpital au lieu de celui de Corbeil plus éloigné.

Suite à une lettre du Préfet en date du 7 mai 1926, en faveur des invalides de la grande guerre et de leur maison de retraite de « Ville Lebrun », le conseil municipal vote une somme de 25 francs à titre de subvention à l’œuvre.

Dans le courant de l’année 1926, il sera procédé à des réparations au toit de la mairie, au presbytère, au clocher de l’église et à la sacristie. Pour les chemins, réfection de la Grande Rue, goudronnage de la côte (mairie et église) et drainage route du Plessis Trévise.

Les eaux étant hautes, le conseil municipal décide en 1927, d’ajourner momentanément le curage de l’abreuvoir. Les travaux seront réalisés l’année suivante.

Monsieur Rameau, fondé de pouvoirs de Mme Hurtret propriétaire du lotissement des Bordes demande en 1928, que la commune participe à l’empierrement du chemin n° 1. Celle-ci ne peut accepter cette proposition faute de fonds nécessaires.

Messieurs Pincet et Caillot, ingénieurs de la Société Française de la distribution d’eau, 25, rue Pasquier à Paris, rendent compte en juillet 1928 que l’eau de la fontaine est pure et qu’elle peut être livrée à la consommation. Ces messieurs s’engagent à faire une canalisation pour recevoir les eaux destinées à alimenter la commune moyennant la participation de 35 000 francs de celle-ci et devra en outre verser ce qu’elle touchera du « Parc naturel » et du département. La concession serait accordée pour quarante ans, le prix du mètre cube étant fixé à 2 francs pour les habitants avec une réduction de 50% pour les besoins communaux jusqu’à concurrence de 7 300 m3 par an. Le surplus serait payé aux taux ordinaire avec 10% de rabais. La compagnie des eaux livrera gratuitement 5 m3 par jour pour les besoins du lavoir.

Monsieur Pasquier est remercié pour avoir fait établir à ses frais une clôture entre le lavoir communal et la maison de la poste qui est indispensable pour le maintien de la propreté  et aussi à cause de la proximité du Morbras très dangereux à cet endroit pour les enfants. Les trois arbres de l’abreuvoir  sont abattus la même année.

Le contrat d’adduction d’eau est signé le 3 janvier 1929. L’eau provient d’un puits creusé à une profondeur de 45 m environ sur un terrain de 495 m² offert par Monsieur Lucien Morel d’Arleux, au lieu dit « Le Pré de la Fontaine ». La SEA (Société Eaux et Assainissement), construit à ses frais une usine élévatrice qui refoulera l’eau dans un réservoir situé sur le point le plus haut de la commune. De ce réservoir partira une canalisation alimentant avec l’aide de quelques conduites secondaires les différents point de la commune.

Une enquête d’utilité publique est lancée en février 1930, elle concerne les travaux à entreprendre dans la commune pour son alimentation en eau potable. Aucune observation ne sera présentée au cours de cette enquête.

Sur proposition de Monsieur le Maire et sur invitation du Sous Préfet, le conseil municipal vote une subvention  de 150 francs en faveur des sinistrés du midi.

Mise en service le 15 septembre 1930, de la distribution d’eau potable par la société Eaux et Assainissement  à la condition que la dite société établisse le branchement d’eau à l’école, le presbytère et dans la cours communes existantes. La consommation des quatre bornes fontaines est fixée à 2 m3 par jour et par borne.

L’architecte expert Louis Chevalier Brunessaux, désigné par ordonnance de Monsieur le juge de paix du canton de Boissy-Saint-Léger en date du 10 octobre 1930, informe en décembre le conseil municipal que les parties des immeubles de Mme Fleurier situées dans la rue du Four sont en ruines. Un arrêté municipal interdit la circulation des voitures dans la rue du Four, les trépidations produites pouvant occasionner l’effondrement des immeubles et compromettre la sécurité publique. La circulation des piétons s’effectuera sur le trottoir côté des pairs face à la propriété.

En 1931, la population composée de 562 habitants est répartie dans deux hameaux principaux. La commune possédant une pompe à bras, le conseil municipal décide de réorganiser le corps des sapeurs-pompiers. Par arrêté préfectoral en date du 8 février 1932, une subdivision de sapeurs-pompiers est créé avec un effectif de 12 hommes, sous la direction du sous lieutenant Henry Forger, entrepreneur à La Queue en Brie. Installation la même année d’un portique d’entraînement place de la Tour.

Réfection de la rue de Lagny pour une somme de 22 000 francs. Mr Robert Boca propose en mars un service d’ambulance automobile. Le projet n’aura pas de suite, le montant de la prestation étant trop élevé.

Cessions de terrains pour le forage du puits et élévation du réservoir au Pré de la Fontaine pour 320,16 francs et un second pour 937,50 francs. L’acte de vente signé par MonsieurLucien Morel d’Arleux ramène le prix des deux terrains à 1 000 francs, cette somme sera reversée en forme de don à la commune.

Il est décidé de renouveler en août la location du terrain du lavoir à Monsieur Pasquier, aux mêmes conditions qu’au 26 août 1925 pour une période de 10 ans pour un loyer annuel de 1 franc. Monsieur Pasquier devra maintenir la clôture existante entre le lavoir communal et sa propriété en bordure de la Grande Rue. Ce dernier devra déposer à la mairie une clé de la grille clôturant le terrain loué pour permettre le libre accès au maire et aux employés communaux.

Monsieur Exertier est chargé à partir du 5 septembre de l’enlèvement des ordures tous les quinze jours, le samedi matin à partir de 7h30 pour le prix forfaitaire de 900 francs payable en deux versements. En cas de résiliation du contrat, le concessionnaire s’engage à verser la somme de 200 francs qui sera répartie à la caisse des écoles et au bureau de bienfaisance.

En janvier 1932, Monsieur le Maire rend compte des efforts faits pour la vie chère par messieurs Laniaud boucher et Foucher charcutier pour la baisse du prix de la viande.

Les producteurs de lait sont invités également à baisser leur prix de vente du litre de lait. Monsieur Jacques Morel d’Arleux montre l’exemple en baissant sont prix de vente du litre de lait à 10 centimes.

Constitution en février 1932, d’un syndicat de communes en vue des études d’un réseau de distribution de gaz. Les localités de Cevry, Gretz, Ozoir la Ferrière, Roissy, Pontault-Combault et La Queue en Brie seront desservies par un réseau basse pression, alimenté par l’usine de Corbeil aboutissant au gazomètre de 2 000 m3 à Pontault. Le Préfet donnera son accord par arrêté en date du 8 septembre 1932.

Monsieur Deburcey est engagé en avril comme secrétaire de mairie.

Certains acacias sont morts rue de Lagny, ils seront remplacés par des tilleuls au mois d’octobre 1933.

Lorsqu’un décès se produit aux extrémités de la commune, soit à Champlain ou aux Bordes, on doit recourir à des moyens de fortune. Il est peu décent de transporter un corps soit dans une voiture à bras, voire même dans un tombereau. Adversaire résolu de confier le monopole à une société de pompes funèbres, la municipalité met à l’étude le 5 mars 1933, le projet d’achat d’un corbillard. Elle s’adresse alors au maire de Vert le Grand afin d’obtenir des explications sur l’organisation de ce service dans sa commune. Le projet n’aura pas de suite. Après examen le transport des corps est confié en mai à Monsieur Clairambeau. Le tarif des porteurs est fixé à 15 francs.

Le préfet fait part en avril que les cars Citroën effectuant la ligne Paris à Nogent/Seine prévoient trois arrêts sur la commune, Pince Vent, Croix Saint Nicolas et le café des sports.

Le conseil municipal décide au mois d’avril de mettre une taxe d'habitation au taux de 2%. Goudronnage au mois de mai de la Grande Rue et de la rue de Lagny.

Le chemin rural dit « Voirie des grands clos » est barré par des propriétaires à un endroit de son parcours, ce qui prive la commune de la jouissance de circulation. Ces faits sont très rapidement constatés par maître Jacquemin, huissier à Boissy, le 5 mai 1933.

La maison de René Strauss, 5 rue Théodore de Bouville à Paris, offre aux municipalités du machefer à titre gratuit à prendre soit à Ivry sur camion, soit à Romainville sur wagon.

Un marché de gré à gré est passé au mois de mai avec la société Fusion des gaz, 12 rue de Monceau à Paris pour une fourniture de goudron brut pour une somme totale de 7 200 francs pour les voies vicinales.

La loi du 29 novembre 1932, déclare que le Président Paul Doumer à bien mérité de la Patrie. Le conseil municipal après délibération adopte en août la proposition de Monsieur le maire de placer l’effigie du Président dans la salle de la mairie.

Il est demandé au mois d’août, à l’administration des postes, l’installation d’un poste taxiphone à l’extérieur lors de la fermeture du bureau soit de 18h à 8h et de 12h à 14h. La poste fait savoir en septembre,  qu’elle ne peut faute de moyen réaliser cette liaison.

Un poste de secours est placé en septembre chez Monsieur Paret, une plaque indicatrice est placée sur sa maison.

La municipalité sollicite en septembre Monsieur le Préfet, afin d’obtenir un secours à prendre sur le produit du fonds commun des amendes de police correctionnelles pour effectuer des travaux urgents à l’église et à la mairie. Une somme de 500 francs sera allouée à la commune.

Des boîtes en bois entourées de paille sont installées en décembre pour préserver les bornes fontaines pendant les grandes gelées.

La crise économique ayant tendance à continuer, le conseil municipal décide en février 1934 de créer un fonds communal de chômage et demande une subvention départementale et une aide de l’Etat. Ce fonds de chômage sera momentanément supprimé en juin. N’ayant pas de travail à donner aux chômeurs, le conseil décide en juillet de rouvrir la caisse, après approbation de Monsieur le Préfet.

Lors de la séance du 19 mai 1934, Monsieur Auguste Forestier ayant obtenu la majorité absolu au 1er tour est proclamé maire, mais ce dernier refuse, ainsi que Monsieur André Moinard pour raison de santé. Monsieur Forestier sera élu maire de la commune le 1er juin 1934.

Sur proposition de Monsieur Jean Lafenetre, la commission des travaux est chargée en juin d’examiner la possibilité de nettoyer les rues en les arrosant, en se servant des bouches d’incendie. La société Eau et Assainissement offre de fournir gratuitement l’eau nécessaire le samedi.

Il est demandé en janvier 1935 à Monsieur Chatriot, cantonnier, de bien vouloir balayer de bonne heure les rues du village, par temps de neige quitte à prendre son repos le soir ou le lendemain.

Des branches des arbres qui bordent la route nationale sont souvent brisées par le vent et tombent sur la chaussée, risquant de causer des accidents graves. La municipalité se verra donc dans la nécessité d’abattre ces arbres. La vente de ces derniers se fera au profit de la commune. Monsieur Vermant en sera l’acquéreur.

Le 17 mai, nouvelle élection des conseillers municipaux à la suite de la démission de six d’entre eux.

Monsieur Bonnefois est autorisé en mai à déposer du bois sur les chemins ruraux. Il s’engage a ne pas gêner la circulation et à donner 10 m3 de bois environ aux indigents de la commune.

Sur instruction de Monsieur le Préfet, concernant un abaissement du prix de la vie, le maire s’engage le 10 août à prévenir les commerçants du pays.

Aucun  des chemins ruraux n’étant désigné par une pancarte, le conseil municipal décide en septembre de faire le nécessaire, de même  pour les poteaux indicateurs de la route nationale. Les Etablissements Renault fourniront en novembre quatre panneaux.

La municipalité accepte en décembre 1935 de faire partie du syndicat intercommunal pour la défense des intérêts des usagers du gaz.

Démolition en février 1936 de l’immeuble Tardif jusqu’à une hauteur de 2 mètres, les murs seront recouverts de tuiles plates. Monsieur Froger s’engage a effectuer les travaux pour une somme de 1 000 francs tout compris et à terminer les travaux avant le 1er mai.

Le projet de morcellement du « Champ Garni » ne répond a aucun besoin de la localité de La Queue en Brie, agglomération exclusivement rurale, dépourvue de tout centre industriel pour lequel pourrait être envisagé la création de jardins ouvriers. Le conseil municipal ne donnera pas un avis favorable.

Election le 10 mai 1936 de Jean Lafenetre comme maire. Le curage du ru et l’enlèvement des boues sont effectués par Monsieur Froger pour une somme forfaitaire de 2 600 francs. Les chômeurs seront occupés à casser les pierres rue de Lagny.

Sur la demande du président du lotissement de la « Fontaine des Bordes », il est demandé à l’administration des PTT l’installation d’une boîte aux lettres dans le lotissement. Il est décidé également de fournir  de l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de cinq lampes d’éclairage public.

Une lettre recommandée est envoyée en janvier 1937, à Monsieur Gianni, le mettant en demeure de remettre en état l’avenue des Bordes à l’entrée de son chantier de la carrière dans un délai d’un mois.

Remplacement en mai des poteaux indiquant la vitesse maximum dans la traversée du village par d’autres avec les indications vitesse autorisée 40 km/h et défense de doubler.

Le poste de garde champêtre est supprimé dans la commune le 31 juillet 1937. Le titulaire Monsieur Philippe Louis est nommé dans la police d’Etat. Considérant qu’il est important de le remplacer, le conseil municipal crée l’emploi d’appariteur non assermenté.

Construction en mars 1938 pour les pompiers, d’un portique en fer à deux étages avec garde fou pour une dépense approximative de 1 500 francs.

Un marché de gré à gré est passé en avril pour la construction d’un poste de pompier et de police rue du Four. La pompe à bras et les accessoires sont remisés chez un particulier. La route nationale étant très fréquentée, il devient indispensable de construire une petit refuge pour abriter la nuit les passants sans ressource. Commune rurale de 478 habitants, ayant contracté plusieurs emprunts onéreux pour la remise en état des routes et la construction de l’école, elle sollicite une subvention du département.

Le projet de la mairie-école, repris en novembre 1939, aboutit finalement en 1938. L’école Jean Jaurès, construite à côté de la mairie-école, se compose de 4 classes et 2 logements de fonction ; elle est inaugurée en octobre.

Une souscription publique est lancée en janvier 1939 pour l’achat d’une motopompe. Les voies du lotissement de « La Fontaine des Bordes » sont classées le 28 janvier 1939 dans la voirie urbaine.

Un taxiphone est installé à l’extérieur du bureau de poste le 21 avril 1939, afin que le public puisse téléphoner pendant les heures de fermetures du bureau et notamment en cas de demande de secours. La commune s’engage à supporter les frais d’éclairage du poste et sa lanterne de signalisation.

 

Bernard Thomas

 

 

Mise à jour : Avril 2014

    

 

 

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