L’ENTRE
DEUX GUERRES
Une
indemnité de 200 francs est votée
en 1919 en faveur de Monsieur Sauvage, conseiller
municipal de Pontault-Combault pour les
services rendus au secrétariat de
la mairie de La Queue en Brie pendant la
guerre.
Le
10 décembre 1919, installation des
nouveaux conseillers municipaux, Monsieur
Jules Pasquier est élu maire.
Reprise
du traité d’éclairage électrique
auprès de la Compagnie du Sud Lumière.
Trois lampes seront installées provisoirement
pour l’éclairage des rues de la commune.
En
mars, l’instituteur demande la mixité
des écoles. Le conseil municipal
est favorable à cette demande. Cette
requête n’interviendra que beaucoup
plus tard en 1968.
Le
conseil municipal décide en mai 1920,
que la manœuvre de la pompe à bras
pour lutter contre les incendies se fera
le premier dimanche du mois en présence
d’une commission. Achat de trois bières
qui seront déposées dans le
bâtiment de la pompe.
Pour
donner satisfaction à certaines réclamations,
le conseil décide que les affiches
de l’autorité et les décisions
du conseil municipal devront être
collées conformément aux règlements
à la mairie, sur la grande Route
et aux Bordes.
A
l’occasion du cinquantenaire de la République,
une remise de diplômes aux familles
des militaires décédés
pendant le cours des hostilités a
lieu à la mairie. Cette manifestation
sera suivie d’un dépôt d’une
gerbe au cimetière sur la tombe des
militaires « Morts pour la France
».
Il
est décidé que lors du retour
des corps des militaires Morts pour la France,
une délégation sera désignée
pour recevoir les corps à la gare
et accompagner les familles. Le conseil
municipal se joindra aux familles pour inviter
la population a assister aux obsèques,
la commune assurera si besoin est, les frais
d’impression des lettres de faire part.
Monsieur
Morel d’Arleux, demande en mai 1921 le scellement
d’un fer en U sur la tour, qui permettra
d’arborer le pavillon les jours de fêtes
a un endroit d’où on pourra l’apercevoir
des alentours.
A
la suite de certaines observations des membres
du conseil municipal au sujet des services
dont est chargé le garde champêtre,
il est décidé de pourvoir
à son remplacement. A cet effet,
une lettre est adressée à
l'office départementale des mutilés.
Fermeture
de la fontaine et pose d’une pompe. Une
étude est entreprise pour déterminer
l’origine des eaux de celle-ci.
Profitant
des fêtes de la Toussaint, le conseil
municipal annonce qu’une souscription est
ouverte pour ériger un monument aux
Morts. Un comité est créé
afin de recueillir les fonds de cette
souscription.
Le
tarif proposé en mai 1922 par l’administration
des PTT étant inacceptable pour les
services qu’il peut rendre, le conseil municipal
décide de ne pas maintenir à
dater du 1er juillet, les heures d’ouverture
de 12h à 14h.
Afin
d’agrandir le cimetière, Monsieur
Morel d’Arleux fait part au conseil municipal
qu’il a l’intention de faire don à
la commune d’un terrain contigu au cimetière
à condition que le monument aux Morts
soit érigé sur l’emplacement
du caveau des soldats Morts pour la France
et qu’il lui soit réservé
dans le terrain dont il fait don un emplacement
destiné à la sépulture
de sa famille, face au dit monument.
Le
maire Jules Pasquier, pour des raisons de
santé donne sa démission le
9 juillet. Il reste en charge de l’expédition
des affaires courantes jusqu’à l’élection
de son successeur.
Des
plaques indicatrices transversales sont
apposées en juillet à l’entrée
de la commune en remplacement des poteaux
indicateurs devenus inutiles par suite de
l’accroissement de la vitesse des automobiles.
Le
directeur de la Société des
transports Automobile demande l’autorisation
d’embaucher le garde champêtre, M..
Henry Desobeau, afin de remplacer
le conducteur Monsieur Forestier pendant
les vacances ou en cas d’empêchement.
Le conseil donne son accord, mais seulement
occasionnellement en cas d’urgence et non
pendant les absences du conducteur.
Le
monument aux Morts de la guerre de 1914-1918,
fut inauguré par une importante cérémonie
le 28 octobre 1923, place de la Tour, sous
la présidence de Monsieur Reibel
député de Seine et Oise, ministre
des régions libérées.
Le
Préfet demande en novembre
1923 aux communes de Seine et Oise de venir
au secours des régions libérées.
La commune regrette de ne pouvoir participer
aux dommages de guerre, les dépenses
communales ayant fortement augmenté,
alors que les recettes ne suivent pas la
même progression. Elle est obligée
de recourir à l’emprunt pour subvenir
à ses dépenses.
Acquisition
en février 1924, du cinéma
scolaire. Une somme de 1 380 francs sera
versée à la Caisse des écoles
à titre de subvention pour le paiement
de l’appareil acheté.
En
avril, la municipalité estimant que
l’établissement d’un service de distribution
d’énergie électrique dans
la commune constitue une amélioration
de première utilité, approuve
à l’unanimité les proposition
de la Société Sud Lumière.
La commune n’ayant aucune ressource disponible
pour la réalisation du projet doit
recourir à un emprunt de 78 310 francs
auprès du Crédit Foncier de
France à un taux de7,75% remboursable
sur trente ans.
Afin
de permettre aux habitants du lotissement
de la Fontaine des Bordes de venir plus
facilement s’approvisionner dans la commune,
il est décidé de faire établir
un sentier d’un mètre de large sur
le côté du chemin des Bordes.
Lucien
Morel d’Arleux informe le conseil municipal
en août 1924, qu’il a loué
pour six ans à MonsieurGianni Rizziero,
sa carrière du chemin des Bordes.
Dans le bail, il est stipulé qu’une
redevance de 0,50 franc par mètre
cube extrait sera versée au profit
de la commune.
La
société du Golf d’Ormesson
loue en 1925 tous les terrains bordant les
deux côtés du chemin menant
d’Ormesson à La Queue en Brie. La
commune d’Ormesson autorise à fermer
le chemin au deux extrémités
par des portes. Etant donné que la
suppression du chemin peut avoir pour la
commune quelques inconvénients, la
société propose qu’en contre
partie de l’assentiment pour la réalisation
de ce projet, une subvention de 500 francs
soit versée au bureau de bienfaisance
des deux communes pendant toute la durée
qu’elle jouira de ce chemin. Les travailleurs
de La Queue en ou d’Ormesson qui auraient
à se rendre d’une commune à
l’autre par le chemin, seront munis à
cet effet, d’une carte délivrée
par la société pour le droit
de passage.
Une
subvention annuelle de 20 francs est votée
pour l’entrée des mutilés
du travail dans les écoles et autres
institutions assurant la rééducation
professionnelle des mutilés et réformés
de la guerre.
Le
directeur des postes et télégraphes
de Seine et Oise, demande le 23 avril 1925,
que la commune dote de l’éclairage
électrique le bureau et l’appartement
du receveur. La commune n’étant pas
propriétaire de l’immeuble, aucune
suite ne sera donnée à cette
demande.
Installation
du conseil municipal et élection
du maire Remy Carré à la majorité
absolue. Messieurs Léon Ponal et
Louis Pesson son respectivement 1er et 2ème
adjoints.
Dans
le courant de l’année, il est procédé
à la construction d’un préau
à l’école et à la réfection
de la Grande Rue du village depuis la rue
Fourrée jusqu’à la route de
Paris. Le facteur communal Rivière
est tué par une automobile.
La
société Pathé Cinéma
demande en janvier 1926, l’autorisation
d’installer sur le territoire de la commune
un dépôt de déchets
de celluloid provenant de vieux films. Le
conseil municipal émet un avis favorable,
le site retenu se trouve à la sortie
de la commune route de Villiers. Aujourd’hui
un lotissement pavillonnaire construit sur
le même emplacement porte le nom de
Pathé.
Lors
de l’ouverture de l’hôpital de Villeneuve
Saint Georges en 1926, le conseil municipal
demande en février à Monsieurle
Préfet le rattachement à cet
hôpital au lieu de celui de Corbeil
plus éloigné.
Suite
à une lettre du Préfet en
date du 7 mai 1926, en faveur des invalides
de la grande guerre et de leur maison de
retraite de « Ville Lebrun »,
le conseil municipal vote une somme de 25
francs à titre de subvention à
l’œuvre.
Dans
le courant de l’année 1926, il sera
procédé à des réparations
au toit de la mairie, au presbytère,
au clocher de l’église et à
la sacristie. Pour les chemins, réfection
de la Grande Rue, goudronnage de la côte
(mairie et église) et drainage route
du Plessis Trévise.
Les
eaux étant hautes, le conseil municipal
décide en 1927, d’ajourner momentanément
le curage de l’abreuvoir. Les travaux seront
réalisés l’année suivante.
Monsieur
Rameau, fondé de pouvoirs de Mme
Hurtret propriétaire du lotissement
des Bordes demande en 1928, que la commune
participe à l’empierrement du chemin
n° 1. Celle-ci ne peut accepter cette
proposition faute de fonds nécessaires.
Messieurs
Pincet et Caillot, ingénieurs de
la Société Française
de la distribution d’eau, 25, rue Pasquier
à Paris, rendent compte en juillet
1928 que l’eau de la fontaine est pure et
qu’elle peut être livrée à
la consommation. Ces messieurs s’engagent
à faire une canalisation pour recevoir
les eaux destinées à alimenter
la commune moyennant la participation de
35 000 francs de celle-ci et devra en outre
verser ce qu’elle touchera du « Parc
naturel » et du département.
La concession serait accordée pour
quarante ans, le prix du mètre cube
étant fixé à 2 francs
pour les habitants avec une réduction
de 50% pour les besoins communaux jusqu’à
concurrence de 7 300 m3 par an. Le surplus
serait payé aux taux ordinaire avec
10% de rabais. La compagnie des eaux livrera
gratuitement 5 m3 par jour pour les besoins
du lavoir.
Monsieur
Pasquier est remercié pour avoir
fait établir à ses frais une
clôture entre le lavoir communal et
la maison de la poste qui est indispensable
pour le maintien de la propreté et
aussi à cause de la proximité
du Morbras très dangereux à
cet endroit pour les enfants. Les trois
arbres de l’abreuvoir sont abattus
la même année.
Le
contrat d’adduction d’eau est signé
le 3 janvier 1929. L’eau provient d’un puits
creusé à une profondeur de
45 m environ sur un terrain de 495 m²
offert par Monsieur Lucien Morel d’Arleux,
au lieu dit « Le Pré de la
Fontaine ». La SEA (Société
Eaux et Assainissement), construit à
ses frais une usine élévatrice
qui refoulera l’eau dans un réservoir
situé sur le point le plus haut de
la commune. De ce réservoir partira
une canalisation alimentant avec l’aide
de quelques conduites secondaires les différents
point de la commune.
Une
enquête d’utilité publique
est lancée en février 1930,
elle concerne les travaux à entreprendre
dans la commune pour son alimentation en
eau potable. Aucune observation ne sera
présentée au cours de cette
enquête.
Sur
proposition de Monsieur le Maire et sur
invitation du Sous Préfet, le conseil
municipal vote une subvention de 150
francs en faveur des sinistrés du
midi.
Mise
en service le 15 septembre 1930, de la distribution
d’eau potable par la société
Eaux et Assainissement à la
condition que la dite société
établisse le branchement d’eau à
l’école, le presbytère et
dans la cours communes existantes. La consommation
des quatre bornes fontaines est fixée
à 2 m3 par jour et par borne.
L’architecte
expert Louis Chevalier Brunessaux, désigné
par ordonnance de Monsieur le juge de paix
du canton de Boissy-Saint-Léger en
date du 10 octobre 1930, informe en décembre
le conseil municipal que les parties des
immeubles de Mme Fleurier situées
dans la rue du Four sont en ruines. Un arrêté
municipal interdit la circulation des voitures
dans la rue du Four, les trépidations
produites pouvant occasionner l’effondrement
des immeubles et compromettre la sécurité
publique. La circulation des piétons
s’effectuera sur le trottoir côté
des pairs face à la propriété.
En
1931, la population composée de 562
habitants est répartie dans deux
hameaux principaux. La commune possédant
une pompe à bras, le conseil municipal
décide de réorganiser le corps
des sapeurs-pompiers. Par arrêté
préfectoral en date du 8 février
1932, une subdivision de sapeurs-pompiers
est créé avec un effectif
de 12 hommes, sous la direction du sous
lieutenant Henry Forger, entrepreneur à
La Queue en Brie. Installation la même
année d’un portique d’entraînement
place de la Tour.
Réfection
de la rue de Lagny pour une somme de 22
000 francs. Mr Robert Boca propose en mars
un service d’ambulance automobile. Le projet
n’aura pas de suite, le montant de la prestation
étant trop élevé.
Cessions
de terrains pour le forage du puits et élévation
du réservoir au Pré de la
Fontaine pour 320,16 francs et un second
pour 937,50 francs. L’acte de vente signé
par MonsieurLucien Morel d’Arleux ramène
le prix des deux terrains à 1 000
francs, cette somme sera reversée
en forme de don à la commune.
Il
est décidé de renouveler en
août la location du terrain du lavoir
à Monsieur Pasquier, aux mêmes
conditions qu’au 26 août 1925 pour
une période de 10 ans pour un loyer
annuel de 1 franc. Monsieur Pasquier devra
maintenir la clôture existante entre
le lavoir communal et sa propriété
en bordure de la Grande Rue. Ce dernier
devra déposer à la mairie
une clé de la grille clôturant
le terrain loué pour permettre le
libre accès au maire et aux employés
communaux.
Monsieur
Exertier est chargé à partir
du 5 septembre de l’enlèvement des
ordures tous les quinze jours, le samedi
matin à partir de 7h30 pour le prix
forfaitaire de 900 francs payable en deux
versements. En cas de résiliation
du contrat, le concessionnaire s’engage
à verser la somme de 200 francs qui
sera répartie à la caisse
des écoles et au bureau de bienfaisance.
En
janvier 1932, Monsieur le Maire rend compte
des efforts faits pour la vie chère
par messieurs Laniaud boucher et Foucher
charcutier pour la baisse du prix de la
viande.
Les
producteurs de lait sont invités
également à baisser leur prix
de vente du litre de lait. Monsieur Jacques
Morel d’Arleux montre l’exemple en baissant
sont prix de vente du litre de lait à
10 centimes.
Constitution
en février 1932, d’un syndicat de
communes en vue des études d’un réseau
de distribution de gaz. Les localités
de Cevry, Gretz, Ozoir la Ferrière,
Roissy, Pontault-Combault et La Queue en
Brie seront desservies par un réseau
basse pression, alimenté par l’usine
de Corbeil aboutissant au gazomètre
de 2 000 m3 à Pontault. Le Préfet
donnera son accord par arrêté
en date du 8 septembre 1932.
Monsieur
Deburcey est engagé en avril comme
secrétaire de mairie.
Certains
acacias sont morts rue de Lagny, ils seront
remplacés par des tilleuls au mois
d’octobre 1933.
Lorsqu’un
décès se produit aux extrémités
de la commune, soit à Champlain ou
aux Bordes, on doit recourir à des
moyens de fortunes. Il est peu décent
de transporter un corps soit dans une voiture
à bras, voire même dans un
tombereau. Adversaire résolu de confier
le monopole à une société
de pompes funèbres, la municipalité
met à l’étude le 5 mars 1933,
le projet d’achat d’un corbillard. Elle
s’adresse alors au maire de Vert le Grand
afin d’obtenir des explications sur l’organisation
de ce service dans sa commune. Le projet
n’aura pas de suite. Après examen
le transport des corps est confié
en mai à Monsieur Clairambeau. Le
tarif des porteurs est fixé à
15 francs.
Le
préfet fait part en avril que les
cars Citroën effectuant la ligne Paris
à Nogent/Seine prévoient trois
arrêts sur la commune, Pince Vent,
Croix Saint Nicolas et le café des
sports.
Le
conseil municipal décide au mois
d’avril de mettre une taxe d'habitation
au taux de 2%. Goudronnage au mois de mai
de la Grande Rue et de la rue de Lagny.
Le
chemin rural dit « Voirie des grands
clos » est barré par des propriétaires
à un endroit de son parcours, ce
qui prive la commune de la jouissance de
circulation. Ces faits sont très
rapidement constatés par maître
Jacquemin, huissier à Boissy, le
5 mai 1933.
La
maison de René Strauss, 5 rue Théodore
de Bouville à Paris, offre aux municipalités
du machefer à titre gratuit à
prendre soit à Ivry sur camion, soit
à Romainville sur wagon.
Un
marché de gré à gré
est passé au mois de mai avec la
société Fusion des gaz, 12
rue de Monceau à Paris pour une fourniture
de goudron brut pour une somme totale de
7 200 francs pour les voies vicinales.
La
loi du 29 novembre 1932, déclare
que le Président Paul Doumer à
bien mérité de la Patrie.
Le conseil municipal après délibération
adopte en août la proposition de Monsieur
le maire de placer l’effigie du Président
dans la salle de la mairie.
Il
est demandé au mois d’août,
à l’administration des postes, l’installation
d’un poste taxiphone à l’extérieur
lors de la fermeture du bureau soit de 18h
à 8h et de 12h à 14h. La poste
fait savoir en septembre, qu’elle
ne peut faute de moyen réaliser cette
liaison.
Un
poste de secours est placé en septembre
chez Monsieur Paret, une plaque indicatrice
est placée sur sa maison.
La
municipalité sollicite en septembre
Monsieur le Préfet, afin d’obtenir
un secours à prendre sur le produit
du fonds commun des amendes de police correctionnelles
pour effectuer des travaux urgents à
l’église et à la mairie. Une
somme de 500 francs sera allouée
à la commune.
Des
boîtes en bois entourées de
paille sont installées en décembre
pour préserver les bornes fontaines
pendant les grandes gelées.
La
crise économique ayant tendance à
continuer, le conseil municipal décide
en février 1934 de créer un
fonds communal de chômage et demande
une subvention départementale et
une aide de l’Etat. Ce fonds de chômage
sera momentanément supprimé
en juin. N’ayant pas de travail à
donner aux chômeurs, le conseil décide
en juillet de rouvrir la caisse, après
approbation de Monsieur le Préfet.
Lors
de la séance du 19 mai 1934, Monsieur
Auguste Forestier ayant obtenu la majorité
absolu au 1er tour est proclamé maire,
mais ce dernier refuse, ainsi que Monsieur
André Moinard pour raison de santé.
Monsieur Forestier sera élu maire
de la commune le 1er juin 1934.
Sur
proposition de Monsieur Jean Lafenetre,
la commission des travaux est chargée
en juin d’examiner la possibilité
de nettoyer les rues en les arrosant, en
se servant des bouches d’incendie. La société
Eau et Assainissement offre de fournir gratuitement
l’eau nécessaire le samedi.
Il
est demandé en janvier 1935 à
Monsieur Chatriot, cantonnier, de bien vouloir
balayer de bonne heure les rues du village,
par temps de neige quitte à prendre
son repos le soir ou le lendemain.
Des
branches des arbres qui bordent la route
nationale sont souvent brisées par
le vent et tombent sur la chaussée,
risquant de causer des accidents graves.
La municipalité se verra donc dans
la nécessité d’abattre ces
arbres. La vente de ces derniers se fera
au profit de la commune. Monsieur Vermant
en sera l’acquéreur.
Le
17 mai, nouvelle élection des conseillers
municipaux à la suite de la démission
de six d’entre eux.
Monsieur
Bonnefois est autorisé en mai à
déposer du bois sur les chemins ruraux.
Il s’engage a ne pas gêner la circulation
et à donner 10 m3 de bois environ
aux indigents de la commune.
Sur
instruction de Monsieur le Préfet,
concernant un abaissement du prix de la
vie, le maire s’engage le 10 août
à prévenir les commerçants
du pays.
Aucun
des chemins ruraux n’étant
désigné par une pancarte,
le conseil municipal décide en septembre
de faire le nécessaire, de même
pour les poteaux indicateurs de la
route nationale. Les Etablissements Renault
fourniront en novembre quatre panneaux.
La
municipalité accepte en décembre
1935 de faire partie du syndicat intercommunal
pour la défense des intérêts
des usagers du gaz.
Démolition
en février 1936 de l’immeuble Tardif
jusqu’à une hauteur de 2 mètres,
les murs seront recouverts de tuiles plates.
Monsieur Froger s’engage a effectuer les
travaux pour une somme de 1 000 francs tout
compris et à terminer les travaux
avant le 1er mai.
Le
projet de morcellement du « Champ
Garni » ne répond a aucun besoin
de la localité de La Queue en Brie,
agglomération exclusivement rurale,
dépourvue de tout centre industriel
pour lequel pourrait être envisagé
la création de jardins ouvriers.
Le conseil municipal ne donnera pas un avis
favorable.
Election
le 10 mai 1936 de Jean Lafenetre comme maire.
Le curage du ru et l’enlèvement des
boues sont effectués par Monsieur
Froger pour une somme forfaitaire de 2 600
francs. Les chômeurs seront occupés
à casser les pierres rue de Lagny.
Sur
la demande du président du lotissement
de la « Fontaine des Bordes »,
il est demandé à l’administration
des PTT l’installation d’une boîte
aux lettres dans le lotissement. Il est
décidé également de
fournir de l’énergie électrique
nécessaire au fonctionnement de cinq
lampes d’éclairage public.
Une
lettre recommandée est envoyée
en janvier 1937, à Monsieur Gianni,
le mettant en demeure de remettre en état
l’avenue des Bordes à l’entrée
de son chantier de la carrière dans
un délai d’un mois.
Remplacement
en mai des poteaux indiquant la vitesse
maximum dans la traversée du village
par d’autres avec les indications vitesse
autorisée 40 km/h et défense
de doubler.
Le
poste de garde champêtre est supprimé
dans la commune le 31 juillet 1937. Le titulaire
Monsieur Philippe Louis est nommé
dans la police d’Etat. Considérant
qu’il est important de le remplacer, le
conseil municipal crée l’emploi d’appariteur
non assermenté.
Construction
en mars 1938 pour les pompiers, d’un portique
en fer à deux étages avec
garde fou pour une dépense approximative
de 1 500 francs.
Un
marché de gré à gré
est passé en avril pour la construction
d’un poste de pompier et de police rue du
Four. La pompe à bras et les accessoires
sont remisés chez un particulier.
La route nationale étant très
fréquentée, il devient indispensable
de construire une petit refuge pour abriter
la nuit les passants sans ressource. Commune
rurale de 478 habitants, ayant contracté
plusieurs emprunts onéreux pour la
remise en état des routes et la construction
de l’école, elle sollicite une subvention
du département.
Le
projet de la mairie-école, repris
en novembre 1939, aboutit finalement en
1938. L’école Jean Jaurès,
construite à côté de
la mairie-école, se compose de 4
classes et 2 logements de fonction ; elle
est inaugurée en octobre.
Une
souscription publique est lancée
en janvier 1939 pour l’achat d’une motopompe.
Les voies du lotissement de « La Fontaine
des Bordes » sont classées
le 28 janvier 1939 dans la voirie urbaine.
Un
taxiphone est installé à l’extérieur
du bureau de poste le 21 avril 1939, afin
que le public puisse téléphoner
pendant les heures de fermetures du bureau
et notamment en cas de demande de secours.
La commune s’engage à supporter les
frais d’éclairage du poste et sa
lanterne de signalisation.
Monsieur
Morel d’Arleux, demande en mai 1921 le scellement
d’un fer en U sur la tour, qui permettra
d’arborer le pavillon les jours de fêtes
a un endroit d’où on pourra l’apercevoir
des alentours.
A
la suite de certaines observations des membres
du conseil municipal au sujet des services
dont est chargé le garde champêtre,
il est décidé de pourvoir
à son remplacement. A cet effet,
une lettre est adressée à
l'office départementale des mutilés.
Fermeture
de la fontaine et pose d’une pompe. Une
étude est entreprise pour déterminer
l’origine des eaux de celle-ci.
Profitant
des fêtes de la Toussaint, le conseil
municipal annonce qu’une souscription est
ouverte pour ériger un monument aux
Morts. Un comité est créé
afin de recueillir les fonds de cette
souscription.
Le
tarif proposé en mai 1922 par l’administration
des PTT étant inacceptable pour les
services qu’il peut rendre, le conseil municipal
décide de ne pas maintenir à
dater du 1er juillet, les heures d’ouverture
de 12h à 14h.
Afin
d’agrandir le cimetière, Monsieur
Morel d’Arleux fait part au conseil municipal
qu’il a l’intention de faire don à
la commune d’un terrain contigu au cimetière
à condition que le monument aux Morts
soit érigé sur l’emplacement
du caveau des soldats Morts pour la France
et qu’il lui soit réservé
dans le terrain dont il fait don un emplacement
destiné à la sépulture
de sa famille, face au dit monument.
Le
maire Jules Pasquier, pour des raisons de
santé donne sa démission le
9 juillet. Il reste en charge de l’expédition
des affaires courantes jusqu’à l’élection
de son successeur.
Des
plaques indicatrices transversales sont
apposées en juillet à l’entrée
de la commune en remplacement des poteaux
indicateurs devenus inutiles par suite de
l’accroissement de la vitesse des automobiles.
Le
directeur de la Société des
transports Automobile demande l’autorisation
d’embaucher le garde champêtre, M..
Henry Desobeau, afin de remplacer
le conducteur Monsieur Forestier pendant
les vacances ou en cas d’empêchement.
Le conseil donne son accord, mais seulement
occasionnellement en cas d’urgence et non
pendant les absences du conducteur.
Le
monument aux Morts de la guerre de 1914-1918,
fut inauguré par une importante cérémonie
le 28 octobre 1923, place de la Tour, sous
la présidence de Monsieur Reibel
député de Seine et Oise, ministre
des régions libérées.
Le
Préfet demande en novembre
1923 aux communes de Seine et Oise de venir
au secours des régions libérées.
La commune regrette de ne pouvoir participer
aux dommages de guerre, les dépenses
communales ayant fortement augmenté,
alors que les recettes ne suivent pas la
même progression. Elle est obligée
de recourir à l’emprunt pour subvenir
à ses dépenses.
Acquisition
en février 1924, du cinéma
scolaire. Une somme de 1 380 francs sera
versée à la Caisse des écoles
à titre de subvention pour le paiement
de l’appareil acheté.
En
avril, la municipalité estimant que
l’établissement d’un service de distribution
d’énergie électrique dans
la commune constitue une amélioration
de première utilité, approuve
à l’unanimité les proposition
de la Société Sud Lumière.
La commune n’ayant aucune ressource disponible
pour la réalisation du projet doit
recourir à un emprunt de 78 310 francs
auprès du Crédit Foncier de
France à un taux de7,75% remboursable
sur trente ans.
Afin
de permettre aux habitants du lotissement
de la Fontaine des Bordes de venir plus
facilement s’approvisionner dans la commune,
il est décidé de faire établir
un sentier d’un mètre de large sur
le côté du chemin des Bordes.
Lucien
Morel d’Arleux informe le conseil municipal
en août 1924, qu’il a loué
pour six ans à MonsieurGianni Rizziero,
sa carrière du chemin des Bordes.
Dans le bail, il est stipulé qu’une
redevance de 0,50 franc par mètre
cube extrait sera versée au profit
de la commune.
La
société du Golf d’Ormesson
loue en 1925 tous les terrains bordant les
deux côtés du chemin menant
d’Ormesson à La Queue en Brie. La
commune d’Ormesson autorise à fermer
le chemin au deux extrémités
par des portes. Etant donné que la
suppression du chemin peut avoir pour la
commune quelques inconvénients, la
société propose qu’en contre
partie de l’assentiment pour la réalisation
de ce projet, une subvention de 500 francs
soit versée au bureau de bienfaisance
des deux communes pendant toute la durée
qu’elle jouira de ce chemin. Les travailleurs
de La Queue en ou d’Ormesson qui auraient
à se rendre d’une commune à
l’autre par le chemin, seront munis à
cet effet, d’une carte délivrée
par la société pour le droit
de passage.
Une
subvention annuelle de 20 francs est votée
pour l’entrée des mutilés
du travail dans les écoles et autres
institutions assurant la rééducation
professionnelle des mutilés et réformés
de la guerre.
Le
directeur des postes et télégraphes
de Seine et Oise, demande le 23 avril 1925,
que la commune dote de l’éclairage
électrique le bureau et l’appartement
du receveur. La commune n’étant pas
propriétaire de l’immeuble, aucune
suite ne sera donnée à cette
demande.
Installation
du conseil municipal et élection
du maire Remy Carré à la majorité
absolue. Messieurs Léon Ponal et
Louis Pesson son respectivement 1er et 2ème
adjoints.
Dans
le courant de l’année, il est procédé
à la construction d’un préau
à l’école et à la réfection
de la Grande Rue du village depuis la rue
Fourrée jusqu’à la route de
Paris. Le facteur communal Rivière
est tué par une automobile.
La
société Pathé Cinéma
demande en janvier 1926, l’autorisation
d’installer sur le territoire de la commune
un dépôt de déchets
de celluloid provenant de vieux films. Le
conseil municipal émet un avis favorable,
le site retenu se trouve à la sortie
de la commune route de Villiers. Aujourd’hui
un lotissement pavillonnaire construit sur
le même emplacement porte le nom de
Pathé.
Lors
de l’ouverture de l’hôpital de Villeneuve
Saint Georges en 1926, le conseil municipal
demande en février à Monsieurle
Préfet le rattachement à cet
hôpital au lieu de celui de Corbeil
plus éloigné.
Suite
à une lettre du Préfet en
date du 7 mai 1926, en faveur des invalides
de la grande guerre et de leur maison de
retraite de « Ville Lebrun »,
le conseil municipal vote une somme de 25
francs à titre de subvention à
l’œuvre.
Dans
le courant de l’année 1926, il sera
procédé à des réparations
au toit de la mairie, au presbytère,
au clocher de l’église et à
la sacristie. Pour les chemins, réfection
de la Grande Rue, goudronnage de la côte
(mairie et église) et drainage route
du Plessis Trévise.
Les
eaux étant hautes, le conseil municipal
décide en 1927, d’ajourner momentanément
le curage de l’abreuvoir. Les travaux seront
réalisés l’année suivante.
Monsieur
Rameau,
fondé de pouvoirs de Mme Hurtret
propriétaire du lotissement des Bordes
demande en 1928, que la commune participe
à l’empierrement du chemin n°
1. Celle-ci ne peut accepter cette proposition
faute de fonds nécessaires.
Messieurs
Pincet et Caillot, ingénieurs de
la Société Française
de la distribution d’eau, 25, rue Pasquier
à Paris, rendent compte en juillet
1928 que l’eau de la fontaine est pure et
qu’elle peut être livrée à
la consommation. Ces messieurs s’engagent
à faire une canalisation pour recevoir
les eaux destinées à alimenter
la commune moyennant la participation de
35 000 francs de celle-ci et devra en outre
verser ce qu’elle touchera du « Parc
naturel » et du département.
La concession serait accordée pour
quarante ans, le prix du mètre cube
étant fixé à 2 francs
pour les habitants avec une réduction
de 50% pour les besoins communaux jusqu’à
concurrence de 7 300 m3 par an. Le surplus
serait payé aux taux ordinaire avec
10% de rabais. La compagnie des eaux livrera
gratuitement 5 m3 par jour pour les besoins
du lavoir.
Monsieur
Pasquier est remercié pour avoir
fait établir à ses frais une
clôture entre le lavoir communal et
la maison de la poste qui est indispensable
pour le maintien de la propreté et
aussi à cause de la proximité
du Morbras très dangereux à
cet endroit pour les enfants. Les trois
arbres de l’abreuvoir sont abattus
la même année.
Le
contrat d’adduction d’eau est signé
le 3 janvier 1929. L’eau provient d’un puits
creusé à une profondeur de
45 m environ sur un terrain de 495 m²
offert par Monsieur Lucien Morel d’Arleux,
au lieu dit « Le Pré de la
Fontaine ». La SEA (Société
Eaux et Assainissement), construit à
ses frais une usine élévatrice
qui refoulera l’eau dans un réservoir
situé sur le point le plus haut de
la commune. De ce réservoir partira
une canalisation alimentant avec l’aide
de quelques conduites secondaires les différents
point de la commune.
Une
enquête d’utilité publique
est lancée en février 1930,
elle concerne les travaux à entreprendre
dans la commune pour son alimentation en
eau potable. Aucune observation ne sera
présentée au cours de cette
enquête.
Sur
proposition de Monsieur le Maire et sur
invitation du Sous Préfet, le conseil
municipal vote une subvention de 150
francs en faveur des sinistrés du
midi.
Mise
en service le 15 septembre 1930, de la distribution
d’eau potable par la société
Eaux et Assainissement à la
condition que la dite société
établisse le branchement d’eau à
l’école, le presbytère et
dans la cours communes existantes. La consommation
des quatre bornes fontaines est fixée
à 2 m3 par jour et par borne.
L’architecte
expert Louis Chevalier Brunessaux, désigné
par ordonnance de Monsieur le juge de paix
du canton de Boissy-Saint-Léger en
date du 10 octobre 1930, informe en décembre
le conseil municipal que les parties des
immeubles de Mme Fleurier situées
dans la rue du Four sont en ruines. Un arrêté
municipal interdit la circulation des voitures
dans la rue du Four, les trépidations
produites pouvant occasionner l’effondrement
des immeubles et compromettre la sécurité
publique. La circulation des piétons
s’effectuera sur le trottoir côté
des pairs face à la propriété.
En
1931, la population composée de 562
habitants est répartie dans deux
hameaux principaux. La commune possédant
une pompe à bras, le conseil municipal
décide de réorganiser le corps
des sapeurs-pompiers. Par arrêté
préfectoral en date du 8 février
1932, une subdivision de sapeurs-pompiers
est créé avec un effectif
de 12 hommes, sous la direction du sous
lieutenant Henry Forger, entrepreneur à
La Queue en Brie. Installation la même
année d’un portique d’entraînement
place de la Tour.
Réfection
de la rue de Lagny pour une somme de 22
000 francs. Mr Robert Boca propose en mars
un service d’ambulance automobile. Le projet
n’aura pas de suite, le montant de la prestation
étant trop élevé.
Cessions
de terrains pour le forage du puits et élévation
du réservoir au Pré de la
Fontaine pour 320,16 francs et un second
pour 937,50 francs. L’acte de vente signé
par MonsieurLucien Morel d’Arleux ramène
le prix des deux terrains à 1 000
francs, cette somme sera reversée
en forme de don à la commune.
Il
est décidé de renouveler en
août la location du terrain du lavoir
à Monsieur Pasquier, aux mêmes
conditions qu’au 26 août 1925 pour
une période de 10 ans pour un loyer
annuel de 1 franc. Monsieur Pasquier devra
maintenir la clôture existante entre
le lavoir communal et sa propriété
en bordure de la Grande Rue. Ce dernier
devra déposer à la mairie
une clé de la grille clôturant
le terrain loué pour permettre le
libre accès au maire et aux employés
communaux.
Monsieur
Exertier est chargé à partir
du 5 septembre de l’enlèvement des
ordures tous les quinze jours, le samedi
matin à partir de 7h30 pour le prix
forfaitaire de 900 francs payable en deux
versements. En cas de résiliation
du contrat, le concessionnaire s’engage
à verser la somme de 200 francs qui
sera répartie à la caisse
des écoles et au bureau de bienfaisance.
En
janvier 1932, Monsieur le Maire rend compte
des efforts faits pour la vie chère
par messieurs Laniaud boucher et Foucher
charcutier pour la baisse du prix de la
viande.
Les
producteurs de lait sont invités
également à baisser leur prix
de vente du litre de lait. Monsieur Jacques
Morel d’Arleux montre l’exemple en baissant
sont prix de vente du litre de lait à
10 centimes.
Constitution
en février 1932, d’un syndicat de
communes en vue des études d’un réseau
de distribution de gaz. Les localités
de Cevry, Gretz, Ozoir la Ferrière,
Roissy, Pontault-Combault et La Queue en
Brie seront desservies par un réseau
basse pression, alimenté par l’usine
de Corbeil aboutissant au gazomètre
de 2 000 m3 à Pontault. Le Préfet
donnera son accord par arrêté
en date du 8 septembre 1932.
Monsieur
Deburcey est engagé en avril comme
secrétaire de mairie.
Certains
acacias sont morts rue de Lagny, ils seront
remplacés par des tilleuls au mois
d’octobre 1933.
Lorsqu’un
décès se produit aux extrémités
de la commune, soit à Champlain ou
aux Bordes, on doit recourir à des
moyens de fortune. Il est peu décent
de transporter un corps soit dans une voiture
à bras, voire même dans un
tombereau. Adversaire résolu de confier
le monopole à une société
de pompes funèbres, la municipalité
met à l’étude le 5 mars 1933,
le projet d’achat d’un corbillard. Elle
s’adresse alors au maire de Vert le Grand
afin d’obtenir des explications sur l’organisation
de ce service dans sa commune. Le projet
n’aura pas de suite. Après examen
le transport des corps est confié
en mai à Monsieur Clairambeau. Le
tarif des porteurs est fixé à
15 francs.
Le
préfet fait part en avril que les
cars Citroën effectuant la ligne Paris
à Nogent/Seine prévoient trois
arrêts sur la commune, Pince Vent,
Croix Saint Nicolas et le café des
sports.
Le
conseil municipal décide au mois
d’avril de mettre une taxe d'habitation
au taux de 2%. Goudronnage au mois de mai
de la Grande Rue et de la rue de Lagny.
Le
chemin rural dit « Voirie des grands
clos » est barré par des propriétaires
à un endroit de son parcours, ce
qui prive la commune de la jouissance de
circulation. Ces faits sont très
rapidement constatés par maître
Jacquemin, huissier à Boissy, le
5 mai 1933.
La
maison de René Strauss, 5 rue Théodore
de Bouville à Paris, offre aux municipalités
du machefer à titre gratuit à
prendre soit à Ivry sur camion, soit
à Romainville sur wagon.
Un
marché de gré à gré
est passé au mois de mai avec la
société Fusion des gaz, 12
rue de Monceau à Paris pour une fourniture
de goudron brut pour une somme totale de
7 200 francs pour les voies vicinales.
La
loi du 29 novembre 1932, déclare
que le Président Paul Doumer à
bien mérité de la Patrie.
Le conseil municipal après délibération
adopte en août la proposition de Monsieur
le maire de placer l’effigie du Président
dans la salle de la mairie.
Il
est demandé au mois d’août,
à l’administration des postes, l’installation
d’un poste taxiphone à l’extérieur
lors de la fermeture du bureau soit de 18h
à 8h et de 12h à 14h. La poste
fait savoir en septembre, qu’elle
ne peut faute de moyen réaliser cette
liaison.
Un
poste de secours est placé en septembre
chez Monsieur Paret, une plaque indicatrice
est placée sur sa maison.
La
municipalité sollicite en septembre
Monsieur le Préfet, afin d’obtenir
un secours à prendre sur le produit
du fonds commun des amendes de police correctionnelles
pour effectuer des travaux urgents à
l’église et à la mairie. Une
somme de 500 francs sera allouée
à la commune.
Des
boîtes en bois entourées de
paille sont installées en décembre
pour préserver les bornes fontaines
pendant les grandes gelées.
La
crise économique ayant tendance à
continuer, le conseil municipal décide
en février 1934 de créer un
fonds communal de chômage et demande
une subvention départementale et
une aide de l’Etat. Ce fonds de chômage
sera momentanément supprimé
en juin. N’ayant pas de travail à
donner aux chômeurs, le conseil décide
en juillet de rouvrir la caisse, après
approbation de Monsieur le Préfet.
Lors
de la séance du 19 mai 1934, Monsieur
Auguste Forestier ayant obtenu la majorité
absolu au 1er tour est proclamé maire,
mais ce dernier refuse, ainsi que Monsieur
André Moinard pour raison de santé.
Monsieur Forestier sera élu maire
de la commune le 1er juin 1934.
Sur
proposition de Monsieur Jean Lafenetre,
la commission des travaux est chargée
en juin d’examiner la possibilité
de nettoyer les rues en les arrosant, en
se servant des bouches d’incendie. La société
Eau et Assainissement offre de fournir gratuitement
l’eau nécessaire le samedi.
Il
est demandé en janvier 1935 à
Monsieur Chatriot, cantonnier, de bien vouloir
balayer de bonne heure les rues du village,
par temps de neige quitte à prendre
son repos le soir ou le lendemain.
Des
branches des arbres qui bordent la route
nationale sont souvent brisées par
le vent et tombent sur la chaussée,
risquant de causer des accidents graves.
La municipalité se verra donc dans
la nécessité d’abattre ces
arbres. La vente de ces derniers se fera
au profit de la commune. Monsieur Vermant
en sera l’acquéreur.
Le
17 mai, nouvelle élection des conseillers
municipaux à la suite de la démission
de six d’entre eux.
Monsieur
Bonnefois est autorisé en mai à
déposer du bois sur les chemins ruraux.
Il s’engage a ne pas gêner la circulation
et à donner 10 m3 de bois environ
aux indigents de la commune.
Sur
instruction de Monsieur le Préfet,
concernant un abaissement du prix de la
vie, le maire s’engage le 10 août
à prévenir les commerçants
du pays.
Aucun
des chemins ruraux n’étant
désigné par une pancarte,
le conseil municipal décide en septembre
de faire le nécessaire, de même
pour les poteaux indicateurs de la
route nationale. Les Etablissements Renault
fourniront en novembre quatre panneaux.
La
municipalité accepte en décembre
1935 de faire partie du syndicat intercommunal
pour la défense des intérêts
des usagers du gaz.
Démolition
en février 1936 de l’immeuble Tardif
jusqu’à une hauteur de 2 mètres,
les murs seront recouverts de tuiles plates.
Monsieur Froger s’engage a effectuer les
travaux pour une somme de 1 000 francs tout
compris et à terminer les travaux
avant le 1er mai.
Le
projet de morcellement du « Champ
Garni » ne répond a aucun besoin
de la localité de La Queue en Brie,
agglomération exclusivement rurale,
dépourvue de tout centre industriel
pour lequel pourrait être envisagé
la création de jardins ouvriers.
Le conseil municipal ne donnera pas un avis
favorable.
Election
le 10 mai 1936 de Jean Lafenetre comme maire.
Le curage du ru et l’enlèvement des
boues sont effectués par Monsieur
Froger pour une somme forfaitaire de 2 600
francs. Les chômeurs seront occupés
à casser les pierres rue de Lagny.
Sur
la demande du président du lotissement
de la « Fontaine des Bordes »,
il est demandé à l’administration
des PTT l’installation d’une boîte
aux lettres dans le lotissement. Il est
décidé également de
fournir de l’énergie électrique
nécessaire au fonctionnement de cinq
lampes d’éclairage public.
Une
lettre recommandée est envoyée
en janvier 1937, à Monsieur Gianni,
le mettant en demeure de remettre en état
l’avenue des Bordes à l’entrée
de son chantier de la carrière dans
un délai d’un mois.
Remplacement
en mai des poteaux indiquant la vitesse
maximum dans la traversée du village
par d’autres avec les indications vitesse
autorisée 40 km/h et défense
de doubler.
Le
poste de garde champêtre est supprimé
dans la commune le 31 juillet 1937. Le titulaire
Monsieur Philippe Louis est nommé
dans la police d’Etat. Considérant
qu’il est important de le remplacer, le
conseil municipal crée l’emploi d’appariteur
non assermenté.
Construction
en mars 1938 pour les pompiers, d’un portique
en fer à deux étages avec
garde fou pour une dépense approximative
de 1 500 francs.
Un
marché de gré à gré
est passé en avril pour la construction
d’un poste de pompier et de police rue du
Four. La pompe à bras et les accessoires
sont remisés chez un particulier.
La route nationale étant très
fréquentée, il devient indispensable
de construire une petit refuge pour abriter
la nuit les passants sans ressource. Commune
rurale de 478 habitants, ayant contracté
plusieurs emprunts onéreux pour la
remise en état des routes et la construction
de l’école, elle sollicite une subvention
du département.
Le
projet de la mairie-école, repris
en novembre 1939, aboutit finalement en
1938. L’école Jean Jaurès,
construite à côté de
la mairie-école, se compose de 4
classes et 2 logements de fonction ; elle
est inaugurée en octobre.
Une
souscription publique est lancée
en janvier 1939 pour l’achat d’une motopompe.
Les voies du lotissement de « La Fontaine
des Bordes » sont classées
le 28 janvier 1939 dans la voirie urbaine.
Un
taxiphone est installé à l’extérieur
du bureau de poste le 21 avril 1939, afin
que le public puisse téléphoner
pendant les heures de fermetures du bureau
et notamment en cas de demande de secours.
La commune s’engage à supporter les
frais d’éclairage du poste et sa
lanterne de signalisation.
Bernard
Thomas
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