LE
XXème SIECLE
Période
1900-1914
L'ingénieur,
polytechnicien et peintre célèbre
Henri Rouart, était maire de La Queue
en Brie depuis 1891. Il a été
réélu en 1908, puis il est
décédé en 1912.
Henri
Rouart a eu de grandes relations amicales
avec les peintres de son époque,
notamment avec Edgar Degas qu a résidé
quelques temps à La Queue en Brie.
Il a peint jusqu'à sa mort.
Période
1914-1918
La guerre est maintenant très proche. La frivolité et l'insouciance de la Belle Epoque vont bientôt s'abîmer et s'anéantir dans le cliquetis des armes et le tonnerre des canons. Temps austère et noir de quatre années meurtrières. Trente trois noms seront à inscrire sur le Monument aux morts.
Le 2 août 1914, le conseil municipal est convoqué d'urgence, Monsieur le Maire donne lecture d'un télégramme officiel annonçant l'ordre de mobilisation générale. Le public en est immédiatement informé, une commission de ravitaillement est constituée, elle comprend messieurs Hudier, Pasquier et Lucien Morel d'Arleux.
Le maire convoque le jeudi 6 août à 18 h tous les hommes valides et non mobilisés, afin de former une garde civile durant la guerre.
Dans cette période critique, des personnes sont sans travail, des entreprises et magasins sont fermés. Afin de venir en aide à ces personnes le conseil municipal décide à l'unanimité en 1915 de créer des bons de chômage. Cette aide est accordée aux femmes et jeunes filles âgées de plus de 16 ans, domiciliées à La Queue en Brie antérieurement au début des hostilités. Le montant du secours est de trois fois par semaines, délivré en un bon de vivre à prendre chez les fournisseurs.
Le conseil municipal nomme le dimanche 30 mai 1915, un délégué et un suppléant destinés à constater les dégâts occasionnés par la guerre. Sont nommés, messieurs Boulinier (maire) et Lucien Morel d'Arleux.
Afin d'économiser l'essence, si utile à l'armée et difficile à trouver, le conseil municipal décide le 12 mars 1916 que le service de midi de l'autobus sera suspendu en semaine jusqu'au 15 avril. A cette date, les trois voyages par jour, reprendront comme auparavant.
Considérant que l'œuvre d'assistance aux mutilés des armées de Seine et Oise, nécessite des frais considérables, le conseil municipal vote à l'unanimité le dimanche 20 août, une somme de 20 francs en faveur de cette œuvre.
L'immeuble Tardif est désigné pour la distillation des fruits, etc.
Le maire François Boulinier décède en février 1917, il est remplacé par François Hudier.
Les nécessiteux sont autorisés à ramasser le bois mort dans les propriétés de Hottuijouer de Moustier et Rodier.
Le conseil municipal demande au ministre de l'Agriculture d'attribuer à la commune une quantité de 50 quintaux de plants de pomme de terre livrable en gare de Villeneuve Saint Georges, afin de les mettre en culture sur les terres abandonnées. Le conseil s'engage à rembourser les frais soit en nature ou en numéraire au service du ravitaillement, après la récolte soit au plus tard le 1er décembre 1917.
Monsieur Morel d'Arleux est chargé par le maire, d'aller chercher au centre de ravitaillement d'Aubervilliers, 400 litres d'essence accordé par le Préfet de Seine et Oise pour le service de l'autobus.
La classe des garçons réunie à celle des filles depuis 1914 sous la direction de l'institutrice, forme un effectif d'élèves augmentant chaque jour à la suite de l'arrivée constante des réfugiés. Malgré tout son courage pour assurer efficacement le service dont elle à la charge depuis la mobilisation, elle doit a plusieurs reprises quitter momentanément son travail pour cause de maladie provenant d'une fatigue excessive. Afin de remédier à cette situation, le conseil municipal prie monsieur le Préfet de bien vouloir demander une mise en sursis en faveur de l'instituteur communal Monsieur Batiste Jean Mauria n° 11347 incorporé à la 4e compagnie du 19e escadron du train. Ce dernier est indispensable pour l'école mais également pour le service de la mairie qui est de plus en plus chargé en raison du grand nombre de réfugiés et des fréquents passages de troupes et du travail occasionné par le ravitaillement. Cette demande restera sans suite, le problème sera résolu par l'affectation d'une seconde institutrice.
Abattage et vente de dix peupliers sur le terrain communal situé » au lieu dit « La Fontaine ». la somme récoltée permettra les travaux d'achèvement du monument élevé dans le cimetière aux soldats de la guerre de 1914 morts pour la France.
A l'occasion de Noël et du jour de l'An, le conseil municipal décide un envoi de colis et de chaussures aux mobilisés de la commune, prisonniers en Allemagne. L'envoi n'ayant pu avoir lieu, il sera réédité pour les fêtes de Pâques 1918.
Un tilleul sur deux sera supprimé dans le cimetière. Sur 30 qui bordent l'allée principale 14 seront enlevés.
Le bureau de bienfaisance achète des chaussures pour les enfants des familles des mobilisés et nécessiteux. Une distribution gratuite de chauffage est faite aux familles allocataires des mobilisés de la commune et à celle dont le soutien de famille est mort pour la France.
La situation financière de la commune est telle qu'elle ne peut souscrire à l'emprunt de la défense nationale.
Suite à la demande de Mademoiselle Delattre, le conseil municipal décide en 1918, que la municipalité fournira gratuitement le pétrole nécessaire au cours du soir.
Le 26 août, il est décidé d'allouer une somme de 15 francs et 100 kg de charbon à chacun des prisonniers de la commune à leur retour de captivité.
L'armistice est signée le 11 novembre 1918. les troupes qui descendent du front explosent d'une joie immense, celle de la victoire. Quelques détachements s'arrêtent à La Queue en Brie entre le 24 et le 30 novembre. Des soldats vivant des calvaires accumulés, sont ivres de cette liberté de destruction que leur a enseignée la guerre. Onze propriétaires viendront demander qu'on les dédommage pour couvrir les frais de cette folie soudaine qui a traversé l'esprit de ces soldats victorieux.
Monsieur le maire est invité à demander au ministre de la Guerre, quelques trophées ou attributs guerrier de préférence pris sur l'ennemi, pour orner la sépulture des enfants de la commune tombés aux champs d'honneur et enterrés au cimetière communal.
Période
de 1919 à 1930
Une indemnité de 200 francs est votée en 1919 en faveur de Monsieur
Sauvage, conseiller municipal de Pontault-Combault pour les services rendus au
secrétariat de la mairie de La Queue en Brie pendant la guerre.
Le 10 décembre 1919, installation des nouveaux conseillers
municipaux, Monsieur Jules Pasquier est élu maire.
Reprise du traité d’éclairage électrique auprès de la Compagnie du
Sud Lumière. Trois lampes seront installées provisoirement pour l’éclairage des
rues de la commune.
En mars, l’instituteur demande la mixité des écoles. Le conseil
municipal est favorable à cette demande. Cette requête n’interviendra que
beaucoup plus tard en 1968.
Le conseil municipal décide en mai 1920, que la manœuvre de la pompe
à bras pour lutter contre les incendies se fera le premier dimanche du mois en
présence d’une commission. Achat de trois bières qui seront déposées dans le
bâtiment de la pompe.
Pour donner satisfaction à certaines réclamations, le conseil décide
que les affiches de l’autorité et les décisions du conseil municipal devront
être collées conformément aux règlements à la mairie, sur la grande Route et aux
Bordes.
A l’occasion du cinquantenaire de la République, une remise de
diplômes aux familles des militaires décédés pendant le cours des hostilités a
lieu à la mairie. Cette manifestation sera suivie d’un dépôt d’une gerbe au
cimetière sur la tombe des militaires « Morts pour la France ».
Il est décidé que lors du retour des corps des militaires Morts pour
la France, une délégation sera désignée pour recevoir les corps à la gare et
accompagner les familles. Le conseil municipal se joindra aux familles pour
inviter la population a assister aux obsèques, la commune assurera si besoin
est, les frais d’impression des lettres de faire part.
Monsieur Morel d’Arleux, demande en mai 1921 le scellement d’un fer
en U sur la tour, qui permettra d’arborer le pavillon les jours de fêtes a un
endroit d’où on pourra l’apercevoir des alentours.
A la suite de certaines observations des membres du conseil municipal
au sujet des services dont est chargé le garde champêtre, il est décidé de
pourvoir à son remplacement. A cet effet, une lettre est adressée à l'office
départementale des mutilés.
Fermeture de la fontaine et pose d’une pompe. Une étude est
entreprise pour déterminer l’origine des eaux de celle-ci.
Profitant des fêtes de la Toussaint, le conseil municipal annonce
qu’une souscription est ouverte pour ériger un monument aux Morts. Un comité est
créé afin de recueillir les fonds de cette souscription.
Le tarif proposé en mai 1922 par l’administration des PTT étant
inacceptable pour les services qu’il peut rendre, le conseil municipal décide de
ne pas maintenir à dater du 1er juillet, les heures d’ouverture de 12h à
14h.
Afin d’agrandir le cimetière, Monsieur Morel d’Arleux fait part au
conseil municipal qu’il a l’intention de faire don à la commune d’un terrain
contigu au cimetière à condition que le monument aux Morts soit érigé sur
l’emplacement du caveau des soldats Morts pour la France et qu’il lui soit
réservé dans le terrain dont il fait don un emplacement destiné à la sépulture
de sa famille, face au dit monument.
Le maire Jules Pasquier, pour des raisons de santé donne sa démission
le 9 juillet. Il reste en charge de l’expédition des affaires courantes jusqu’à
l’élection de son successeur.
Des plaques indicatrices transversales sont apposées en juillet à
l’entrée de la commune en remplacement des poteaux indicateurs devenus inutiles
par suite de l’accroissement de la vitesse des automobiles.
Le directeur de la Société des transports Automobile demande
l’autorisation d’embaucher le garde champêtre, M.. Henry Desobeau, afin de
remplacer le conducteur Monsieur Forestier pendant les vacances ou en cas
d’empêchement. Le conseil donne son accord, mais seulement occasionnellement en
cas d’urgence et non pendant les absences du conducteur.
Le monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, fut inauguré par une
importante cérémonie le 28 octobre 1923, place de la Tour, sous la présidence de
Monsieur Reibel député de Seine et Oise, ministre des régions
libérées.
Le Préfet demande en novembre 1923 aux communes de Seine et Oise de
venir au secours des régions libérées. La commune regrette de ne pouvoir
participer aux dommages de guerre, les dépenses communales ayant fortement
augmenté, alors que les recettes ne suivent pas la même progression. Elle est
obligée de recourir à l’emprunt pour subvenir à ses dépenses.
Acquisition en février 1924, du cinéma scolaire. Une somme de 1 380
francs sera versée à la Caisse des écoles à titre de subvention pour le paiement
de l’appareil acheté.
En avril, la municipalité estimant que l’établissement d’un service
de distribution d’énergie électrique dans la commune constitue une amélioration
de première utilité, approuve à l’unanimité les proposition de la Société Sud
Lumière. La commune n’ayant aucune ressource disponible pour la réalisation du
projet doit recourir à un emprunt de 78 310 francs auprès du Crédit Foncier de
France à un taux de7,75% remboursable sur trente ans.
Afin de permettre aux habitants du lotissement de la Fontaine des
Bordes de venir plus facilement s’approvisionner dans la commune, il est décidé
de faire établir un sentier d’un mètre de large sur le côté du chemin des
Bordes.
Lucien Morel d’Arleux informe le conseil municipal en août 1924,
qu’il a loué pour six ans à MonsieurGianni Rizziero, sa carrière du chemin des
Bordes. Dans le bail, il est stipulé qu’une redevance de 0,50 franc par mètre
cube extrait sera versée au profit de la commune.
La société du Golf d’Ormesson loue en 1925 tous les terrains bordant
les deux côtés du chemin menant d’Ormesson à La Queue en Brie. La commune
d’Ormesson autorise à fermer le chemin au deux extrémités par des portes. Etant
donné que la suppression du chemin peut avoir pour la commune quelques
inconvénients, la société propose qu’en contre partie de l’assentiment pour la
réalisation de ce projet, une subvention de 500 francs soit versée au bureau de
bienfaisance des deux communes pendant toute la durée qu’elle jouira de ce
chemin. Les travailleurs de La Queue en ou d’Ormesson qui auraient à se rendre
d’une commune à l’autre par le chemin, seront munis à cet effet, d’une carte
délivrée par la société pour le droit de passage.
Une subvention annuelle de 20 francs est votée pour l’entrée des
mutilés du travail dans les écoles et autres institutions assurant la
rééducation professionnelle des mutilés et réformés de la guerre.
Le directeur des postes et télégraphes de Seine et Oise, demande le
23 avril 1925, que la commune dote de l’éclairage électrique le bureau et
l’appartement du receveur. La commune n’étant pas propriétaire de l’immeuble,
aucune suite ne sera donnée à cette demande.
Installation du conseil municipal et élection du maire Remy Carré à
la majorité absolue. Messieurs Léon Ponal et Louis Pesson son respectivement 1er
et 2ème adjoints.
Dans le courant de l’année, il est procédé à la construction d’un
préau à l’école et à la réfection de la Grande Rue du village depuis la rue
Fourrée jusqu’à la route de Paris. Le facteur communal Rivière est tué par une
automobile.
La société Pathé Cinéma demande en janvier 1926, l’autorisation
d’installer sur le territoire de la commune un dépôt de déchets de celluloid
provenant de vieux films. Le conseil municipal émet un avis favorable, le site
retenu se trouve à la sortie de la commune route de Villiers. Aujourd’hui un
lotissement pavillonnaire construit sur le même emplacement porte le nom de
Pathé.
Lors de l’ouverture de l’hôpital de Villeneuve Saint Georges en 1926,
le conseil municipal demande en février à Monsieurle Préfet le rattachement à
cet hôpital au lieu de celui de Corbeil plus éloigné.
Suite à une lettre du Préfet en date du 7 mai 1926, en faveur des
invalides de la grande guerre et de leur maison de retraite de « Ville Lebrun »,
le conseil municipal vote une somme de 25 francs à titre de subvention à
l’œuvre.
Dans le courant de l’année 1926, il sera procédé à des réparations au
toit de la mairie, au presbytère, au clocher de l’église et à la sacristie. Pour
les chemins, réfection de la Grande Rue, goudronnage de la côte (mairie et
église) et drainage route du Plessis Trévise.
Les eaux étant hautes, le conseil municipal décide en 1927,
d’ajourner momentanément le curage de l’abreuvoir. Les travaux seront réalisés
l’année suivante.
Monsieur Rameau, fondé de pouvoirs de Mme Hurtret propriétaire du
lotissement des Bordes demande en 1928, que la commune participe à
l’empierrement du chemin n° 1. Celle-ci ne peut accepter cette proposition faute
de fonds nécessaires.
Messieurs Pincet et Caillot, ingénieurs de la Société Française de la
distribution d’eau, 25, rue Pasquier à Paris, rendent compte en juillet 1928 que
l’eau de la fontaine est pure et qu’elle peut être livrée à la consommation. Ces
messieurs s’engagent à faire une canalisation pour recevoir les eaux destinées à
alimenter la commune moyennant la participation de 35 000 francs de celle-ci et
devra en outre verser ce qu’elle touchera du « Parc naturel » et du département.
La concession serait accordée pour quarante ans, le prix du mètre cube étant
fixé à 2 francs pour les habitants avec une réduction de 50% pour les besoins
communaux jusqu’à concurrence de 7 300 m3 par an. Le surplus serait payé aux
taux ordinaire avec 10% de rabais. La compagnie des eaux livrera gratuitement 5
m3 par jour pour les besoins du lavoir.
Monsieur Pasquier est remercié pour avoir fait établir à ses frais
une clôture entre le lavoir communal et la maison de la poste qui est
indispensable pour le maintien de la propreté et aussi à cause de la proximité
du Morbras très dangereux à cet endroit pour les enfants. Les trois arbres de
l’abreuvoir sont abattus la même année.
Le contrat d’adduction d’eau est signé le 3 janvier 1929. L’eau
provient d’un puits creusé à une profondeur de 45 m environ sur un terrain de
495 m² offert par Monsieur Lucien Morel d’Arleux, au lieu dit « Le Pré de la
Fontaine ». La SEA (Société Eaux et Assainissement), construit à ses frais une
usine élévatrice qui refoulera l’eau dans un réservoir situé sur le point le
plus haut de la commune. De ce réservoir partira une canalisation alimentant
avec l’aide de quelques conduites secondaires les différents point de la
commune.
Période
de 1930 à 1939
Une enquête d’utilité publique est lancée en février 1930, elle
concerne les travaux à entreprendre dans la commune pour son alimentation en eau
potable. Aucune observation ne sera présentée au cours de cette
enquête.
Sur proposition de Monsieur le Maire et sur invitation du Sous
Préfet, le conseil municipal vote une subvention de 150 francs en faveur des
sinistrés du midi.
Mise en service le 15 septembre 1930, de la distribution d’eau
potable par la société Eaux et Assainissement à la condition que la dite
société établisse le branchement d’eau à l’école, le presbytère et dans la cours
communes existantes. La consommation des quatre bornes fontaines est fixée à 2
m3 par jour et par borne.
L’architecte expert Louis Chevalier Brunessaux, désigné par
ordonnance de Monsieur le juge de paix du canton de Boissy-Saint-Léger en date
du 10 octobre 1930, informe en décembre le conseil municipal que les parties des
immeubles de Mme Fleurier situées dans la rue du Four sont en ruines. Un arrêté
municipal interdit la circulation des voitures dans la rue du Four, les
trépidations produites pouvant occasionner l’effondrement des immeubles et
compromettre la sécurité publique. La circulation des piétons s’effectuera sur
le trottoir côté des pairs face à la propriété.
En 1931, la population composée de 562 habitants est répartie dans
deux hameaux principaux. La commune possédant une pompe à bras, le conseil
municipal décide de réorganiser le corps des sapeurs-pompiers. Par arrêté
préfectoral en date du 8 février 1932, une subdivision de sapeurs-pompiers est
créé avec un effectif de 12 hommes, sous la direction du sous lieutenant Henry
Forger, entrepreneur à La Queue en Brie. Installation la même année d’un
portique d’entraînement place de la Tour.
Réfection de la rue de Lagny pour une somme de 22 000 francs. Mr
Robert Boca propose en mars un service d’ambulance automobile. Le projet n’aura
pas de suite, le montant de la prestation étant trop élevé.
Cessions de terrains pour le forage du puits et élévation du
réservoir au Pré de la Fontaine pour 320,16 francs et un second pour 937,50
francs. L’acte de vente signé par MonsieurLucien Morel d’Arleux ramène le prix
des deux terrains à 1 000 francs, cette somme sera reversée en forme de don à la
commune.
Il est décidé de renouveler en août la location du terrain du lavoir
à Monsieur Pasquier, aux mêmes conditions qu’au 26 août 1925 pour une période de
10 ans pour un loyer annuel de 1 franc. Monsieur Pasquier devra maintenir la
clôture existante entre le lavoir communal et sa propriété en bordure de la
Grande Rue. Ce dernier devra déposer à la mairie une clé de la grille clôturant
le terrain loué pour permettre le libre accès au maire et aux employés
communaux.
Monsieur Exertier est chargé à partir du 5 septembre de l’enlèvement
des ordures tous les quinze jours, le samedi matin à partir de 7h30 pour le prix
forfaitaire de 900 francs payable en deux versements. En cas de résiliation du
contrat, le concessionnaire s’engage à verser la somme de 200 francs qui sera
répartie à la caisse des écoles et au bureau de bienfaisance.
En janvier 1932, Monsieur le Maire rend compte des efforts faits pour
la vie chère par messieurs Laniaud boucher et Foucher charcutier pour la baisse
du prix de la viande.
Les producteurs de lait sont invités également à baisser leur prix de
vente du litre de lait. Monsieur Jacques Morel d’Arleux montre l’exemple en
baissant sont prix de vente du litre de lait à 10 centimes.
Constitution en février 1932, d’un syndicat de communes en vue des
études d’un réseau de distribution de gaz. Les localités de Cevry, Gretz, Ozoir
la Ferrière, Roissy, Pontault-Combault et La Queue en Brie seront desservies par
un réseau basse pression, alimenté par l’usine de Corbeil aboutissant au
gazomètre de 2 000 m3 à Pontault. Le Préfet donnera son accord par arrêté en
date du 8 septembre 1932.
Monsieur Deburcey est engagé en avril comme secrétaire de
mairie.
Certains acacias sont morts rue de Lagny, ils seront remplacés par
des tilleuls au mois d’octobre 1933.
Lorsqu’un décès se produit aux extrémités de la commune, soit à
Champlain ou aux Bordes, on doit recourir à des moyens de fortunes. Il est peu
décent de transporter un corps soit dans une voiture à bras, voire même dans un
tombereau. Adversaire résolu de confier le monopole à une société de pompes
funèbres, la municipalité met à l’étude le 5 mars 1933, le projet d’achat d’un
corbillard. Elle s’adresse alors au maire de Vert le Grand afin d’obtenir des
explications sur l’organisation de ce service dans sa commune. Le projet n’aura
pas de suite. Après examen le transport des corps est confié en mai à Monsieur
Clairambeau. Le tarif des porteurs est fixé à 15 francs.
Le préfet fait part en avril que les cars Citroën effectuant la ligne
Paris à Nogent/Seine prévoient trois arrêts sur la commune, Pince Vent, Croix
Saint Nicolas et le café des sports.
Le conseil municipal décide au mois d’avril de mettre une taxe
d'habitation au taux de 2%. Goudronnage au mois de mai de la Grande Rue et de la
rue de Lagny.
Le chemin rural dit « Voirie des grands clos » est barré par des
propriétaires à un endroit de son parcours, ce qui prive la commune de la
jouissance de circulation. Ces faits sont très rapidement constatés par maître
Jacquemin, huissier à Boissy, le 5 mai 1933.
La maison de René Strauss, 5 rue Théodore de Bouville à Paris, offre
aux municipalités du machefer à titre gratuit à prendre soit à Ivry sur camion,
soit à Romainville sur wagon.
Un marché de gré à gré est passé au mois de mai avec la société
Fusion des gaz, 12 rue de Monceau à Paris pour une fourniture de goudron brut
pour une somme totale de 7 200 francs pour les voies vicinales.
La loi du 29 novembre 1932, déclare que le Président Paul Doumer à
bien mérité de la Patrie. Le conseil municipal après délibération adopte en août
la proposition de Monsieur le maire de placer l’effigie du Président dans la
salle de la mairie.
Il est demandé au mois d’août, à l’administration des postes,
l’installation d’un poste taxiphone à l’extérieur lors de la fermeture du bureau
soit de 18h à 8h et de 12h à 14h. La poste fait savoir en septembre, qu’elle ne
peut faute de moyen réaliser cette liaison.
Un poste de secours est placé en septembre chez Monsieur Paret, une
plaque indicatrice est placée sur sa maison.
La municipalité sollicite en septembre Monsieur le Préfet, afin
d’obtenir un secours à prendre sur le produit du fonds commun des amendes de
police correctionnelles pour effectuer des travaux urgents à l’église et à la
mairie. Une somme de 500 francs sera allouée à la commune.
Des boîtes en bois entourées de paille sont installées en décembre
pour préserver les bornes fontaines pendant les grandes gelées.
La crise économique ayant tendance à continuer, le conseil municipal
décide en février 1934 de créer un fonds communal de chômage et demande une
subvention départementale et une aide de l’Etat. Ce fonds de chômage sera
momentanément supprimé en juin. N’ayant pas de travail à donner aux chômeurs, le
conseil décide en juillet de rouvrir la caisse, après approbation de Monsieur le
Préfet.
Lors de la séance du 19 mai 1934, Monsieur Auguste Forestier ayant
obtenu la majorité absolu au 1er tour est proclamé maire, mais ce dernier
refuse, ainsi que Monsieur André Moinard pour raison de santé. Monsieur
Forestier sera élu maire de la commune le 1er juin 1934.
Sur proposition de Monsieur Jean Lafenetre, la commission des travaux
est chargée en juin d’examiner la possibilité de nettoyer les rues en les
arrosant, en se servant des bouches d’incendie. La société Eau et Assainissement
offre de fournir gratuitement l’eau nécessaire le samedi.
Il est demandé en janvier 1935 à Monsieur Chatriot, cantonnier, de
bien vouloir balayer de bonne heure les rues du village, par temps de neige
quitte à prendre son repos le soir ou le lendemain.
Des branches des arbres qui bordent la route nationale sont souvent
brisées par le vent et tombent sur la chaussée, risquant de causer des accidents
graves. La municipalité se verra donc dans la nécessité d’abattre ces arbres. La
vente de ces derniers se fera au profit de la commune. Monsieur Vermant en sera
l’acquéreur.
Le 17 mai, nouvelle élection des conseillers municipaux à la suite de
la démission de six d’entre eux.
Monsieur Bonnefois est autorisé en mai à déposer du bois sur les
chemins ruraux. Il s’engage a ne pas gêner la circulation et à donner 10 m3 de
bois environ aux indigents de la commune.
Sur instruction de Monsieur le Préfet, concernant un abaissement du
prix de la vie, le maire s’engage le 10 août à prévenir les commerçants du
pays.
Aucun des chemins ruraux n’étant désigné par une pancarte, le
conseil municipal décide en septembre de faire le nécessaire, de même pour les
poteaux indicateurs de la route nationale. Les Etablissements Renault fourniront
en novembre quatre panneaux.
La municipalité accepte en décembre 1935 de faire partie du syndicat
intercommunal pour la défense des intérêts des usagers du gaz.
Démolition en février 1936 de l’immeuble Tardif jusqu’à une hauteur
de 2 mètres, les murs seront recouverts de tuiles plates. Monsieur Froger
s’engage a effectuer les travaux pour une somme de 1 000 francs tout compris et
à terminer les travaux avant le 1er mai.
Le projet de morcellement du « Champ Garni » ne répond a aucun besoin
de la localité de La Queue en Brie, agglomération exclusivement rurale,
dépourvue de tout centre industriel pour lequel pourrait être envisagé la
création de jardins ouvriers. Le conseil municipal ne donnera pas un avis
favorable.
Election le 10 mai 1936 de Jean Lafenetre comme maire. Le curage du
ru et l’enlèvement des boues sont effectués par Monsieur Froger pour une somme
forfaitaire de 2 600 francs. Les chômeurs seront occupés à casser les pierres
rue de Lagny.
Sur la demande du président du lotissement de la « Fontaine des
Bordes », il est demandé à l’administration des PTT l’installation d’une boîte
aux lettres dans le lotissement. Il est décidé également de fournir de
l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de cinq lampes d’éclairage
public.
Une lettre recommandée est envoyée en janvier 1937, à Monsieur
Gianni, le mettant en demeure de remettre en état l’avenue des Bordes à l’entrée
de son chantier de la carrière dans un délai d’un mois.
Remplacement en mai des poteaux indiquant la vitesse maximum dans la
traversée du village par d’autres avec les indications vitesse autorisée 40 km/h
et défense de doubler.
Le poste de garde champêtre est supprimé dans la commune le 31
juillet 1937. Le titulaire Monsieur Philippe Louis est nommé dans la police
d’Etat. Considérant qu’il est important de le remplacer, le conseil municipal
crée l’emploi d’appariteur non assermenté.
Construction en mars 1938 pour les pompiers, d’un portique en fer à
deux étages avec garde fou pour une dépense approximative de 1 500
francs.
Un marché de gré à gré est passé en avril pour la construction d’un
poste de pompier et de police rue du Four. La pompe à bras et les accessoires
sont remisés chez un particulier. La route nationale étant très fréquentée, il
devient indispensable de construire une petit refuge pour abriter la nuit les
passants sans ressource. Commune rurale de 478 habitants, ayant contracté
plusieurs emprunts onéreux pour la remise en état des routes et la construction
de l’école, elle sollicite une subvention du département.
Le projet de la mairie-école, repris en novembre 1939, aboutit
finalement en 1938. L’école Jean Jaurès, construite à côté de la mairie-école,
se compose de 4 classes et 2 logements de fonction ; elle est inaugurée en
octobre.
Une souscription publique est lancée en janvier 1939 pour l’achat
d’une motopompe. Les voies du lotissement de « La Fontaine des Bordes » sont
classées le 28 janvier 1939 dans la voirie urbaine.
Un taxiphone est installé à l’extérieur du bureau de poste le 21
avril 1939, afin que le public puisse téléphoner pendant les heures de
fermetures du bureau et notamment en cas de demande de secours. La commune
s’engage à supporter les frais d’éclairage du poste et sa lanterne de
signalisation.
Monsieur Morel d’Arleux, demande en mai 1921 le scellement d’un fer
en U sur la tour, qui permettra d’arborer le pavillon les jours de fêtes a un
endroit d’où on pourra l’apercevoir des alentours.
A la suite de certaines observations des membres du conseil municipal
au sujet des services dont est chargé le garde champêtre, il est décidé de
pourvoir à son remplacement. A cet effet, une lettre est adressée à l'office
départementale des mutilés.
Fermeture de la fontaine et pose d’une pompe. Une étude est
entreprise pour déterminer l’origine des eaux de celle-ci.
Profitant des fêtes de la Toussaint, le conseil municipal annonce
qu’une souscription est ouverte pour ériger un monument aux Morts. Un comité est
créé afin de recueillir les fonds de cette souscription.
Le tarif proposé en mai 1922 par l’administration des PTT étant
inacceptable pour les services qu’il peut rendre, le conseil municipal décide de
ne pas maintenir à dater du 1er juillet, les heures d’ouverture de 12h à
14h.
Afin d’agrandir le cimetière, Monsieur Morel d’Arleux fait part au
conseil municipal qu’il a l’intention de faire don à la commune d’un terrain
contigu au cimetière à condition que le monument aux Morts soit érigé sur
l’emplacement du caveau des soldats Morts pour la France et qu’il lui soit
réservé dans le terrain dont il fait don un emplacement destiné à la sépulture
de sa famille, face au dit monument.
Le maire Jules Pasquier, pour des raisons de santé donne sa démission
le 9 juillet. Il reste en charge de l’expédition des affaires courantes jusqu’à
l’élection de son successeur.
Des plaques indicatrices transversales sont apposées en juillet à
l’entrée de la commune en remplacement des poteaux indicateurs devenus inutiles
par suite de l’accroissement de la vitesse des automobiles.
Le directeur de la Société des transports Automobile demande
l’autorisation d’embaucher le garde champêtre, M.. Henry Desobeau, afin de
remplacer le conducteur Monsieur Forestier pendant les vacances ou en cas
d’empêchement. Le conseil donne son accord, mais seulement occasionnellement en
cas d’urgence et non pendant les absences du conducteur.
Le monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, fut inauguré par une
importante cérémonie le 28 octobre 1923, place de la Tour, sous la présidence de
Monsieur Reibel député de Seine et Oise, ministre des régions
libérées.
Le Préfet demande en novembre 1923 aux communes de Seine et Oise de
venir au secours des régions libérées. La commune regrette de ne pouvoir
participer aux dommages de guerre, les dépenses communales ayant fortement
augmenté, alors que les recettes ne suivent pas la même progression. Elle est
obligée de recourir à l’emprunt pour subvenir à ses dépenses.
Acquisition en février 1924, du cinéma scolaire. Une somme de 1 380
francs sera versée à la Caisse des écoles à titre de subvention pour le paiement
de l’appareil acheté.
En avril, la municipalité estimant que l’établissement d’un service
de distribution d’énergie électrique dans la commune constitue une amélioration
de première utilité, approuve à l’unanimité les proposition de la Société Sud
Lumière. La commune n’ayant aucune ressource disponible pour la réalisation du
projet doit recourir à un emprunt de 78 310 francs auprès du Crédit Foncier de
France à un taux de7,75% remboursable sur trente ans.
Afin de permettre aux habitants du lotissement de la Fontaine des
Bordes de venir plus facilement s’approvisionner dans la commune, il est décidé
de faire établir un sentier d’un mètre de large sur le côté du chemin des
Bordes.
Lucien Morel d’Arleux informe le conseil municipal en août 1924,
qu’il a loué pour six ans à MonsieurGianni Rizziero, sa carrière du chemin des
Bordes. Dans le bail, il est stipulé qu’une redevance de 0,50 franc par mètre
cube extrait sera versée au profit de la commune.
La société du Golf d’Ormesson loue en 1925 tous les terrains bordant
les deux côtés du chemin menant d’Ormesson à La Queue en Brie. La commune
d’Ormesson autorise à fermer le chemin au deux extrémités par des portes. Etant
donné que la suppression du chemin peut avoir pour la commune quelques
inconvénients, la société propose qu’en contre partie de l’assentiment pour la
réalisation de ce projet, une subvention de 500 francs soit versée au bureau de
bienfaisance des deux communes pendant toute la durée qu’elle jouira de ce
chemin. Les travailleurs de La Queue en ou d’Ormesson qui auraient à se rendre
d’une commune à l’autre par le chemin, seront munis à cet effet, d’une carte
délivrée par la société pour le droit de passage.
Une subvention annuelle de 20 francs est votée pour l’entrée des
mutilés du travail dans les écoles et autres institutions assurant la
rééducation professionnelle des mutilés et réformés de la guerre.
Le directeur des postes et télégraphes de Seine et Oise, demande le
23 avril 1925, que la commune dote de l’éclairage électrique le bureau et
l’appartement du receveur. La commune n’étant pas propriétaire de l’immeuble,
aucune suite ne sera donnée à cette demande.
Installation du conseil municipal et élection du maire Remy Carré à
la majorité absolue. Messieurs Léon Ponal et Louis Pesson son respectivement 1er
et 2ème adjoints.
Dans le courant de l’année, il est procédé à la construction d’un
préau à l’école et à la réfection de la Grande Rue du village depuis la rue
Fourrée jusqu’à la route de Paris. Le facteur communal Rivière est tué par une
automobile.
La société Pathé Cinéma demande en janvier 1926, l’autorisation
d’installer sur le territoire de la commune un dépôt de déchets de celluloid
provenant de vieux films. Le conseil municipal émet un avis favorable, le site
retenu se trouve à la sortie de la commune route de Villiers. Aujourd’hui un
lotissement pavillonnaire construit sur le même emplacement porte le nom de
Pathé.
Lors de l’ouverture de l’hôpital de Villeneuve Saint Georges en 1926,
le conseil municipal demande en février à Monsieurle Préfet le rattachement à
cet hôpital au lieu de celui de Corbeil plus éloigné.
Suite à une lettre du Préfet en date du 7 mai 1926, en faveur des
invalides de la grande guerre et de leur maison de retraite de « Ville Lebrun »,
le conseil municipal vote une somme de 25 francs à titre de subvention à
l’œuvre.
Dans le courant de l’année 1926, il sera procédé à des réparations au
toit de la mairie, au presbytère, au clocher de l’église et à la sacristie. Pour
les chemins, réfection de la Grande Rue, goudronnage de la côte (mairie et
église) et drainage route du Plessis Trévise.
Les eaux étant hautes, le conseil municipal décide en 1927,
d’ajourner momentanément le curage de l’abreuvoir. Les travaux seront réalisés
l’année suivante.
Monsieur Rameau, fondé de pouvoirs de Mme Hurtret propriétaire du
lotissement des Bordes demande en 1928, que la commune participe à
l’empierrement du chemin n° 1. Celle-ci ne peut accepter cette proposition faute
de fonds nécessaires.
Messieurs Pincet et Caillot, ingénieurs de la Société Française de la
distribution d’eau, 25, rue Pasquier à Paris, rendent compte en juillet 1928 que
l’eau de la fontaine est pure et qu’elle peut être livrée à la consommation. Ces
messieurs s’engagent à faire une canalisation pour recevoir les eaux destinées à
alimenter la commune moyennant la participation de 35 000 francs de celle-ci et
devra en outre verser ce qu’elle touchera du « Parc naturel » et du département.
La concession serait accordée pour quarante ans, le prix du mètre cube étant
fixé à 2 francs pour les habitants avec une réduction de 50% pour les besoins
communaux jusqu’à concurrence de 7 300 m3 par an. Le surplus serait payé aux
taux ordinaire avec 10% de rabais. La compagnie des eaux livrera gratuitement 5
m3 par jour pour les besoins du lavoir.
Monsieur Pasquier est remercié pour avoir fait établir à ses frais
une clôture entre le lavoir communal et la maison de la poste qui est
indispensable pour le maintien de la propreté et aussi à cause de la proximité
du Morbras très dangereux à cet endroit pour les enfants. Les trois arbres de
l’abreuvoir sont abattus la même année.
Le contrat d’adduction d’eau est signé le 3 janvier 1929. L’eau
provient d’un puits creusé à une profondeur de 45 m environ sur un terrain de
495 m² offert par Monsieur Lucien Morel d’Arleux, au lieu dit « Le Pré de la
Fontaine ». La SEA (Société Eaux et Assainissement), construit à ses frais une
usine élévatrice qui refoulera l’eau dans un réservoir situé sur le point le
plus haut de la commune. De ce réservoir partira une canalisation alimentant
avec l’aide de quelques conduites secondaires les différents point de la
commune.
Une enquête d’utilité publique est lancée en février 1930, elle
concerne les travaux à entreprendre dans la commune pour son alimentation en eau
potable. Aucune observation ne sera présentée au cours de cette
enquête.
Sur proposition de Monsieur le Maire et sur invitation du Sous
Préfet, le conseil municipal vote une subvention de 150 francs en faveur des
sinistrés du midi.
Mise en service le 15 septembre 1930, de la distribution d’eau
potable par la société Eaux et Assainissement à la condition que la dite
société établisse le branchement d’eau à l’école, le presbytère et dans la cours
communes existantes. La consommation des quatre bornes fontaines est fixée à 2
m3 par jour et par borne.
L’architecte expert Louis Chevalier Brunessaux, désigné par
ordonnance de Monsieur le juge de paix du canton de Boissy-Saint-Léger en date
du 10 octobre 1930, informe en décembre le conseil municipal que les parties des
immeubles de Mme Fleurier situées dans la rue du Four sont en ruines. Un arrêté
municipal interdit la circulation des voitures dans la rue du Four, les
trépidations produites pouvant occasionner l’effondrement des immeubles et
compromettre la sécurité publique. La circulation des piétons s’effectuera sur
le trottoir côté des pairs face à la propriété.
En 1931, la population composée de 562 habitants est répartie dans
deux hameaux principaux. La commune possédant une pompe à bras, le conseil
municipal décide de réorganiser le corps des sapeurs-pompiers. Par arrêté
préfectoral en date du 8 février 1932, une subdivision de sapeurs-pompiers est
créé avec un effectif de 12 hommes, sous la direction du sous lieutenant Henry
Forger, entrepreneur à La Queue en Brie. Installation la même année d’un
portique d’entraînement place de la Tour.
Réfection de la rue de Lagny pour une somme de 22 000 francs. Mr
Robert Boca propose en mars un service d’ambulance automobile. Le projet n’aura
pas de suite, le montant de la prestation étant trop élevé.
Cessions de terrains pour le forage du puits et élévation du
réservoir au Pré de la Fontaine pour 320,16 francs et un second pour 937,50
francs. L’acte de vente signé par MonsieurLucien Morel d’Arleux ramène le prix
des deux terrains à 1 000 francs, cette somme sera reversée en forme de don à la
commune.
Il est décidé de renouveler en août la location du terrain du lavoir
à Monsieur Pasquier, aux mêmes conditions qu’au 26 août 1925 pour une période de
10 ans pour un loyer annuel de 1 franc. Monsieur Pasquier devra maintenir la
clôture existante entre le lavoir communal et sa propriété en bordure de la
Grande Rue. Ce dernier devra déposer à la mairie une clé de la grille clôturant
le terrain loué pour permettre le libre accès au maire et aux employés
communaux.
Monsieur Exertier est chargé à partir du 5 septembre de l’enlèvement
des ordures tous les quinze jours, le samedi matin à partir de 7h30 pour le prix
forfaitaire de 900 francs payable en deux versements. En cas de résiliation du
contrat, le concessionnaire s’engage à verser la somme de 200 francs qui sera
répartie à la caisse des écoles et au bureau de bienfaisance.
En janvier 1932, Monsieur le Maire rend compte des efforts faits pour
la vie chère par messieurs Laniaud boucher et Foucher charcutier pour la baisse
du prix de la viande.
Les producteurs de lait sont invités également à baisser leur prix de
vente du litre de lait. Monsieur Jacques Morel d’Arleux montre l’exemple en
baissant sont prix de vente du litre de lait à 10 centimes.
Constitution en février 1932, d’un syndicat de communes en vue des
études d’un réseau de distribution de gaz. Les localités de Cevry, Gretz, Ozoir
la Ferrière, Roissy, Pontault-Combault et La Queue en Brie seront desservies par
un réseau basse pression, alimenté par l’usine de Corbeil aboutissant au
gazomètre de 2 000 m3 à Pontault. Le Préfet donnera son accord par arrêté en
date du 8 septembre 1932.
Monsieur Deburcey est engagé en avril comme secrétaire de
mairie.
Certains acacias sont morts rue de Lagny, ils seront remplacés par
des tilleuls au mois d’octobre 1933.
Lorsqu’un décès se produit aux extrémités de la commune, soit à
Champlain ou aux Bordes, on doit recourir à des moyens de fortune. Il est peu
décent de transporter un corps soit dans une voiture à bras, voire même dans un
tombereau. Adversaire résolu de confier le monopole à une société de pompes
funèbres, la municipalité met à l’étude le 5 mars 1933, le projet d’achat d’un
corbillard. Elle s’adresse alors au maire de Vert le Grand afin d’obtenir des
explications sur l’organisation de ce service dans sa commune. Le projet n’aura
pas de suite. Après examen le transport des corps est confié en mai à Monsieur
Clairambeau. Le tarif des porteurs est fixé à 15 francs.
Le préfet fait part en avril que les cars Citroën effectuant la ligne
Paris à Nogent/Seine prévoient trois arrêts sur la commune, Pince Vent, Croix
Saint Nicolas et le café des sports.
Le conseil municipal décide au mois d’avril de mettre une taxe
d'habitation au taux de 2%. Goudronnage au mois de mai de la Grande Rue et de la
rue de Lagny.
Le chemin rural dit « Voirie des grands clos » est barré par des
propriétaires à un endroit de son parcours, ce qui prive la commune de la
jouissance de circulation. Ces faits sont très rapidement constatés par maître
Jacquemin, huissier à Boissy, le 5 mai 1933.
La maison de René Strauss, 5 rue Théodore de Bouville à Paris, offre
aux municipalités du machefer à titre gratuit à prendre soit à Ivry sur camion,
soit à Romainville sur wagon.
Un marché de gré à gré est passé au mois de mai avec la société
Fusion des gaz, 12 rue de Monceau à Paris pour une fourniture de goudron brut
pour une somme totale de 7 200 francs pour les voies vicinales.
La loi du 29 novembre 1932, déclare que le Président Paul Doumer à
bien mérité de la Patrie. Le conseil municipal après délibération adopte en août
la proposition de Monsieur le maire de placer l’effigie du Président dans la
salle de la mairie.
Il est demandé au mois d’août, à l’administration des postes,
l’installation d’un poste taxiphone à l’extérieur lors de la fermeture du bureau
soit de 18h à 8h et de 12h à 14h. La poste fait savoir en septembre, qu’elle ne
peut faute de moyen réaliser cette liaison.
Un poste de secours est placé en septembre chez Monsieur Paret, une
plaque indicatrice est placée sur sa maison.
La municipalité sollicite en septembre Monsieur le Préfet, afin
d’obtenir un secours à prendre sur le produit du fonds commun des amendes de
police correctionnelles pour effectuer des travaux urgents à l’église et à la
mairie. Une somme de 500 francs sera allouée à la commune.
Des boîtes en bois entourées de paille sont installées en décembre
pour préserver les bornes fontaines pendant les grandes gelées.
La crise économique ayant tendance à continuer, le conseil municipal
décide en février 1934 de créer un fonds communal de chômage et demande une
subvention départementale et une aide de l’Etat. Ce fonds de chômage sera
momentanément supprimé en juin. N’ayant pas de travail à donner aux chômeurs, le
conseil décide en juillet de rouvrir la caisse, après approbation de Monsieur le
Préfet.
Lors de la séance du 19 mai 1934, Monsieur Auguste Forestier ayant
obtenu la majorité absolu au 1er tour est proclamé maire, mais ce dernier
refuse, ainsi que Monsieur André Moinard pour raison de santé. Monsieur
Forestier sera élu maire de la commune le 1er juin 1934.
Sur proposition de Monsieur Jean Lafenetre, la commission des travaux
est chargée en juin d’examiner la possibilité de nettoyer les rues en les
arrosant, en se servant des bouches d’incendie. La société Eau et Assainissement
offre de fournir gratuitement l’eau nécessaire le samedi.
Il est demandé en janvier 1935 à Monsieur Chatriot, cantonnier, de
bien vouloir balayer de bonne heure les rues du village, par temps de neige
quitte à prendre son repos le soir ou le lendemain.
Des branches des arbres qui bordent la route nationale sont souvent
brisées par le vent et tombent sur la chaussée, risquant de causer des accidents
graves. La municipalité se verra donc dans la nécessité d’abattre ces arbres. La
vente de ces derniers se fera au profit de la commune. Monsieur Vermant en sera
l’acquéreur.
Le 17 mai, nouvelle élection des conseillers municipaux à la suite de
la démission de six d’entre eux.
Monsieur Bonnefois est autorisé en mai à déposer du bois sur les
chemins ruraux. Il s’engage a ne pas gêner la circulation et à donner 10 m3 de
bois environ aux indigents de la commune.
Sur instruction de Monsieur le Préfet, concernant un abaissement du
prix de la vie, le maire s’engage le 10 août à prévenir les commerçants du
pays.
Aucun des chemins ruraux n’étant désigné par une pancarte, le
conseil municipal décide en septembre de faire le nécessaire, de même pour les
poteaux indicateurs de la route nationale. Les Etablissements Renault fourniront
en novembre quatre panneaux.
La municipalité accepte en décembre 1935 de faire partie du syndicat
intercommunal pour la défense des intérêts des usagers du gaz.
Démolition en février 1936 de l’immeuble Tardif jusqu’à une hauteur
de 2 mètres, les murs seront recouverts de tuiles plates. Monsieur Froger
s’engage a effectuer les travaux pour une somme de 1 000 francs tout compris et
à terminer les travaux avant le 1er mai.
Le projet de morcellement du « Champ Garni » ne répond a aucun besoin
de la localité de La Queue en Brie, agglomération exclusivement rurale,
dépourvue de tout centre industriel pour lequel pourrait être envisagé la
création de jardins ouvriers. Le conseil municipal ne donnera pas un avis
favorable.
Election le 10 mai 1936 de Jean Lafenetre comme maire. Le curage du
ru et l’enlèvement des boues sont effectués par Monsieur Froger pour une somme
forfaitaire de 2 600 francs. Les chômeurs seront occupés à casser les pierres
rue de Lagny.
Sur la demande du président du lotissement de la « Fontaine des
Bordes », il est demandé à l’administration des PTT l’installation d’une boîte
aux lettres dans le lotissement. Il est décidé également de fournir de
l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de cinq lampes d’éclairage
public.
Une lettre recommandée est envoyée en janvier 1937, à Monsieur
Gianni, le mettant en demeure de remettre en état l’avenue des Bordes à l’entrée
de son chantier de la carrière dans un délai d’un mois.
Remplacement en mai des poteaux indiquant la vitesse maximum dans la
traversée du village par d’autres avec les indications vitesse autorisée 40 km/h
et défense de doubler.
Le poste de garde champêtre est supprimé dans la commune le 31
juillet 1937. Le titulaire Monsieur Philippe Louis est nommé dans la police
d’Etat. Considérant qu’il est important de le remplacer, le conseil municipal
crée l’emploi d’appariteur non assermenté.
Construction en mars 1938 pour les pompiers, d’un portique en fer à
deux étages avec garde fou pour une dépense approximative de 1 500
francs.
Un marché de gré à gré est passé en avril pour la construction d’un
poste de pompier et de police rue du Four. La pompe à bras et les accessoires
sont remisés chez un particulier. La route nationale étant très fréquentée, il
devient indispensable de construire une petit refuge pour abriter la nuit les
passants sans ressource. Commune rurale de 478 habitants, ayant contracté
plusieurs emprunts onéreux pour la remise en état des routes et la construction
de l’école, elle sollicite une subvention du département.
Le projet de la mairie-école, repris en novembre 1939, aboutit
finalement en 1938. L’école Jean Jaurès, construite à côté de la mairie-école,
se compose de 4 classes et 2 logements de fonction ; elle est inaugurée en
octobre.
Une souscription publique est lancée en janvier 1939 pour l’achat
d’une motopompe. Les voies du lotissement de « La Fontaine des Bordes » sont
classées le 28 janvier 1939 dans la voirie urbaine.
Un taxiphone est installé à l’extérieur du bureau de poste le 21
avril 1939, afin que le public puisse téléphoner pendant les heures de
fermetures du bureau et notamment en cas de demande de secours. La commune
s’engage à supporter les frais d’éclairage du poste et sa lanterne de
signalisation.
Période
de 1939 à 1945
Il est décidé le 2 septembre 1939,
de réquisitionner une camionnette pour aller
chercher de la farine chez le fournisseur habituel du
boulanger, celui-ci ne passant plus, les clients viendront
s'approvisionner à la boulangerie.
M. Debanne remplace M. Froger mobilisé à
la tête du Corps des sapeurs-pompiers durant son
absence.
Sur l'initiative de M. Gaucher 1er adjoint, le conseil
municipal décide d'allouer aux militaires mobilisés
sans salaire ni traitement, une somme de 20 frs pour
les fêtes de Noël et du Jour de l'An.
M. Carré secrétaire de mairie étant
mobilisé, il est remplacé momentanément
en mai 1940 pendant les hostilités par Mme Lucienne
Laisné demeurant 16, route de Paris. Le 21 septembre
, après cinq mois a ce poste, le conseil municipal
remercie Mme Laisné du dévouement qu'elle
a apporté dans ses fonctions en lui attribuant
un mois de préavis et un mois de gratification.
La société du Golf d'Ormesson ayant
cessé son activité depuis 1939, le chemin
rural est de nouveau rendu à la circulation.
Les redevances des années 1939 et 1940 sont annulés.
L'hiver étant exceptionnellement vigoureux,
le conseil municipal s'adresse en février 1941,
à M. le Préfet afin que se dernier face
le nécessaire pour ravitailler la commune en
charbon et en viande. La boucherie étant fermé,
les habitants sont obligés de se ravitailler
dans les communes environnantes.
Le Conseil municipal réuni le 15 novembre,
adresse à M. le maréchal Pétain,
chef de l'Etat Français, l'expression de son
profond respect et de sa vive gratitude pour l'œuvre
de rénovation nationale qu'il a entrepris, donnant
ainsi la preuve de son affection pour les Français.
Il l'assure de toute sa confiance et de son dévouement.
Le Morbras n'ayant pas été curé
depuis plusieurs années, un nettoyage de la rivière
sur toute la traversée de la commune est nécessaire
afin d'éviter des inondations préjudiciables
aux cultures riveraines. M. le maire propose que le
travail qui ne nécessite que la main d'œuvre,
soit effectuer par des équipes d'ouvriers mis
par le commissariat à la lutte contre le chômage.
Le Préfet est sollicité pour l'autorisation
nécessaire a cet effet.
Le maire et les conseillers municipaux flétrissent
le ou les auteurs de lettres anonymes envoyées
à des personnes ou a des administrations. Un
portrait du maréchal Pétain est acquis
par le conseil pour la somme de 250 frs.
A dater du 1er janvier 1942, les fonctionnaires du
service des Ponts et Chaussées, chargés
du contrôle de l'Etat, sont désignés
pour exercer le contrôle municipal de la distribution
d'énergie électrique.
Lors de la séance du conseil municipal du
7 mars 1943, une minute de silence est observée
à la mémoire des victimes du bombardement
de la nuit du 3 au 4 mars. Le presbytère est
vendu pour la somme de 15 000 frs.
Classement dans la voirie urbaine, des voies privées
du lotissement « La Fontaine des Bordes »
moyennant le versement par l'association syndicale d'une
somme de 10 000 frs.
Un contrat est signé en mars 1943 avec les
pompes funèbres générales pour
le service extérieur.
Monsieur Froger, lieutenant des sapeurs-pompiers
est prié le 3 février 1944, d'avertir
le maire du jour et de l'heure des manoeuvres mensuelles.
Un représentant de la commune sera présent
à celles-ci.
Une somme de 500 frs est votée le 4 août
pour aider à secourir les victimes des bombardements
dans le département.
La résistance s'organise
dès décembre 1943, Alphonse Cherprenet, exploitant forestier et charbonnier, est
responsable des FFI de La Queue en Brie, avec François et Ernest Paret. Ils se
chargent du ravitaillement des maquisards, réfugiés dans le Bois Notre
Dame.
Depuis
le mois de février 1944, un « maquis » d'une trentaine d'hommes est organisé
dans le Bois Notre-Dame au carrefour des Huit Routes. Le groupe de Résistance
est commandé par Bariteau dit le lieutenant, qui reçoit ses ordres du capitaine
Grandchef de Noiseau et qui s'occupe activement de la résistance à Lésigny.
Les
10 et 11 août, deux postes de commandement d'unité de DCA et de parachutistes
s'installent pour quelques jours au château des Mûrets à l'aide de camions
réquisitionnés sur les routes de la région. Ils sont remplacés le 17 par un
important convoi de fourragères, chariots et fourgons lourdement chargés de
vivres et de munitions, qui repart le lendemain en direction d'Emerainville. Le
même jour, des canons de DCA et anti-chars prennent position au changement de
département, dans la pommeraie de M. Marin et dans le clos de madame Roger, près
du carrefour de la Croix Saint Nicolas. La route nationale est très animée par
les convois de troupes et de matériel filant vers l'est. Un camion en panne est
abandonné et détruit par les Allemands, voirie des Grand Clos.
Le
18, des troupes en camions stationnent de la Croix Saint Nicolas à la rue de
Lagny. Ce sont des « hussards de la Mort », très exigeants, qui s'introduisent
dans les maisons voisines : heureusement, ils partent le soir, de même que
l'artillerie et le village retombe dans un grand calme.
Le
dimanche s'annonce paisible, après un violent orage qui s'est déchaîné pendant
la nuit, mais vers seize heures, une voiture de la Croix Rouge arrive en trombe
dans la Grande Rue et s'arrête à la mairie. Les occupants, des officiers
allemands d'une formation sanitaire, après avoir déchargé leurs armes sur des
passants route nationale, demandent au maire avec insistance : il faut en toute
hâte trouver quarante matelas et de la paille à transporter au château des
Mûrets, devant servir à abriter les blessés. Vingt-cinq chambres sont
réquisitionnées dans le centre du village. En attendant, ils s'emparent de
bouteilles de champagne chez M. Morel d'Arleux et le maire Lafenêtre. La voiture
démarre et ils vont semer la panique au préau des écoles d'Ormesson où se
déroule une fête pour les prisonniers.
Le
lendemain matin, il faut donc aller de porte en porte prendre livraison des
matelas requis la veille. Un char allemand qui se dirige vers Ozoir a sa
direction en si mauvais état qu'il s'arrête tous les deux cents mètres pour
reprendre sa route, il est bientôt suivi par une voiture armée, et plus rien.
Derrière les bois, le canon gronde et des mitrailleuses crépitent, puis des
avions ronflent également au loin. La canonnade devient violente dans la soirée.
Dès la nuit, la circulation reprend sur la route nationale. A ce moment, les
malfaiteurs armés s'introduisent à la ferme de l'Hermitage et se font remettre
des bijoux, une importante somme d'argent et deux bicyclettes.
La
matinée du mardi est paisible : quelques rares coups de canon, mais chacun
remarque que les voitures militaires se dirigent à Fontenay-Trésigny. On apprend que
sept cent Allemands environ viennent d'arriver à Pontault, où ils ramassent les
bicyclettes (il viennent même à La Queue-en-Brie) s'emparant des
chevaux et des charrettes pour aller à Brie Comte Robert. Un Allemand étant tué
à Pontault, des otages sont pris, puis bientôt relâchés. Au crépuscule, de
violentes explosions ébranlent les maisons, des convois passent et les
cultivateurs ont caché leurs chevaux. Après une nuit assez calme, la canonnade
violente se rapproche et les Laiteries Modernes de Villiers ne peuvent faire
leur tournée habituelle de ramassage de lait en Seine et Marne.
Sous
un très violent orage, des convois traversent le village, se dirigeant vers la
Marne. A l'aube du jeudi, de fortes déflagrations secouent l'air, un grand
panache de fumée noire : le fort de Sucy saute ! Des attelages montent la rue
Fourrée pour aller on ne sait où. Vers 8 heures, des membres du comité de
Villiers arrivent pour ramasser le lait destiné aux enfants de cette ville et
perquisitionnent à La Briqueterie.
Le
24 août, un groupe d'homme mandaté par le Comité de Résistance et le Comité
local de Libération pénètre dans la mairie de La Queue-en-Brie. Devant la carence des
pouvoirs publics, balayés par l'offensive des troupes alliées, il faut dans les
plus brefs délais, mettre en place une commission administrative
provisoire qui prendra en main les destinées de la commune. Monsieur Jacques M.
Morel d'Arleux en est nommé président avec Jean Carré comme secrétaire et six
membres. Une milice populaire locale est aussitôt créée afin de maintenir, le
cas échéant, l'ordre sur le territoire
La
Libération semble proche et, le vendredi matin 25 août, des fantassins
allemands
harassés, venant de Bicêtre, demandent à être transportés en
voiture. Une charrette de la ferme et une camionnette des laiteries les
conduisent à Roissy. Le corps de police est crée la veille est alerté dans
l'après midi, il s'agit de calmer et de chasser du village un groupe de jeunes
gens du Plessis venus en auto, armés de revolvers, en quête d'un coup à faire.
Quelle témérité ! Le village risquerait gros : environ deux cents Allemands y
stationnent. Ils repartent et tout rentre dans le calme jusqu'au lendemain
matin, où règne sur les routes une grande animation.
De
bonne heure, une unité d'artillerie de DCA dénommée « Chittam » (cent cinquante
hommes environ), installe autour du village des pièces de 88 et de 20 venant de
la région parisienne. Le chef, Oberlieutenant sans doute, s'installe à l'entrée
du parc des Mûrets sous un sapin. Quelques voitures de la Croix Rouge arrivent
aux communes du château et transportent, route nationale dans le chantier
Cherprenet, six des matelas fournis le lundi précédent pour une formation
sanitaire qui ne vint pas.
A
8h30, un soldat est envoyé par l'officier pour détruire à la poste le standard
téléphonique. Cinq grenades explosent : le bureau de poste est jonché de débris.
Il arrive à la mairie pour faire de même et comme le téléphone n'y est pas
installé, il allume une cigarette, en donne à l'appariteur et au secrétaire de
mairie, et en souriant dit : « Demain, la guerre est finie ici ! ». Pourvu que
ce soit vrai et que le village n'en souffre pas. Il faut donc donner l'ordre de
ne pas circuler dans les rues et les champs, surtout du côté du front (vers
Paris ou Ozoir).
Un
fermier conduisant ses chevaux vers le Bois Notre-Dame essuie une rafale d'arme
automatique. Un jeune poulain est touché, qu'on est obligé d'abattre et de
débiter. L'angoisse se peint sur tous les visages. Dans la soirée, des avions de
reconnaissance américain survolent les positions du lotissement et surtout du
changement de département, reçoivent deux coups de canon de 20. Ils reviennent
alors observer plus longuement les pièces et les véhicules camouflés.
A
19h30, premier coup de canon. Les blindés américains débouchent des Bois Notre
Dame à 19h00 par la route Royale et la route de Lésigny, se faufilent à travers
bois et essuient quelques obus de 88. Ils tirent du pavé de Pontault et de la
lisière de la forêt, pilonnant le changement de département et la plaine. La
route nationale et le village ne sont pas épargnés et des obus ronflant
au-dessus vont exploser au loin à La Varennes et à Champigny. Bon nombre de
maiso,ns, rue de l'Avenir, route nationale, sont touchés.
Lors
du bombardement du 26 août, la maison de la famille Landry, chemin de l'Avenir
sera endommagée. Eliane Teillet, âgée de 16 ans, résidant 22, rue de Lagny
sortie imprudemment est mortellement blessé par l'explosion d'un obus.
Ses funérailles seront célébrées aux frais de la commune. Une autre tombe dans une
pièce d'habitation de la ferme de l'Hermitage, sans exploser, heureusement. Une
jeune fille est blessée à la Briqueterie et un cheval est tué, cependant qu'à
une des fermes, route nationale, deux génisses qui n'ont pu être rentrées à
l'étable sont tuées par des éclats dans le clos derrière la ferme. Un tracteur à
chenille et une voiture tout terrain sont incendiés et projettent aux alentours
des débris hétéroclites de bidons, d'équipements et d'obus.
Les
Allemands occupant la pommeraie de M. Marin se sauvent en toute hâte et, dans un
grand désordre, abandonnent les canons, munitions, voitures, bagages,
bicyclettes devant la violence et la précision du feu de l'adversaire. Deux des
leurs gisent sur les champs, de part et d'autre de la route nationale. Des
pansements ensanglantés, des uniformes maculés de sang font présumer qu'il y eut
des blessés, ils furent probablement soignés au pavillon des Mûrets et évacués.
Dès
22h30, on entend des armes automatiques assez rapprochées, le canon au loin et
le ronflement des blindés américains prenant la route de Roissy. Les positions
du Pont Banneret, du lotissement, du dépôt de Pathé-Cinéma sont évacués vivement
et en ordre. Les combattants se retirent par la ferme des Bordes et la route du
Plessis. Ne se reconnaissant plus, ils se fusillent entre eux et, à 23h00, un avion américain laisse
tomber
deux grosses bombes qui coupent la route du Plessis. Des chars servis par des SS
sortent de la station TSF de Noiseau et, par les champs, regagnent la route
nationale en face de Champlain. L'un mitraille la façade de l'auberge, tandis
qu'un autre est resté en panne dans le fossé des nageoires, d'où il est tiré par
le dernier tracteur à chenilles. On peut distinguer du village le sourd et
puissant ronflement continu des blindés américains et les acclamations
frénétiques des gens de Pontault. Le petit jour arrive, chacun met le nez au
vent. Les deux blessés transportés chez le docteur Autissier à Combault, puis à
l'hôpital Saint Antoine, l'une d'entre elle expirera le lendemain. Une auto et
un camion venant de la route de Noiseau, vers 7h30, roulant à vive allure sur la
route nationale, mitraillent la population se trouvant sur le champ de
bataille : pas de victimes. Un américain met sa mitrailleuse en batterie au Pavé
de Pontault, tue les chauffeurs, les autres occupants se rendent.
La
conduite d'eau a été coupée à Briqueterie et les fils électriques, sectionnés
par les éclats d'obus, traînent dans bien des endroits. Il reste deux canons de
88, trois canons de 20, un obusier, des camions, des autos touchées par des éclats et un
autobus de la STCRP bourré de munitions et d'explosifs.
Dimanche
dans l'après midi, les premiers Américains traversent le village sous les
acclamations d'un peuple libéré.
Le
28 août, les membres de la Commission administrative provisoire de La Queue-en-Brie se réunissent de
nouveau, monsieur Cherprenet se voit chargé de l'enlèvement des engins de guerre
qui pourraient être dangereux. Les canons seront placés sur la place de la Tour
près du monument aux Morts.
Les colis des prisonniers qui n'ont pas pu être
acheminées au mois d'août, seront distribués
aux indigents et sinistrés.
Une somme de 10 000 frs est votée le 1er octobre
1944, pour aider les prisonniers. Il est décidé
de ne plus continuer la culture du jardin par les enfants
de l'école. Le jardin sera partagé entre
le cantonnier et l'appariteur.
La cérémonie du 11 novembre 1944, se
déroulera en présence des anciens combattants
et l'étoile de l'avenir. Les enfants de l'école
seront invités à se joindre à la
municipalité pour constituer le cortège
qui se rendra aux monuments aux Morts et au cimetière.
En novembre 1944, le conseil municipal signale à
monsieur le Préfet que le ravitaillement de la
commune en pomme de terre est défectueux ainsi que l'approvisionnement en
charcuterie dont la répartition est irrégulière
et insuffisante. D'autre part on trouve anormal d'aller
chaque mois à Blanc Mesnil situé à
30 km, chercher douze litres de pétrole chez
un marchand de couleur, alors qu'il pourrait être
plus simple d'avoir une avance ou de désigner
dans le canton de Boissy-Saint-Léger, très
peuplé, un grossiste accrédité
comme répartiteur.
Le Conseil municipal sollicite, le 1er février
1945, le rattachement de la commune de La Queue-en-Brie à
l'hôpital de Créteil au lieu de celui
de Villeneuve-Saint-Georges ou de Montfermeil, encombrés
trop souvent par les malades et pour lesquels il n'existe
aucun moyen de transport.
Constatant l'augmentation très sensible des
dépenses du budget communal, sans que les recettes
s'ensuivent, le conseil municipal sollicite de monsieur
le Préfet pour une participation plus élevée
aux budgets communaux.
Le Conseil municipal formé en majeure partie
par les membres du comité de Libération,
se considérant représenter l'unanimité
de la population, élève une énergique
protestation contre l'élargissement des personnes
arrêtées au moment de la Libération
sur des preuves indiscutables de collaboration ou d'intelligence
avec l'ennemi, ainsi qu'en fait foi des dossiers contenant
des pièces originales et des témoignages
régulièrement enregistrés et signés.
Il est demandé instamment que ces élargissements
ne soient jamais exécutés sans consulter
les dossiers constituées par les commissions
d'épuration locales et sans en entendre les représentants.
Le conseil se dégage de toutes responsabilités
contre les incidents graves qui pourraient aller jusqu'à
amener les victimes des dites personnes à se
faire justice elles-mêmes, ce qui serait infiniment
regrettable et blâmable. Il est réclamé
en outre, aux pouvoirs responsables une instruction
nouvelle des dossiers des inculpés mis en liberté.
Demande est faite que les autorités administratives
veuillent reconnaître une existence légale
et juridique des comités locaux de libération
ayant été régulièrement
habilités par le Préfet de Seine et Oise
et qui ont assumé avec fermeté et sagesse,
l'administration des communes qu'ils avaient mission
de gérer.
Dissolution le 21 mars 1945, de l'association syndicale
« La Fontaine des Bordes ». Il est demandé
le 9 juin à monsieur Deudon, boucher du village
d'ouvrir sa boutique une demi-journée à
chaque répartition de viande.
Réfection en juillet de l'éclairage
public par monsieur Blot, entrepreneur d'électricité
à Villeneuve Saint Georges pour une somme de
14 150 frs.
Les cérémonies de la Libération
du village se dérouleront le dimanche 26 août
1945 à 11 heures. Le rassemblement a lieu sur
la route nationale, le défilé empruntera
la Grande Rue jusqu'à la place de la Tour où
se déroulera les allocutions, puis une gerbe
sera déposée au cimetière. Cette
manifestation se déroulera avec le concours d'un
détachement de l'infanterie coloniale de la 1ère
division des Forces libre en arme et de la musique du
corps des sapeurs-pompiers, des sociétés
d'anciens combattants, des enfants des écoles
et des sociétés locales. Un vin d'honneur
sera servi à la mairie à la fin de la
cérémonie aux différents participants.
Afin d'éviter le gel des bornes fontaines
pendant l'hiver, il est décidé de poser
des coffrages bourrés de paille afin de ne pas
ouvrir le purgeur dont l'eau est gelée dans les
caniveaux.
Période
de 1946 à 1952
Un recensement des logements vacants est effectué,
leurs propriétaires seront mis en demeure de
les louer d'urgence.
En 1946, devant le manque de farine chez le boulanger
et l'incertitude d'une prochaine livraison, il ne sera
délivré de pain qu'aux habitants de la
commune sur présentation de la carte d'alimentation
et à raison de 200 grammes par personne en attendant
un ravitaillement normal.
Le camion de 10 tonnes de la maison Tydel Thomas
de Paris, transportant à peu près chaque
jour ouvrable une cinquantaine de mètres cubes
de terre qu'il déverse dans la carrière
avenue des Bordes depuis février 1946, déterriore
la chaussée. Le Conseil municipal décide
le 27 juin de fixer une redevance de 10 frs par voyage.
La candidature du docteur Vincent pour deux consultations
par semaine est acceptée le 18 octobre, dans
l'attente de l'aménagement d'un local.
La commune ne disposant pas de ressources nécessaires
pour faire face à ses dépenses, se trouve
dans l'obligation de recourir à un emprunt de
700 000 frs auprès du Crédit Foncier de
France, remboursable sur 30 ans à compter de
1947
Le service des eaux étant défectueux,
il est fait appel le 8 janvier 1947, au concours gratuit
du génie rural en vue d'une amélioration
de la distribution.
Les cultivateurs possédant des tracteurs agricoles
non munis de pneus et qui abîment les chaussées
lorsqu'ils sont obligés de les traverser pour
la culture des champs riverains sont dans l'obligation
d'équiper leurs engins de pneus.
Sur proposition de monsieur le Maire, un mandat de
500 frs est envoyé à chaque soldat de
La Queue-en-Brie sous les drapeaux. La dépense
s'élève à 2 000 frs.
La municipalité de La Queue-en-Brie, s'associe
aux communes du Plessis-Trévise et de Villiers-sur-Marne
pour exprimer le désir d'être rattachées
au département de la Seine.
L'administration des PTT est sollicitée le
4 juin 1947, afin de fournir un devis pour l'installation
du téléphone à la mairie.L’administration
des PTT est sollicitée le 4 juin
1947, afin de fournir un devis pour l’installation
du téléphone à la mairie.
Un voyage de fin d’année scolaire
est organisé à Dieppe le 4
juillet 1947. Les enfants au nombre de 80
environs seront surveillés par leurs
instituteurs accompagnés de parents.
Une subvention communale de 20.000 francs
est accordée à la caisse des
écoles pour permettre la réalisation
de cette sortie.
Monsieur le Maire met en octobre 1947,
le sous-préfet au courant des nombreux
vols commis au lotissement de la Fontaine
des Bordes et lui demande de faire exercer
une surveillance particulière afin
de faire cesser cet état de choses.
Le 1er février est institué
un marché place de la Tour, ainsi
qu’un comité d’entraide, composé
de mesdames Philippe, Bissos, Dessomme,
messieurs Trespeuch, Carré, ainsi
que monsieur le Curé et monsieur
le Maire.
Décès de monsieur Corniaud,
garde appariteur depuis 1937, ses obsèques
seront prises en charge par la commune.
A dater du 8 mars 1948, la mairie sera ouverte
le samedi de 17h à 19h.
Un voyage de fin d'année scolaire est organisé
à Dieppe le 4 juillet 1947. Les enfants au nombre
de 80 environs seront surveillés par leurs instituteurs
accompagnés de parents. Une subvention communale
de 20 000 frs est accordée à la caisse
des écoles pour permettre la réalisation
de cette sortie.
Monsieur le Maire met en octobre 1947, le sous-Préfet
au courant des nombreux vols commis au lotissement de
la Fontaine des Bordes et lui demande de faire exercer
une surveillance particulière afin de faire cesser
cet état de choses.
Election le 31 octobre du nouveau Conseil municipal.
Monsieur Jacques Morel d'Arleux est élu maire,
il a comme adjoints, messieurs Jean Lafenètre
et Raymond Trespeuch.
Le corps de monsieur Pédro est inhumé
en 1948 dans le caveau des combattants morts au champ
d'honneur. Son nom sera inscrit en 1949 sur le monument
aux Morts.
Le 1er février est institué un marché
place de la Tour, ainsi qu'un comité d'entraide,
composé de mesdames Philippe, Bissos, Desomme,
messieurs Trespeuch, Carré ainsi que monsieur
le Curé et monsieur le Maire.
Décès de monsieur Corniaud, garde appariteur
depuis 1937, décède en février
1938, ses obsèques seront pris en charge par
la commune. N'ayant pas été remplacé,
c'est le cantonnier qui est souvent employé comme
appariteur. Le conseil sollicite en 1951, monsieur le
Préfet afin d'avoir l'autorisation d'embaucher
chaque année pour une cinquantaine de jours environs
un cantonnier auxiliaire.
La cabane du cantonnier appartenant aux Ponts et
Chaussée, située à la Croix Saint
Nicolas bouchant la visibilité aux voitures,
risque de causer des accidents. N'étant pas d'une
grande utilité, car il se trouve une cabane identique
à 500 m en face de la station TSF et une autre
à 800 m sur la RN 4 à Pince Vent, elle
sera supprimée.
A dater du 8 mars 1948, la mairie sera ouverte le
samedi de 17h à 19 h.
Le Conseil municipal accepte le 17 avril le principe
de l'achat de maillots et de culottes de sports délivrés
aux élèves devant participer à
la fête cantonale de gymnastique de juin. Les
effets seront rangés ensuite à l'école
où à la mairie.
Le Conseil forme le vœu que la fermeture de la boulangerie
ait lieu un autre jour que le dimanche.
Inauguration des bains douches dans la maire-école
le 8 mai 1948. La rue de Lagny est dénommée
rue du Général Leclerc, la cérémonie
à lieu le 29 août à 11h.
Etant donné, la crise grave du logement qui
sévit dans la commune, il est créé
le 17 octobre 1948, une commission chargée d'enquêter
sur les logements vacants.
En cette année 1948, la commune de La Queue-en-Brie
se trouve reclassée dans la zone de Paris. La
route du Plessis reste un chemin communal.
A la suite de ses nombreux refus d'obéissance
aux ordres du maire, son absentéisme et son état
d'ébriété presque hebdomadaire
qui en fait la risée de tous les enfants, le
cantonnier Gaston Houé est traduit en mars 1949
devant le conseil de discipline afin d'obtenir son licenciement.
Ce dernier donnera sa démission en janvier 1950.
La pénurie d'eau qui touche la commune depuis
plusieurs années, due à l'insuffisance
du débit du puit de La Queue-en-Brie, amène
la municipalité a voté un emprunt de 1
100 000 frs pour les travaux de distribution d'eau potable.
Le Touring Club de France décerne à
la commune un diplôme d'encouragement concernant
le concours d'hygiène et bonne tenue des villages
de moins de 1 000 habitants.
Le personnel communal se compose en 1950, d'un secrétaire
de mairie (instituteur), une femme de service et un
cantonnier monsieur Dumont qui a remplacé monsieur
Houé.
Aménagement en juin 1950, place de la Tour
de deux boulodromes par quelques personnes de bonne
volonté et le cantonnier. A cette occasion il
sera acheté 4 paires de boules et 2 cochonnets.
Monsieur Padé, boucherie chevaline est autorisé
en 1952 à s'installer pour vendre une fois par
semaine, dans le même temps monsieur Latour boucher
à Chennevières essuie pour sa part un
refus de vendre à La Queue-en-Brie.
Installation d'une sirène incendie au clocher
de l'église par monsieur Ribier de Champigny
pour une somme de 79 500 frs, l'Etat subventionnera
30% de la somme. Cette sirène sera déplacée
l'année suivante sur le toit de la mairie.
La municipalité de La Queue-en-Brie,
s’associe aux communes du Plessis-Trévise
et de Villiers-sur-Marne pour exprimer le
désir d’être rattachées
au département de la Seine.
Le conseil municipal accepte le 17 avril
le principe de l’achat de maillots et de
culottes de sports délivrés
aux élèves devant participer
à la fête cantonale de gymnastique
de juin. Les effets seront rangés
ensuite à l’école où
à la mairie.
Le conseil forme le vœu que la fermeture
de la boulangerie ait lieu un autre jour
que le dimanche.
Inauguration des bains douches dans la
mairie école le 8 mai 1948. La rue
de Lagny est dénommée rue
du Général Leclerc, la cérémonie
à lieu le 29 août à
11h.
Etant donné, la crise grave du
logement qui sévis dans la commune,
il est crée le 17 octobre 1948, une
commission qui est chargée d’enquêter
sur les logements vacants.
En cette année 1948, la commune
de La Queue-en-Brie se trouve reclassée
dans la zone de Paris. La route du Plessis
reste un chemin communal.
A la suite de ses nombreux refus d’obéissance
aux ordres du maire, son absentéisme
et son état d’ébriété
presque hebdomadaire qui en fait la risée
de tous les enfants, le cantonnier Gaston
Houé est traduit en mars 1949 devant
le conseil de discipline afin d’obtenir
son licenciement. Ce dernier donnera sa
démission en janvier 1950.
La pénurie d’eau qui touche la
commune depuis plusieurs années,
due à l’insuffisance du débit
du puit de La Queue en Brie, amène
la municipalité a voté un
emprunt de 1 100 000 francs pour les travaux
de distribution d’eau potable.
Le Touring Club de France décerne
à la commune un diplôme d’encouragement
concernant le concours d’hygiène
et bonne tenue des villages de moins de
1 000 habitants.
Le personnel communal se compose en 1950,
d’un secrétaire de mairie (instituteur),
une femme de service et un cantonnier Monsieur
Dumont qui a remplacé monsieur Houé.
Aménagement en juin 1950, place
de la Tour de deux boulodromes par quelques
personnes de bonne volonté et le
cantonnier. A cette occasion il sera acheté
4 paires de boules et 2 cochonnets.
Période
de 1953 à 1959.
Le 3 janvier 1953, l’électrification
du hameau de Champlain est décidée
pour une dépense d’environ 2 450
000 francs. Des emprunts seront réalisés
auprès du Crédit Agricole
et du Crédit Foncier de France, ainsi
qu’une imposition extraordinaire.
La commune adhère en mars, à
la création d’un syndicat intercommunal
en vue de la réalisation d’une colonie
de vacances à Retournac (Haute Loire).
Elle rejoint les communes de Villiers-sur-Marne,
Boissy-Saint-Léger, le Plessis-Trévise,
Sucy et Chennevières
Le 9 mai, monsieur Jacques Morel d’Arleux
est réélu maire de La Queue-en-Brie,
il a comme adjoint monsieur Lafenètre
et madame Dessomme, infirmière de
son état qui s’occupe de la visite
des nourrissons.
Devant la difficulté rencontrée
pour le logement, il est reconstitué
en juin la commission des logements.
Il est décidé le 10 octobre
de faire travailler les chômeurs 2
heures par jour, monsieur Armand Huche conseiller
municipal est chargé de les contrôlés.
Arrachage de deux arbres place de la
Tour, ils gênent les forains qui s’installent
lors de la fête locale.
En janvier 1954, le Pont Banneret sur
le chemin du même nom menaçant
de s’effondrer, il est décidé
de le faire réparer d’urgence. Monsieur
Brun, ingénieur des TPE est chargé
de s’occuper des travaux qui entraînent
une dépense d’environ 500 000 francs.
Il sera sollicité l’attribution d’une
subvention auprès du fonds commun
des chemins vaccinaux et ruraux.
Aménagement en avril du préau
de l’école Jaurès pour l’installation
d’une nouvelle classe pour un montant total
de 449 200 francs.
Il est demandé en juin, aux Pompes
Funèbres de remplacer les corbillards
hyppomobiles par des automobiles.
Le Conseil municipal prend l’engagement
le 11 décembre de faire distribuer
du lait et du sucre aux 120 enfants de 6
à 11 ans fréquentant l’école
primaire de la commune.
L’administration des Postes refusant
d’acquérir l’immeuble mise en vente
par les héritiers de madame veuve
Carré où est installé
le bureau de poste depuis 1885, la municipalité
estimant qu’une population de 771 habitants
ne peut se passer d’un tel service, se porte
acquéreur de cet immeuble pour 400
000 francs. Un emprunt du montant total
est souscrit en février 1955 auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignation, remboursable sur 10 ans.
Ayant refusé dans un premier temps,
le conseil municipal accepte le 16 avril
le changement de tension du réseau
électrique qui de 127/220 volts à
230/380.
Il est décidé le 2 juillet,
que les noms des victimes civiles de la
guerre 1939-1945 seront gravés sur
l’une des faces du monument aux Morts. Ce
travail sera effectué par monsieur
Requet des Pompes Funèbres de Chennevières
pour une somme de 9 700 francs.
Des dommages de guerre ayant été
attribués à la commune pour
la réfection de l’église,
des bâtiments communaux, et en particulier
pour le remplacement des vitraux, l’abbé
Gaudin recevra en février 1956, la
somme de 77 900 francs pour l’indemniser
de l’avance qu’il avait effectué
pour les travaux de réparations.
Sur demande du comité des fêtes
et en vue de l’installation des manèges
lors de la fête local, les membres
du Conseil municipal, à l’exception
de monsieur le Maire décident le
30 juillet 1956 de faire abattre l’arbre
qui se trouve devant l’habitation de monsieur
Tazzarisu, place de la Tour, étant
entendu que cet arbre sera le dernier à
disparaître afin de conserver a cet
endroit le cadre champêtre qu’en fait
sa beauté.
Il est décidé en 1957,
de faire installer le téléphone
à la mairie et de faire démolir
les WC communaux.
Le trafic routier étant en nette
progression, un arrêté est
pris, interdisant aux automobilistes de
faire usage de l’avertisseur sonore dans
la traversée du village. Des panneaux
seront placés afin dans informer
les automobilistes.
Un passage pour piéton sera réalisé
par les Ponts et Chaussées sur la
RN 4, perpendiculairement à l’habitation
de monsieur Gaulherat. Deux panneaux de
signalisation routière indiquent
aux automobilistes ce passage pour piétons.
La municipalité adhère
en 1958 au syndicat intercommunal en vue
de l’entretien et de l’aménagement
du lit du Morbras.
Devant la circulation de plus en plus
intense dans la traversée de la localité,
la commune fait entreprendre certains travaux
d’aménagement des voies urbaines
notamment l’élargissement de la rue
du Général Leclerc, des tournants
de la rue Renard et de la route de la Carrière.
Ces travaux fort importants et cependant
combien nécessaire ne seront
pas sans gêner lourdement le budget
communal. Aussi les membres du conseil municipal
sollicitent ils le concours financier du
département. L’aide tant espérée
sera refusée par note du sous préfet
en date du 22 septembre 1958.
L’effectif scolaire étant de 175
élèves dans 4 classes, il
est demandé l’ouverture du 5e classe.
Cette dernière sera installée
dans le préau facile à aménagé
en salle de classe.
Monsieur Ricard, informe le 15 octobre
1958, monsieur le Maire, que le petit ruisseau
traversant la pâture qu’il loue à
monsieur De Paepe est polluée par
les eaux usées du Plessis. Pour mettre
un terme à cette pollution, il propose
l’édification d’une station de pompage.
Le 22 novembre, le conseil municipal
oblige les chômeurs de la commune
inscrit au Fonds de chômage et âgés
de moins de cinquante ans à effectuer
deux heures de travail journalier pour le
compte de la commune. Monsieur Georges Dumont
cantonnier communal leur fixera leur tâche
quotidienne et en surveillera l’exécution.
Un deuxième emploi de cantonnier
communal est crée.
Période
de 1959 à 1965.
En février 1959, les habitants
de la Cour Pellerin adresse une pétition
à monsieur le Maire, l’informant
sur les dangers que présente pour
les enfants le puits situé dans cette
cour, qui est non protégé
et dont la margelle est à faible
hauteur du sol. Malgré que le puits
est une propriété privée
commune, la municipalité décide
afin d’éviter tout accident regrettable,
de faire obstruer l’ouverture de ce puits
par un couvercle à deux demi-cercles,
l’un fixe, l’autre mobile permettant d’assurer
toute la sécurité tout en
réservant l’usage de l’eau de ce
puits en cas d’incendie.
Election le 21 mars 1959, du docteur
Raymond Martin à la tête de
la commune. Il a comme adjoints messieurs
Jacques Morel d’Arleux et René Laumet.
Une réunion a lieu le 9 avril
à la Mairie, à l’initiative
de monsieur le Directeur des Etablissements
Hospitaliers et Charitables du département
de la Seine. Cette réunion a pour
objet la construction par le département
de la Seine d’un hôpital psychiatrique
dans la propriété du château
des Murets.
La commune ne possédant aucune
salle de réunion accepte le 10 octobre
1959, la proposition de monsieur Henri Charles
Morin de mettre l’ancienne salle du patronage
dont il est le propriétaire à
la disposition de la commune, à la
seule condition que les impôts afférents
audit immeuble soient supporter par le budget
communal. Après examen d’un architecte,
l’état de la salle n’offre aucune
sécurité. Devant les frais
qu’occasionnerait la remise en état,
le conseil décide de considérer
comme nulle et non avenant son engagement.
Des débordements et des envasements
ayant été constatés
de nombreuses fois dans le ruisseau Le Morbras
ont provoqué des réclamations
justifiées. Une étude du bassin
versant est entreprise sous le contrôle
du service des Ponts et Chaussées
chargé de l’assainissement général
du département de Seine et Oise.
Afin d’assurer l’exécution des travaux
nécessaires en vue d’une amélioration,
les communes voisines de Sucy, Noiseau et
Ormesson sont contactées afin de
participer au projet.
Compte tenue de la topographie propre
à la commune, du profil particulier
de ses rues et carrefours et de l’intensité
de plus en plus grande de la circulation
dans l’agglomération, il est décidé
le 28 mai 1960 de ne plus interdire l’usage
des avertisseurs sonores sur le territoire
de la commune.
Les membres du Conseil municipal étant
en désaccord, il est décidé
après des débats contradictoires
de déplacé le monument aux
Morts de la Place de la Tour au cimetière
communal.
L’installation de lampes d’éclairage
public sur la RN 4 présentant certains
défauts, monsieur Deudon, électricien
de son état devra y remédier
en présence de monsieur Biessy président
de la commission municipale des travaux.
Le directeur des contributions indirectes
de la Seine et Oise autorise en septembre
1961, la distillation en atelier public
dans la commune pendant la période
du 15 mars au 15 avril 1962. Le bouilleur
ambulant devra s’installer sur un petit
terrain compris entre le Ru et la propriété
Stepaniaux à proximité de
la borne fontaine publique.
La société Amboile Chimie,
79 rue Ampère à Paris XVIIe
est chargé en septembre a procéder
à la dératisation générale
de la commune pour la somme de 920 francs.
Extension du réseau électrique
de la commune jusqu’au carrefour de la Tourelle
en direction de Villiers. Le projet d’amélioration
de l’éclairage public sur la RN 4
est accepté le 16 juin 1962.
Il est décidé de réglementer
le stationnement dans la commune à
compter du 1er juillet. Selon les directives
fournies par monsieur le commissaire de
Police de Chennevières, le stationnera
se fera du 1 au 15 du mois du côté
impair et du 16 au dernier jour du mois
du côté pair à partir
de 8h30 du matin.
Monsieur Georges Dumont cantonnier communal
étant en congé de maladie
du 12 mai jusqu’au 11 novembre 1962. Il
est décidé en septembre de
recruter un nouveau cantonnier, afin d’aider
Marcel Pragout qui ne peut à lui
seul exécuter tous les travaux que
comporte sa charge.
Monsieur le commissaire de Police est
contacté afin qu’il sévi avec
énergie les conducteurs des car Renault
qui dès l’aube, utilisent les avertisseurs
sonore de façon exagérés
et trop bruyant particulièrement
au sommet de la rue Jean Jaurès.
Modification du code de la route le 12
janvier 1963. Le stationnement unilatéral
alterné est modifié, côté
pair du 1 au 15 du mois et du 16 au dernier
jour du mois changement de côté
entre 20h30 et 21h. La traversée
de l’agglomération est fixée
à 60 km/h.
Acquisition d’une pompe Guinard de 60
m3 pour les sapeurs-pompiers pour la somme
de 11 826 francs. En cas d’incendie, elle
est tractée par une camionnette de
monsieur Froger, entrepreneur et chef de
corps.
Les locaux de la mairie se limitent en
1963 à un secrétariat de 18
m² et à une salle des mariages,
servant en même temps aux réunions
du conseil municipal et différentes
associations communales. Les locaux étant
exigu, il y a lieu de prévoir dans
l’immédiat au moins un bureau particulier
pour le maire et ses adjoints et une sale
de commissions pour les conseillers municipaux.
Le conseil décide que les locaux
seront dorénavant réservés
à son usage exclusif.
A la suite de l’éclatement de
Paris d’une part et d’autre part l’implantation
de l’hôpital psychiatrique du département
de la Seine avec ses 500 lits et tout son
personnel qui a eux seuls sont doubler presque
du jour au lendemain le nombre d’habitants
à La Queue-en--Brie, obligeront nécessairement
a plus au moins brève échéance,
la Mairie à rester ouverte toute
la journée, d’ou la nécessité
qui se fait déjà sentir, d’avoir
un secrétaire à plein temps,
lequel ne saurait être logé
ailleurs que sur place.
En mars 1963, le société
Technique de Préfabrication est contactée
afin de réaliser une cantine scolaire
à l’école Jaurès. Le
montage de ce bâtiment pour un montant
de 43 270 francs sera financé par
la subvention de la caisse scolaire et les
fonds libres de la commune. La gestion de
la cantine est confiée à un
comité mixte dont le maire est le
président. Monsieur Borny traiteur
à La Varenne Saint Hilaire est retenue
pour la confection des repas.
Installation en mai d’une fromagerie
située en bordure de la route de
Combault et du Chemin Vert.
L’état de prévision établi
en 1959 ne correspondant plus à la
réalité, la municipalité
demande en mai 1963 à l’office des
UHL de lui réservé un certains
nombres d’appartements lors de la construction
des 128 logements dans le Foyer des Fonctionnaires
pour le relogement de la commune.
Le mauvais état des voies communales
dont certaines sont devenus de véritable
bourbiers, son du au fait des transports
lourds effectués par la société
Routière Colas, qui effectue des
travaux à l’intérieur de l’hôpital.
Devant les dangers de la circulation qui
peuvent en résulter, il est décidé
le 15 juin 1963 d’interdire à tous
véhicules pesant en charge plus de
2,5 tonnes, l’accès du Chemin de
la Pompe et du Chemin des Bordes à
partir du Bois de sapins.
En compensation des dégâts
occasionnés aux voies communales
par le passage des camions de l’entreprise
d’élagage Ughetto de Champigny, cette
dernière propose de payer soit une
redevance de 5 francs par camion ou d’effectuer
gratuitement l’élagage des arbres
de la commune.
Afin de réaliser la construction
de 126 logements au 3F (Foyer du Fonctionnaire
et de la Famille) au Bordes, la municipalité
s’engage le 14 septembre 1963 a souscrire
trois emprunts de garantie auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations. Le premier de 450 000 francs
sur 30 ans, le second de 30 000 francs sur
6 ans et un troisième de 4 400 000
francs à sur 45 ans.
Le cantonnier Plantadis ayant quitté
la commune, il est décidé
en septembre d’embaucher monsieur Ferdinand
Hericher domicilié 63, rue du Général
De Gaulle à Chennevières.
La municipalité décide
en novembre 1963, d’adhérer au Syndicat
Intercommunal comprenant le Plessis- Trévise
et Pontault-Combault en vue d’entreprendre
des travaux afin de palier à la diminution
des ressources en eau potable.
Une subvention de 330 francs est allouée
à l’œuvre des colonies scolaires
de vacances d’Ozoir-la-Ferrière,
qui depuis 1961, assure le séjour
des enfants de la commune.
En vue de pouvoir lutter plus efficacement
contre les dangers d’incendie, il est décidé
la construction et l’équipement d’une
citerne de 30 m3 en bordure de la RN 4.
En vue de bénéficier des subventions
d’Etat, la municipalité demande le
concours de l’ingénieur en chef du
génie rural. Ce dernier précise
que la réglementation prévoit
qu’il doit être mis à la disposition
des pompiers un minimum de 120 m3 d’eau
en 2 heures de temps. Après réflexion,
il est jugé préférable
de renforcer les canalisations d’eau dans
la partie qui s’étend de la rue de
la Libération à la RN 4 et
il est demandé à la Société
Française de Distribution d’eau de
bien vouloir étudier ce projet.
Une convention de concession est signée
en janvier 1964 pour la distribution publique
du gaz dans la commune auprès de
Gaz de france. Cette convention annule et
remplace le précédent contrat
de concession approuvé le 21 novembre
1934 et qui devait prendre fin le 21 novembre
1974.
L’extension du réseau électrique
basse tension Carrefour de la tourelle route
de Villiers s’élève à
6 626,48 francs. Les subventions pour la
réalisation des travaux s’élèvent
à 5.000 francs. Il est décide
que les trois nouveaux abonnés devront
participer au financement soit 550 francs
pour chacun d’eux.
En mars 1964, le Conseil municipal accueille
favorablement les propositions de monsieur
Constant Edeline propriétaire, 32
route de Combault demandant le classement
en zone d’habitation basse avec jardin et
espace vert de sa propriété.
Madame Mercier, tenancière de
l’auberge de Petit Caporal est prié
d’enlever sa terrasse et de remettre les
lieux en leur état d’origine.
Implantation à l’intersection
de la route du Pont Banneret et de la route
de la Carrière, d’un panneau de direction
indiquant le centre ville et le lotissement
des Bordes.
A compter du 1er juillet 1964, l’enlèvement
des ordures ménagères est
confiée à l’entreprise Debs
de Nogent sur Marne.
Extension en septembre du réseau
électrique route de Villiers des
immeubles Marmasse-Vedeva pour un montant
de 6 650 francs.
Monsieur le Curé, informe monsieur
le Maire le 28 septembre 1964, que la statue
du Sacré Cœur, Chemin de la Montagne,
a été retirée de son
socle et mis à terre. Cette statue
sera remise en place après nettoyage,
peinture et ressemelle de façon que
pareil incident ne se reproduise plus.
Le service de ramassage des élèves
du lotissement est assuré à
compter du 10 octobre 1964 par les cars
de la SNCA.
La société Commerciale
de produits laitiers, 15 avenue Sainte Marie
à Créteil fait part de
son intention en octobre de construire
un atelier de conditionnement pour fromage
frais, au lieu dit « La Pierre Lais
» sur deux terrains contigus d’une
superficie de 6 053,90 m² appartenant
à messieurs Lucien et Marcel Percheron.
Le Maire faisant remarquer que le déversement
d’acide lactique dans le rû voisin
pourrait corriger en partie la pollution
des eaux du Morbras, le Conseil municipal
donne un avis favorable a ce projet.
Dans la perspective d’urbanisation de
la ville, le raccordement des ouvrages sur
un collecteur d’eaux usés s’avère
indispensable. De ce fait, la commune adhère
en décembre 1964 au syndicat des
Marais de Sucy – Bonneuil
Période
de 1965 à 1971.
A compter du 1er janvier 1965, le conseil
municipal décide de supprimer la
taxe sur les chiens.
Le projet de convention pour la construction
de 600 pavillons sur un terrain de 19 ha
environ au lieu dit « Les Marnières
» est signé le 10 janvier 1965
entre la commune et la société
Baillon Dussine.
Le réseau communal d’éclairage
public étant en mauvais état,
l’électricien ayant en charge son
entretien est prié de remplacer les
installations défectueuses par des
lampes plus modernes permettant ainsi petit
à petit la remise aux normes.
Nouvelle élection municipale.
Monsieur Roger Fontanille est élu
maire de la Queue en Brie, le 28 mars 1965.
Le conseil municipal donne un avis favorable
au principe de l’édification d’un
complexe sportif intercommunal sur la commune
de Chennevières, précisant
toutefois que cet avis ne s’aurait engagés
la commune tout au moins pour l’instant
à aucune participation financière.
Un syndicat intercommunal sera constitué
auquel adhérera La Queue en Brie.
Compte tenu de l’implantation de l’hôpital
psychiatrique et l’édification d’un
ensemble de 600 logements par la société
Baillon Dussine, la municipalité
estime qu’il convient de prévoir
l’extension de la commune. Elle classe en
zone pavillonnaire la propriété
Edeline à partir du Calvaire, rue
de la Fontaine et route de Combault et une
autre zone route de Villiers, la Fontaine
des Bordes, route de la Carrière,
route du Pont Banneret. Délimitation
en zone de petites industries sous réserve
que les entreprises désirant s’installer
transfèrent leur siège social
du jour où elles s’installeront dans
la commune.
Acquisition d’un matériel de sonorisation
auprès de la maison Parinor à
Paris Xe pour la somme de 2 576,65 francs
afin de remédier aux difficultés
que rencontre la municipalité dans
l’organisation des fêtes.
Il est décidé en juin 1965,
d’améliorer le réseau d’éclairage
public pour la somme de 12 00 francs. Les
travaux seront effectués par l’entreprise
Pamelle et Cie de saint Maur.
Monsieur Gelb fabricant d’articles d’orfèvrerie
à Bagnolet, demande l’autorisation
d’installer une petite usine classée
3e catégorie.
Une course cycliste dite de kermesse,
patronnée par la municipalité
dénommée prix du conseil
municipal est organisée à
l’occasion de la fête locale.
Compte tenu du développement de
la population et des nouvelles charges inéluctables,
la municipalité étant dans
l’impossibilité d’agrandir ou de
transformer les locaux de la mairie, compressé
entre le groupe scolaire Jaurès et
l’église, les membres du conseil
municipal demandent l’inscription au plan
quinquennal de la construction de nouveaux
locaux administratifs et sociaux sur un
terrain de 3,3072 ha appartenant aux consorts
Morel d’Arleux.
En attendant, il est décidé
le 9 septembre 1965 de faire procéder
au ravalement et à la réfection
de la mairie. La dépense envisagée
se monte approximativement à 50 000
francs, la commune devant recourir à
un emprunt remboursable sur 20 ans.
Devant les problèmes d’ordre technique
qui se posent fréquemment à
la municipalité, il est décidé
de s’assurer le concours de l’architecte
DPLG Charles Murat, domicilié 129,
rue du Faubourg Poissonnière à
Paris Ixe.
Une subvention est votée en faveur
de la société Historique de
Villiers sur Marne et de la Brie Française.
La municipalité emprunte 25 000
F sur 8 ans auprès de l’Institution
de Retraites et de Prévoyance des
Voyageurs, Représentants et Placiers
(I.R.P.V.R.P) pour l’installation d’un feu
tricolore sur la RN 4.
Plusieurs emprunts seront souscrits en
1966 auprès de la caisse des Dépôts
et Consignations. Le premier de 45 000 F
remboursable sur 15 ans pour l’aménagement
du Chemin de Combault. Un second de 70 000
F sur 15 ans pour les grosses réparations
aux bâtiments communaux et un troisième
de 13 000 F sur 5 ans pour l’achat d’un
engin mécanique.
Deux autres emprunt à 5% sur 15
ans auprès du même organisme,
l’un de 20 000 F pour la modernisation de
l’éclairage public sur l’ensemble
du réseau et un second de 50 000
F pour la remise en état et l’entretien
des routes.
Acquisition d’un terrain de 6 000 m²
appartenant aux consorts Morel d’Arleux
destiné à l’implantation du
groupe scolaire Pasteur au prix de 66 000
F. Un emprunt de 70 000 F est consenti et
réalisé auprès de la
Caisse des Dépôts et Consignations.
Mme Ughetto responsable de l’entreprise
qui fait exécuter gratuitement les
travaux d’élagage des arbres de la
commune se plaint au mois de mars de ne
plus pouvoir utiliser la décharge
de M. Paschoud par suite de la limitation
de tonnage des véhicules sur les
voies aboutissant à cette décharge.
M. Morel d’Arleux accepte le dépôt
de l’élagueur de tous les bois et
déchets d’élagages à
la décharge du « Bois la Friche
» dont les consorts Morel d’Arleux
sont propriétaires. Les membres du
conseil municipal leurs adressent leurs
plus vifs remerciement qui évitent
à la commune une dépense annuelle
de 980 F.
La société Terrassements
et génie civile ouvre le 9 mars 1966,
un chantier pour la construction d’un ensemble
de 600 pavillons pour le compte de la SCI
« Les Marnières ». La
durée globale des travaux sera de
trois ans échelonnés en plusieurs
phases.
Le gel du mois de janvier ayant causé
de sérieux dégâts, m.
Roger Fontanille maire de la commune prend
un arrêté le 19 mars 1966 interdisant
toute circulation route de Combault et un
autre limitant à 2,5 tonnes, la circulation
des poids lourds route du Plessis. Selon
une estimation faite par les Ponts et Chaussées,
les travaux de reconstructions se montent
à 41 000 F. Cette somme étant
très lourde à supporter par
les finances local, le conseil municipal
sollicite l’aide financière de l’Etat,
du département et du fonds national
d’investissement routier.
Certains restaurateurs de la commune
éprouvant des difficultés
à servir leurs repas du soir, dont
l’heure de fermeture de leur établissement
est fixée à 24h. Afin de leurs
donnés satisfaction, il est décidé
de prolonger cette heure à 2h du
matin.
Afin de moderniser l’éclairage
public, la municipalité réalise
un emprunt de 20 000 F au taux de 5% sur
10 ans auprès de la Caisse des Dépôts
et Consignations.
L’édification des Marnières
et l’achèvement de 126 logements
HLM aux 3 F qui seront occupés en
grande partie en septembre 1966 amène
une augmentation sans cesse accrue de la
population qui est estimé à
1 650 habitants. Le secrétaire de
mairie qui est en même temps directeur
de l’école, ne peut assumer seul
toutes les tâches lui incombant. Pour
remédier à cela, il est crée
à compter du 1er octobre 1966 un
emploi de commis de mairie.
Une course cycliste dite Kermesse, patronnée
par la municipalité dénommée
« Prix du conseil municipal »
sera organisée à l’occasion
du retour de la fête patronale le
dimanche 11 septembre 1966. Cette course
sera ouverte aux cadets. Une subvention
exceptionnelle de 600 F est votée
au profit du comité des fêtes.
Un plan d’urbanisation est dressé
par M. Murat architecte communal, il est
prévu une zone d’activité
pour répondre aux désirs exprimés
par le conseil municipal.
La population effective de la commune
étant évaluée pour
fin 1967 à plus de 3 600 personnes,
il est décidé la création
à compter du 1er janvier 1967 d’un
poste d’agent de bureau et de sténo
dactylographe.
La construction des 3 F, de 31 logements
dans l’enceinte de l’hôpital et de
594 pavillons aux Marnières dont
211 seront habités entre mars et
juillet 1967, amène le conseil municipal
a adopté un avant projet pour la
construction d’une école maternelle
de 4 classes.
Réalisation en janvier 1967 d’un
emprunt de 70 000 F de 7,10% amortissable
en 10 ans auprès de la Société
Robert Lefèvre et Compagnie, courtier
de Banque agréer à Paris destiné
à financer le ravalement et l’entretien
des écoles et des travaux d’assainissement
et de réparation de la route allant
à l’école.
Les travaux afférents au service
technique prenant beaucoup d’extension,
il est crée l’emploi d’ouvrier professionnel
de 2e catégorie à compter
du 1er juillet 1967.
Afin d’améliorer le rendement
des services administratif, il est décidé
le 13 juin 1967 l’installation d’une ligne
téléphonique avec trois postes
supplémentaires. Les travaux seront
réalisés par la société
Etit de Paris Xe.
A la suite de nombreuses protestations
des abonnés au téléphone
de la commune, concernant la réception
et l’audition défectueuse sur la
ligne desservant La Queue en Brie, il est
demandé au serVice des Postes et
Télécommunications de bien
vouloir procéder a une révision
sérieuse du réseau afin de
satisfaire les usagers.
Création le 12 septembre 1967,
d’un cours d’enseignement musical scolaire.
Cet enseignement sera assuré par
la Fédération des centres
musicaux ruraux de France, agrées
par les ministères de l’Education
nationale, de l’Agriculture, de la Jeunesses
et des Sports, à raison de 3 heures
par semaine sur la base de 589 F de l’heure.
La municipalité emprunte 37 000
F à 5% sur 15 ans auprès de
la Caisse de Dépôts et Consignations
pour financer les travaux de voirie.
L’expansion rapide de la population par
suite de nombreuses constructions nouvelles
amène le conseil municipal a décidé
la création d’un marché qui
aura lieu le mardi matin et samedi après-midi
qui se tiendra sur un terrain communal route
de Villiers ainsi que la création
d’une pharmacie dans les plus brefs délais.
L’ouverture du groupe scolaire du lotissement
des Bordes (Pasteur) amène la création
d’un emploi de femme de service à
dater du 1er octobre 1967.
Le 3 novembre 1967, messieurs Euvrard
et Forestier démissionnent de leurs
postes de premier et second adjoint du conseil
municipal. Ils sont remplacés à
leurs postes respectifs par messieurs Yves
Morel d’Arleux et Paul Deltroy.
La circulation étant de plus en
plus intense, le conseil municipal demande
le classement en routes départementales
des voies vicinal route de Villiers, de
Combault et du Pont Banneret, cette dernière
aboutissant sur la RN 4.
Réalisation en 1968 d’un emprunt
de 5 000 F à 5% sur 15 ans auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations destiné à financer
les travaux de voiries.
L’ouverture de nouvelles classes au groupe
scolaire Pasteur amène la création
d’emploi de femme de service auxiliaire
temporaire à temps partiel à
dater du 1er mars 1968.
Construction de canalisations d’eau pluviale
et usée rue Jean Jaurès pour
un montant total des travaux évalués
à 95 000 F. Le financement sera assuré
par une subvention de 15 000 F et par un
emprunt de 60 000 F ainsi qu’une participation
de 20 000 F.
Compte tenu de l’augmentation d’immeubles
construits au quartier des Bordes, la sécurité
en cas d’incendie n’est pas assuré
vu le sous équipement en alimentation
en eau. Le conseil municipal demande en
février le remplacement de la conduite
existante de 60 mm par une de 250 mm.
Arès examen des plans présentés
par M. Murat et des devis descriptif et
estimatif s’élevant à la somme
de 383 000 F, le conseil municipal décide
la construction d’une maison pour tous.
Réalisation en mai 1968, d’un
emprunt de 39 200 F auprès
de la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Mutuel de l’Ile de France afin
de financer les travaux de voiries.
Création en mai d’un centre aéré
pour les enfants des écoles pendant
le mois de juillet 1968 au groupe scolaire
Pasteur. Le nombre d’enfants inscrit étant
d’environ 30, il y a lieu de prévoir
un directeur et trois moniteurs ainsi qu’une
de service. La dépense est évaluée
approximativement à la somme de 4
800 F. Le repas de midi est servi à
la cantine.
Aménagement de l’avenue des Bordes
pour la somme de 39 200 F. La dépense
sera financée par un emprunt de 200
000 F contracté auprès de
la Caisse Régionale du Crédit
Agricole Mutuel de l’Ile de France et par
une participation communale de 192 000 F.
Le recensement de 1968 fait apparaître
une population de 3 012 habitants. Il est
décidé la création
d’emploi d’appariteur enquêteur à
compter du 1er septembre 1968.
Considérant les conditions d’hygiène
indispensable pour la commune, il est décidé
que l’enlèvement des ordures ménagères
ce fera deux fois par semaine les mardi
et samedi au lieu d’une fois auparavant.
Donation en date du 20 septembre 1968,
établi par Maître Niel, notaire
à Ozoir la Ferrière (Seine
et Marne) faite par M. et Mme René
Ricard d’un terrain au lieu dit «
Les Murets » d’une superficie de 34
085 m² évalué à
50 000 F.
Acquisition en novembre 1968, d’un terrain
d’une superficie de 4 640 m² route
de Villiers pour l’implantation d’un gymnase.
La société Baillon Dussine
et Cie envisage le 6 novembre 1968 un projet
d’implantation d’un ensemble de 750 logements
(Mortier) sur une superficie de 19 hectares
environs, avec groupe scolaire et commerces,
afin que la population des nouveaux quartiers
ainsi que les anciens habitants puissent
y trouver les ressources et le cadre de
vie d’une cité bien équilibrée.
A cette période il est décidé
l’organisation de garderies pendant les
vacances scolaires et les jeudis.
Devant le refus du CES de Limeil Brévannes
d’accepter les élèves de la
Queue en Brie, malgré que la municipalité
participe à tous les frais annexe
en tant que membre du Syndicat intercommunal
du lycée, le conseil municipal décide
le retrait de la commune du syndicat à
dater du 1er janvier 1969.
M. Murat présente en janvier 1969
un dossier technique pour la construction
d’une maison pour tous pour un montant total
s’élevant à 458 600 F.
Madame Stepaniants informe, le 7 janvier
1969, la municipalité de la création
d’une troupe théâtrale pour
l’organisation de représentations
dont le bénéfice revient aux
œuvres communales.
Le syndicat intercommunal envisage de
réaliser un complexe sportif avec
piscine sur le terrain de la ferme des Bordes
sur le plateau de Chennevières.
Compte tenu de l’augmentation constante
du nombre d’habitants dans la commune, le
conseil municipal demande en janvier le
classement de la commune en catégorie
supérieure de 5001 à 10 000
habitants pour l’année 2009.
Suite à la délibération
en date du 13 juin 1967, concernant l’édition
d’une plaquette historique de la commune
intitulée « Chronique Caudacienne
» de Jean Roblin, par l’imprimerie
Maury de Millau (Aveyron) à 2 000
exemplaires pour 17 740,95 F. Le conseil
municipal fixe la diffusion de cet ouvrage
au prix de 5 F l’exemplaire par famille
habitant la commune et 15 F pour toute personne
extérieure.
La société Nouvelle Pathé
Cinéma informe la municipalité
le 15 janvier 1969, qu’elle met gracieusement
à sa disposition un terrain qu’elle
possède à La Queue en Brie,
pour l’affecter comme plaine de jeux aux
enfants de la commune.
Réalisation d’un emprunt de 20
000 F à 5% sur 5 ans, auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations pour les travaux d’éclairage
de la RN 4.
Etant nécessaire de construire
un nouveau groupe scolaire (Lamartine) et
les besoins d’utilisation du terrain occupé
par le marché communal, il est décidé
en mars le déplacement de celui-ci.
La commission des travaux est chargée
de déterminer les différents
endroits où doivent être implantés
des corbeilles à papiers fourni et
poser gratuitement par la société
SERUR de Beauchamps (Val d’Oise).
Après examen de la proposition
de M. Forestier, il est demandé à
l’administration des PTT, la pose d’une
boîte à lettres près
de l’arrêt du car, rue Jean Jaurès.
Il est décidé en mars 1969
la construction d’un groupe scolaire (Lamartine)
de 12 classes primaires, 4 clases maternelles
et 5 logements pour 2 282 905 F.
Achat d’une balayeuse ramasseuse Rolba
type 32.1500 pour 86 123 F. Un emprunt pour
cet achat sera souscrit auprès de
la Banque Steindecker et Cie à Paris
VIIIe par l’intermédiaire de la société
Arbitrage et de Courtage à Paris
IXe pour 86 123 F à 7,65% sur 10
ans.
Réalisation en juin d’un emprunt
de 100 000 F à 5,50% sur 15 ans auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations pour les travaux de voirie.
Proposition pour la création d’armoiries
par la commune. Cette dernière sera
réalisée par Raymond Klein.
Sur proposition de la ville de Chennevières
en date du 4 juin 1969, le conseil municipal
de La Queue en Brie adopte le principe de
faire bénéficier les enfants
de la commune aux séjours des vacances
d’été et d’hiver à
Saint Gervais.
Il est décidé le 19 juin
1969, la création d’un gymnase de
type B.
Ouverture en octobre d’un chantier de
remblaiement privé au lieu dit «
Les Marmousets » par la société
V.E.T.Y dont le siège social est
à Bailly (Yvelines).
La population communale approchant les
5 000 habitants, il est demandé à
l’administration des PTT la création
d’un nouveau bureau de poste ou l’extension
de celui existant afin de répondre
aux besoins de services.
Une revue d’informations municipales
est crée, la société
« Les Editions Municipales de France
» domiciliée 7, allée
Victor Hugo au Raincy en Seine Saint Denis,
s’engage à l’éditer. La première
parution s’effectuera le 15 décembre
1969 à 2 000 exemplaires.
Acquisition en 1970, d’un immeuble situé
au 27 rue Jean Jaurès faisant face
à la mairie, appartenant à
M. Edmond Forestier pour y loger les services
techniques et administratifs. Un emprunt
de 320 000 F à 8,75% sur 15 ans est
souscrit auprès de l’Union des Assurances
de Paris.
Création d’une zone d’aménagement
concerné à usage principale
d’habitation. Cette zone dite « Le
Bois la Friche et le chemin des Bordes »
a une surface de 39 hectares environs. Le
programme portera sur environ 1 400 logements
avec réalisation d’équipements
publics et privés nécessaires.
Un marché de gré à
gré est passé avec l’entreprise
Générale de vidanges à
vapeur de Montgeron (Essonne) pour le balayage
des caniveaux sur toutes les voies de l’agglomération.
La dépense est évaluée
à 12 000 F TTC.
La rapide expansion du quartier pavillonnaire
dit « Les Bordes » qui n’a pas
bénéficié des lois
sur les lotissements défectueux,
amène la municipalité a effectué
d’urgence des travaux d’assainissements
dans ce quartier sur les eaux pluviales
et usées. Le projet est estimé
par le service de l’équipement à
la somme de 650 000 F.
Il est décidé en octobre
1970, l’acquisition d’un terrain pour équipement
sportif d’une superficie de 2 ha 62a 51
ca.
Construction de canalisations d’eaux
pluviales et usées rue Jean Jaurès
pour la somme de 74 534,44 F.
Création le 26 octobre 1970, des
classes de neige et dénomination
du groupe scolaire Lamartine.
Lors du décès du Général
De Gaulle le 11 novembre 1970, le conseil
municipal à l’unanimité des
membres présents, décide d’assister
le jeudi 12 novembre à la messe qui
sera célébrée en l’église
Saint Nicolas de La Queue en Brie. A l’issue
de cet officie, un cortège se rendra
au Monument aux Morts pour y déposer
une gerbe et observer une minute de silence
en son souvenir.
Période
de 1971 à 1977.
Le 20 mars 1971, M. Roger Fontanille
est réélu maire pour un deuxième
mandat. Il a comme adjoint messieurs Yves
Morel d'Arleux et Jacques Michot. Il est
crée à cette date deux postes
d’adjoints supplémentaires qui seront
tenus par Paul Deltroy et Jeanne Huber.
Réalisation d’un emprunt de 250
000 F sur 15ans auprès de la Caisse
des Dépôts et Consignations
sur les fonds provenant de la Caisse d’Epargne
de Corbeil Essonne, afin de réaliser
les travaux de voiries route de Combault.
Assainissement en eaux pluviales et usées
au quartier « La Fontaine des Bordes
» dans la partie Est pour une somme
s’élevant à 300 000 F. La
dépense sera financée par
une subvention de 20 000 F et par un emprunt
de 280 000 F qui sera contracté auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations remboursable sur 30 ans.
Réalisation d’un emprunt de 200
000 F à 8,35% sur 10 ans auprès
de l’Institution de Retraites des Représentants
(IRREP) destiné ç financer
des travaux urgents d’assainissement, rue
du Général Leclerc pour une
somme s’élevant à 172 700
F.
Ouverture d’une garderie maternelle le
1er octobre 1971, elle fonctionne tous les
jours scolaires de 7h30 à 8h15 le
matin et de 16h15 à 18h30 le soir,
le jeudi et les jours de vacances scolaires
de 7h30 à 18h30. Cette garderie est
gratuite les jours scolaires et pour les
jeudis et les vacances . Il est demandé
aux familles bénéficiaires
une participation de 5 F par journée
complète et par enfant, repas du
midi et goûter compris.
Fin des travaux des lotissements Champlan
I, II et III.
Installation de trente foyers lumineux
sur la RN4, entièrement financée
par le District de la Région Parisienne.
Il est décidé que le fonctionnement
de l’éclairage public fonctionnera
en permanence dans et hors agglomération
dès la fin des travaux.
Le chef de Centre Téléphonique
de Neuilly/Marne, propose le 12 octobre
1971, l’installation à La Queue en
Brie de six cabines téléphoniques
par les soins de l’administration
des Postes et Télécommunication.
Les frais d’entretien de ces cabines et
des appareils placés à l’intérieur
sont à la charge des PTT, la comme
quand a elle devra définir les emplacements
et prendre à sa charge la consommation
électrique ainsi que l’installation
des branchements nécessaires pour
l’alimentation. Les cabines seront installées
sur le RN 4, aux 3 F, aux Bordes (rue Pedro/avenue
Lamartine), à la Fontaine et aux
Marnières rues de Savoie et de Berry.
Il est décide en décembre
1971 la prise en charge par la commune des
frais d’auto école nécessaires
pour la conduite des véhicules communaux
(permis poids lourds et transport en commun).
Compte tenu du projet d’acquisition par
l’Etat du massif boisé du «
Bois Notre Dame » (arrêté
inter-préfectoral des départements
de Seine et Marne et du Val de Marne des
12 et 16 novembre 1971), le conseil municipal
sollicite auprès de l’autorité
de tutelle la mise à la disposition
de la commune d’une superficie boisée
égale à 10% de la superficie
totale boisée existante sur le territoire
communal.
Implantation en décembre 1971,
d’un prototype de club de jeunes attribué
gracieusement par la Direction Départementale
de la Jeunesse, des Sports et des loisirs.
Le prototype sera fourni par l’entreprise
Jossermoz et construit sur un terrain communal
au lieu dit « Les Murets » chemin
de Gournay. La commune prendra en charge
la construction de la dalle en ciment et
des VRD nécessaires à l’implantation.
Réalisation d’un emprunt de 100
000 F à 8,35% remboursable
sur 10 ans auprès de l’Institution
Nationale de Retraite et de Prévoyance
des Salariés des Industries Agricoles
et Alimentaires et des Commerces qui s’y
rattachent (ISICA) à Paris 8e destiné
à financer des travaux d’assainissement.
Aménagement intérieur de
la Mairie et transformation des locaux pour
la création de bureaux administratifs.
Les travaux sont confiés à
la société Majère Mariette
et Fils de Neuilly/Marne pour une somme
de 19 966 F.
La société d’aménagement
pour l’extension de La Queue en Brie (SAPEUQ)
aménageur à Paris 15e ayant
accepter des modifications à apporter
à la convention de la ZAC suite aux
observations formulées par le conseil
municipal en date du 9 décembre 1971,
cette convention est approuvée définitivement
le 24 janvier 1972 sous réserve que
le financement publics (écoles, gymnase,
terrain de sport, crèche, CES, etc)
soit financé à partir de 1972
et jusqu’en 1974.
Réalisation en janvier 1972 d’un
emprunt de 62 000 F remboursable sur 30
ans auprès de la Caisse des Dépôts
et Consignations destiné à
financer des travaux d’assainissement.
Acquisition d’un épandeur de sel,
sable modèle Epan-Sel de 350 litres
avec éclairage pour le prix de 3
884,34 F qui sera fourni par la société
Depaepe de Neuilly/Seine.
Afin d’éviter tous accidents éventuels
pouvant provenir de l’écroulement
partiel du château d’eau communal
désaffecté situé chemin
de Combault, il est décidé
de le faire démolir. Les travaux
sont confiés à l’entreprise
Générale de Démolition
Denis Guetat de Saint Maur pour la somme
de 7 761,60 F
Suite à la délibération
du 9 décembre 1971, la société
Pathé Cinéma, propriétaire
du terrain nécessaire pour l’aménagement
d’un équipement sportif ayant refusé
de le céder à la municipalité
au prix autorisé par le service des
Domaines, une procédure d’expropriation
est engagée à son encontre.
Etant donné la complexité
et le formalisme de cette procédure,
il est décidé de confier l’affaire
au Cabinet Foncier Basse Expers à
Paris 18e qui propose un forfait de 4 920
F pour l’ensemble de sa prestation.
La société Majère
et Fils est contactée en février
1972, pour exécuter des travaux de
maçonnerie pour l’implantation d’un
club de jeunes dont le montant est de 47
550 F.
Installation de deux boîtes aux
lettres rue George Sand près du groupe
scolaire et 13 rue d’Alsace.
Assainissement en eaux pluviales et usées
à la Fontaine des Bordes. Un avenant
au marché d’adjudication du 29 novembre
1971 est passée en avril 1972 avec
la société Colas pour cette
deuxième tranche ce qui porte le
montant du marché de 178 686,52 F
à 418 682,52 F. Un avenant sera signé
en décembre 1972 pour la réalisation
de 200 m de canalisation, avenue Ernest
Renan et le branchement des riverains. Le
montant de ces travaux s’élève
à 200 000 F ce qui porte le marché
à la somme de 618 682,52 F.
L’autorité de tutelle ne pouvant
financer en 1972, comme prévu, un
groupe scolaire comprenant 10 classes primaires
et 4 classes maternelles, et devant l’impossibilité
d’implanter des classes maternelles préfabriquées
près des groupes scolaires maternelles
existants. La municipalité se trouve
dans l’obligation de réaliser un
groupe scolaire de 4 classes maternelles
en bâtiment préfabriqué
chemin de Gournay, afin d’accueillir 125
enfants en classes maternelles à
la rentrée de septembre.
Réalisation en avril 1972 d’un
emprunt de 50 000 F auprès de la
Caisse d’Aide à l’Equipements des
Collectivités locales, destiné
à financer l’acquisition de matériel
de voiries et dont le remboursement s’effectuera
en cinq année à partir de
1973.
Le 4avril, la SITA demande l’extension
de la décharge chemin des Marmousets.
Un avis favorable est donnée à
cette demande sous réserve que l’entreprise
autorise la ville et ses habitants à
déverser gracieusement ses ordures
dans la décharge.
Afin de réfectionner les trottoirs,
un marché de gré à
gré est passé avec la société
Coopérative de Production UCP (Union
des Compagnons Paveurs) 15, rue Krüger
à Saint Maur des Fossés pour
une somme de 36 000 F.
La municipalité désirant
acquérir en juin deux parcelles de
terre contiguës (5 326 m² et 1
360 m²), charge Maître Oudin
avoué, 20 rue de l’Arcade à
Paris 8e de la transaction. Le plafond des
enchères est fixé à
50 000 F, la dépense sera financé
par un emprunt.
Par arrêté préfectoral
du 16 mai 1972, il est crée une zone
d’aménagement différé.
Acquisition en juin par la municipalité
d’un terrain de 10 280 m² appartenant
à la ville de Saint Maur des Fossés
au lieu dit « Le champ des Berchères
» pour une somme de 82240 F en vue
de la constitution d’une réserve
financière et en sollicité
la déclaration d’utilité publique.
La dépense sera financée par
un emprunt.
Réfection partielle du réseau
d’éclairage public par EDF pour une
participation communale de 7 123,07 F et
aménagement des trottoirs par la
société Chimique Routières
et d’entreprise générale de
Bonneuil pour la somme de 43 100 F.
Vu la consommation croissante en combustible,
un marché de gré à
gré est passé avec la maison
A. Cherprenet, 3 route du Général
De Gaulle pour la fourniture de combustible
qui s’élève en 1972 à
80 000 F.
Vu la croissance démographique
de la ville avec la construction de 1 400
logements et l’augmentation du trafic routier
qui ralentit l’intervention des forces de
l’ordre, il est demandé la création
d’un poste de police sur la commune.
Il est décidé le 21 juin
1972, l’acquisition de terrain d’une superficie
de 3 hectares appartenant aux consorts Morel
d’Arleux pour l’implantation d’un
CES au lieu dit avenue des Bordes et les
Violettes. La dépense sera financé
par un emprunt de 500 000 F sur 10 ans à
7,60% auprès de la Caisse Inter Professionnelle
de Prévoyance des cadres et un autre
auprès de la BNP.
En vue de réaliser une réserve
foncière, acquisition d’une propriété
de 4798 m² au lieu dit le Champtier
de la Pièce Renard, appartenant à
M. Attilio Merlini, 7 cité Aubry
à Paris 20e .
Réalisation d’un emprunt de 1
000 000 F auprès de la Caisse des
Dépôts destiné à
financer les travaux d’assainissement de
diverses voies dans le quartier de La Fontaine
des Bordes et dont le remboursement s’effectuera
en trente année à partir de
1973.
Des travaux sont entrepris pour l’installation
de l’éclairage public au carrefour
situé à l’intersection du
Chemin de Gournay et route de Combault pour
9 541,70 F par la société
R. Vannelle et Cie de Saint Maur et route
de Combault situé entre le chemin
de la Montagne et le chemin de Gournay pour
39 484,20 F.
Implantation gratuite sur le territoire
communal de planimètres, de panneaux
d’affichage et de corbeilles à papiers
par la société Arsi Publicités.
Réalisation en septembre 1972
d’un emprunt de 1 000 000 F pour des travaux
de voiries auprès de la Caisse d’Aide
à l’Equipement des Collectivités
locales a un taux de 8% remboursable
en 20 ans.
La commune de La Queue en Brie se retire
du Syndicat intercommunal pour l’équipement
hospitalier du Sud Est de la région
parisienne étant donné qu’aucun
malade de la commune n’a été
admis en ce centre et qu’en outre il admet
de très nombreux malades de communes
non adhérentes au syndicat.
Création d’une médaille
commémorative pour l’inauguration
du complexe sportif évolutif couvert
de la ville, ainsi qu’une médaille
du mérite et une autre d’honneur
de la ville.
Compte tenu de l’insuffisance d’espaces
verts des grandes communes urbaines du schéma
directeur d’aménagement et d’urbanisme
des boucles de la Marne et de l’acquisition
par l’Etat du Bois Notre Dame, le conseil
municipal propose aux communes voisines
de se regrouper avec la ville de La Queue
en Brie, pour former un syndicat intercommunal
pour la réalisation, l’organisation
et l’administration d’un centre de loisirs
sur une partie des terres de culture de
ce secteur et d’une parcelle du Bois Notre
Dame.
Monsieur le Préfet du Val de Marne
fait un arrêté pour la réalisation
de la ZAC du Bois des Friches-Chemin des
Bordes.
Adoption le 16 décembre 1972 du
dossier technique présenté
par l’architecte Murat pour la réalisation
de l’Hôtel de Ville.
Un emprunt de 52 000 F est souscrit auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations, destinés à
financés des travaux de voirie. Le
remboursement s’effectuera sur 15 ans à
partir de 1974.
Afin de parvenir à un meilleur
équilibre de ses emplois et logements
et compte tenu de la pression fiscale exercée
sur les contribuables, il est décidé
le 31 janvier 1973, la réalisation
d’une zone d’activités industrielles
d’environ 5 hectares sur les terrains s’étendant
entre la RN4, la route de Brie et le chemin
de Villeneuve.
Un emprunt obligatoire de 200 000 F sur
20 ans est souscrit auprès de la
Caisse d’Aide à l’Equipement des
Collectivités Locales (CAECL) pour
des travaux d’assainissements à la
« Fontaine des Bordes ».
Les consorts Morel d’Arleux cède
53 m² de terrain pour la somme de 1
000 F, afin de réaliser l’élargissement
d’un trottoir rue Jean Jaurès.
Un emprunt de 150 000 F remboursable
sur 15 ans est souscrit auprès de
la Caisse des Dépôts et Consignations
afin de financer des grosses réparations
aux bâtiments communaux.
Il est décidé le 16 mars
1973, d’effectué l’éclairage
public de la RN4 hors agglomération.
Les travaux seront enTièrement financés
par le District de la Région Parisienne.
L’entreprise Générale de
Peinture « Le Beau Logis »,
15 rue Saint Roch à Paris 1er est
chargée des travaux de peinture dans
les bâtiments communaux pour une somme
évaluée à 48 619,61
F.
L’importance de la fréquentation
de la bibliothèque municipale, tant
par les enfants que par les adultes, amène
la création d’une commission de bibliothèque.
Création en novembre de la ZAD
« Le trou de Villeneuve » sur
les terrains de la commune s’étendant
entre la RN 4 et le Bois Notre Dame. Prise
en charge de l’éclairage public de
la résidence le Moulin de Champlan.
Acquisition en décembre d’emprises
de terrains, indispensable pour l’alignement
et l’aménagement de la rue Sébastopol
la première de 64 m² appartenant
à M. Baulinier résidant 16,
rue Bouchut à Paris 15e. Ce dernier
refusant de céder amiablement à
la commune cette superficie de terrain,
le conseil municipal demande la déclaration
d’utilité publique du projet. Le
montant de la dépense est évalué
par les services fiscaux à 3 800
F . La seconde de 117 m² auprès
de M. Jean De Paepe, domicilié 3
rue Sébastopol, qu’il cède
aimablement pour un franc symbolique.
Afin de faciliter les interventions sur
La Queue en Brie et les communes voisines,
la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris
demande la construction d’un centre de secours
sur le territoire communal. La municipalité
envisage alors de mettre à la disposition
de la 23e Compagnie basée à
Saint Maur un terrain en bordure du CD 185
d’une superficie de 3 000 m² sur le
lot n° 1bis de la ZAC Le Bois des Friches
-le Chemin des Bordes cédé
à la commune pour l’aménageur
pour un franc symbolique. Le projet restera
sans suite.
Un emprunt de 547 000 F remboursable
sur 30 ans est souscrit auprès de
la Caisse des Dépôts et Consignations
pour l’acquisition d’un terrain pour la
construction du CES .
L’augmentation d’élèves
dans la commune amène la municipalité
à envisager dès 1971 la construction
d’un nouveau groupe scolaire comprenant
10 classes primaires et quatre classes maternelles
pour un montant totale évalué
à 3 203 958 F. Construit route de
Villiers, il est dénommée
le 9 février 1974 Groupe scolaire
Jean Zay.
La municipalité emprunte en février
1974, 816 000 F sur 20 ans auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations pour les travaux de réalisation
d’un Hôtel de Ville.
Eprouvant des difficultés de recrutement
du personnel communal qui provient en grande
partie du niveau insuffisant des rémunérations,
la municipalité décide l’attribution
d’un 13ème mois de salaire.
Réalisation en mars de deux empruntes
auprès de la Caisse des Dépôts
et Consignations pour la réalisation
du CES. L’un de 58 110 F pour la réalisation
du projet et l’autre de 1 217 721 F pour
les travaux exceptionnels.
Afin de rendre hommage à M. Georges
Pompidou président de la République
décédé le 2 avril 1974,
la municipalité invite les caudaciens
à participer le samedi 6 avril à
11 h à un office religieux célébré
à l’église Saint Nicolas.
Puis à l’issue de ce service, un
cortège se rendra au cimetière
afin de déposer une gerbe aux Monuments
aux Morts et observer une minute de silence.
D’autre part toutes les manifestations et
spectacles sont supprimés sur le
territoire communal en raison du deuil national.
Lors de la séance du 13 mai, le conseil
municipal décide de dénommer
la voie de la ZAC Le Bois des Friches avenue
Georges Pompidou.
Un dépôt d’épaves
automobiles ayant été ouvert
sans autorisation préfectorale route
de Combault, le conseil municipal demande
le 13 mai 1974 que des mesures soient prises
pour la cessation immédiate de l’exploitation
de ce commerce et exige que les lieux soient
remis en parfait état de propreté.
A la suite de l’arrêté préfectoral
en date du 18 avril 1974, relatif à
la pose et à l’exploitation par le
gaz de France d’une canalisation de transport
de gaz de Taisnières/Hon (frontière
belge) Villiers le Bel, Férolles,
Attily. Le conseil municipal après
examen du dossier d’enquête préalable
à la déclaration d’utilité
publique donne un avis favorable le 13 mai.
L’expansion rapide et constante de la
commune, amène le conseil municipal
le 6 septembre 1974, à la création
d’emplois communaux (rédacteur, commis,
sténo-dactylographe, standardiste,
appariteur enquêteur, surveillant
de travaux, maître ouvrier, dessinateur,
ouvriers de la voie publique).
Après examen du projet d’éclairage
public hors agglomération de la RN4
présenté par la Direction
de l’Equipement, lors de l’aménagement
du carrefour de la Croix Saint Nicolas (éclairage
80 m avant le carrefour). Le conseil municipal
décide le 13 novembre 1974 ne de
pas donner suite au projet, l’entrée
de la route du Pont Banneret, situé
à proximité du carrefour de
Pince Vent ayant été interdite.
Création le 14 décembre
1974 d’un Syndicat intercommunal pour la
desserte des équipements communaux,
intercommunaux et publics de la Plaine des
Bordes.
Une emprunt de 282 000 F remboursable
sur 15 ans est souscrit en décembre
1974 auprès de la Caisse des Dépôts
et Consignations, afin de financer des travaux
de réfection de la toiture et de
restauration de l’église.
La municipalité demande le 17
janvier 1975, la nationalisation du CES
Jean Moulin et s’engage à participer
dans la proportion de 36 à 40% aux
dépenses de fonctionnement de l’établissement
après nationalisation.
Suite à une réunion de
travail avec le Préfet du Val de
Marne, le conseil municipal décide
le 4 mars 1975 la réalisation du
stade communal en plusieurs tranches qui
seront déterminées dès
l’obtention de l’agrément du Préfet.
Le financement sera réalisé
par le reliquat des ZAC du Bois des Friches
et Breguet avec un emprunt complémentaire
auprès de la Caisse des Dépôts
et Consignation.
Le dossier d’exécution des travaux
du groupe scolaire Le Bois des Friches est
approuvé le 27 mars 1975. Le montant
total de la dépense s’élève
à 1 701 200 F, le financement de
l’opération est assuré par
la subvention de l’Etat et par un emprunt
complémentaire de 420 160 F auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations et un autre de 627 680 F auprès
de la Caisse d’Aide à l’Equipement
des Collectivités Locale.
La RATP voulant restructuré son
réseau d’autobus, la municipalité
propose le 7 avril lors d’une réunion
à la sous préfecture de Nogent/Marne,
la création d’une ligne LQB/ gare
du RER de Sucy.
Des travaux urgent sont effectués
pour la viabilité du Chemin Vert.
La société Bertholotti et
Ducarroir de Roinville sous Dourdan (Essonne)
est choisie pour l’exécution du terrassement
pour 88 726,26 F, ainsi que la société
Routière Colas de Paris 8e pour lle
revêtement pour une somme de 89 328,96
F.
L’Entente Sportive Caudacienne compte
plus de 1 000 jeunes en mai 1975,
qui sont répartis dans 7 équipes
de football, 4 équipes de rugby,
3 équipes de basket, quatre de hand
ball, ainsi que dans les sections d’athlétisme,
Arts martiaux, cyclismes, gymnastique et
la danse classique moderne et rythmique.
Des dégradations ayant été
faites à la nouvelle mairie et l’insécurité
qui règne sur les locaux communaux,
amène le conseil municipal à
crée le 7 mai 1975 deux postes de
maîtres chiens pour la surveillance
du centre administratif. Lors de la même
séance, le conseil municipal à
l’unanimité proteste énergiquement
contre le principe d’un péage sur
l’autoroute A4 et les autoroutes situées
à proximités de Paris
N’ayant aucune proposition des villes
voisines pour réaliser une zone industrielle
intercommunale, le conseil municipal décide
de le 15 mai 1975 que la zone de 5 hectares
située sur le territoire de La Queue
en Brie et dont l’aménagement est
entièrement financé sur le
budget de la commune, doit être considéré
en zone industrielle communale. Il est demandé
également l’extension de l’hôpital
général des Murets, ce qui
a pour conséquence de ne pas programmer
dans l’immédiat un hôpital
général sur la plaines des
Bordes à Chennevières/Marne.
L’ouverture prochaine du CES Jean Moulin,
amène le conseil municipal à
confier l’exécution des travaux d’installation
de signalisation lumineuse carrefour chemin
des Carrières, avenue des Bordes
à l’entreprise Varnelle et Cie de
Saint Maur dont le montant s’élève
à 63 980,20 F. Un emprunt de 67 000
F sur 5 ans est souscrit auprès de
la Caisse d’Aide à l’Equipement des
Collectivités Locales (CAECL).
Rénovation partielle des façades
et de la couverture de l’église par
la société de construction
Preire et Pasquet de Valenton pour une dépense
qui s’élève à 279 680
F.
Acquisition à l’amiable des terrains
Malaussena pour un prix global de 400 000
F destinée à l’implantation
du lotissement industriel.
Un marché est passé le
8 juillet 1975 avec l’entreprise générale
de Vidanges à vapeur de Montgeron
(Essonne) pour effectuer les travaux
de balayage des caniveaux des voies communales
et effectuer les interventions spéciales
demandés par la municipalité
pour une dépense qui s’élève
annuellement à 28 355 F ;
Le 31 juillet , création d’une
commission des restaurants scolaires et
souscription d’un contrat de gestion. Le
conseil municipal réalise un emprunt
auprès de la Caisse des Dépôts
et Consignations pour le financement complémentaire
des travaux de construction de 4 classes
maternelles et d’une cantine du groupe scolaire
« Quartier du centre ».
Un nombre important d’enfants devant
traverser la chaussée pour se rendre
à l’école en des points de
la commune où la circulation automobile
est importante. Afin d’assurer la sécurité,
il est décidé le 29 septembre,
la pose de signalisation lumineuse avenue
Georges Pompidou, route de Villiers et rue
Pierre de Coubertin. L’exécution
des travaux est confié à l’entreprise
R. Varuelle et Cie, 10 avenue Jean Jaurès
à Saint Maur des Fossés pour
une somme s’élevant à 80 877,64
F.
La construction du CES Jean Moulin d’une
capacité de 900 places commencé
en août 1974 ouvres ses portes à
la rentrée scolaire de septembre
1975, l’inauguration ayant lieu le samedi
29 septembre. D’un coût de 9 600 000
F, cette construction est en majeure partie
subventionné par l’Etat. Reste à
la charge de la commune la somme de 1 500
000 F qui sera financée par des emprunts
En ce début de rentrée
scolaire le conseil municipal décide
la création de six classes
de neige pour l’année scolaire 75-76
en trois séjours de 3 semaines de
2 classes, échelonnés pendant
le premier trimestre 1976.
Des contrats d’occupation de locaux sont
passés entre la municipalité
et plusieurs associations communales, ils
définissent avec précisions
les conditions d’attributions et les droits
de la municipalité.
L’enquête préalable à
la déclaration d’utilité publique
et l’enquête parcellaire, relatives
aux terrains de la zone d’emplois prescrites
par arrêté préfectoral
du 25 avril 1974 sont déclarées
nulles, la publicité collective n’ayant
pu être respectée. Le conseil
municipal sollicite la réouverture
du dossier des terrains appartenant à
M. Malaussena compris dans le périmètre
de la ZA.
L’ouverture du CES Jean Moulin et l’extension
des activités sportives sur la commune,
amène le conseil municipal le 19
janvier 1976 à réaliser l’implantation
d’un nouveau complexe sportif évolutif
aux Violettes.
Intégration dans le patrimoine
départemental des réserves
d’assainissement d’ouvrages communaux soit
2 850 m.
Les locaux destinés au centre
PMI étant réceptionné,
le centre est ouvert avec une gestion communale.
Le conseil municipal sollicite le 19 janvier
1976, une convention avec M. le Préfet
du Val de Marne pour la prise des frais
de fonctionnement du centre.
Des problèmes existant dans l’organisation
des loisirs des jeunes caudaciens, le conseil
municipal décide de procéder
au recrutement d’un animateur qui devra
exercer ses fonctions pendant les heures
de loisirs notamment le soir, les mercredis,
samedis et dimanches. Lors de la prise de
fonction de l’animateur, les locaux antérieurement
occupés par le Foyer des jeunes caudaciens
seront remis à la disposition des
jeunes.
Un contrat d’entretien des réseaux
d’assainissement est passé le 17
février avec la société
Entreprise générale de vidange
à vapeur, 98 avenue Jean Jaurès
à Montgeron (Essonne) pour une dépense
s’élevant pour l’année 1976
à 35 590 F.
L’état très défectueux
de la rue Sébastopol amène
le conseil municipal à l’assainissement
et à la réfection de la voie
pour une dépense évaluée
à 510 000 F .Les travaux seront financés
par des subventions de l’Etat, du département,
du FSIR et d’un emprunt auprès de
la Caisse des Dépôts et Consignations.
La municipalité demande en février
la nationalisation du CES Jean Moulin et
s’engage à participer dans une proportion
de 36% aux dépenses de fonctionnement
de l’établissement. La prise en charge
est effective en juin 1976. Cela se traduit
dans les faits par une économie de
80 millions d’anciens francs sur le budget
de fonctionnement de la commune.
La population ayant des difficultés
pour se rendre dans les centres d’information
et de conseils judiciaires, il est crée
une permanence d’un avocat en mairie une
fois par mois.
A la suite de la circulaire ministérielle
du 27 avril 1975, relative aux zones naturelles
d’équilibre de la région parisienne,
pour la protection et la mise en valeur
de ces zones, le conseil municipal demande
que la commune soit classée en zone
naturelle sous réserve que ce classement
n’entrave pas l’extension de la zone d’emplois.
L’ouverture de l’hôpital générale
des Murets accueillant des malades extérieurs
à la commune, notamment du Plessis
Trévise et de Villiers dont les visites
ont lieux tous les jours de 13h à
20 h, amène la municipalité
a demandé à la RAPT une extension
des horaires de l’après midi, du
lundi au samedi et la création d’une
desserte pour La Queue en Brie le dimanche
et u e autre LQB-Villiers tous les soirs
après 20 h.
A la suite d’une campagne calomnieuse,
mensongère et injurieuse envers le
maire, M. le député de la
circonscription ayant cautionné la
campagne électorale du conseiller
général et enduit en erreurs
les habitants de la commune en leurs communicants
des faits et informations erronées.
Le conseil municipal demande de répondre
défavorablement à la demande
de permanence de M. le conseiller général
et de supprimer la permanence mensuelle
de M. le député.
La municipalité décide
le 20 mai 1976 la réalisation d’une
école primaire avec une première
tranche de 6 classes. Le conseil général
n’ayant pas inscrit le financement de
la deuxième tranche de travaux pour
la réalisation de 4 classes au programme
1977, la municipalité se trouve en
décembre 1976 dans l’obligation de
procéder à la réalisation
de cette opération sans qu’elle soit
subventionné, l’ouverture des classes
étant impératives pour la
prochaine rentrée.
Le conseil municipal décide de
passer avec la société SCI
« La résidence d’Armaille »
3 rue Talma Paris 16e, représentée
par NCS International 19, rue d’Uzès
Paris 2e un compromis de vente de terrains
d’un montant de 450 000 F et le prix de
cession de 30 places de parking couverts
sous l’Hôtel de Ville à 45
000 F. La garantie communal est accordée
pour un emprunt de 900 000 F pour un prêt
sollicité à la Caisse d’Epargne
de Paris pour la construction de 30 logements
destinés à la location,
avec l’aide du Crédit Foncier de
France.
Création en 1976 du syndicat d’Etudes
et de Programme des communes de l’Est Parisien.
La municipalité adhère à
ce syndicat en juin, qui a pour objet la
construction et la coordination entre les
communes pour l’étude et la programmation
des voies de communication à caractère
intercommunal et notamment l’autoroute A4.
Suite à la déclaration
d’utilité publique par l’Etat, pour
l’acquisition du Bois Notre Dame, le conseil
municipal accepte de remettre à l’Etat
les chemins ruraux n° 10 à 17
et n° 2O sous réserve que ces
chemins soient fermés aux véhicules
à moteurs mais ouvertes aux piétons
et cyclistes et qu’une autorisation d’empruntée
ces chemins jusqu’à l’orée
du bois soit délivrée aux
exploitants agricoles de la commune.
Afin de réaliser des travaux de
voiries, le conseil municipal réalise
en juin 1976 un emprunt de 50 000 F à
10,40% sur 15 ans auprès de la Garantie
Mutuelle des Fonctionnaires (GMF). Un second
emprunt d’un même montant au taux
de 10 ?30% sur 15 ans sera réalisé
en novembre auprès du Crédit
Foncier Communal et Privé.
Le cimetière communal, faute d’emplacements
disponibles et n’ayant pas de possibilité
d’agrandissement, amène la
municipalité à envisagé
en septembre 1974 la création d’un
nouveau cimetière. Il est demandé
à M . le Préfet de faire examiner
par un géologue les terrains d’une
superficie de 37 224 m² situé
au lieu dit « La Pierre Lais ».
Ce projet n’aura pas de suite.
La commune se voit attribué au
titre des fonds d’équipement des
collectivités locales, dans le cadre
du plan de soutien à l’économie,
une allocation s’élevant à
140 685,50 F. Cette somme sera affecté
à la réalisation des travaux
de viabilité et d’assainissement
de la rue Sébastopol, opération
subventionné par l’Etat et la FSR
(Fonds Spécial d’investissement Routier)
du 20 août 1976. le conseil municipal
décide de contracter auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignations un emprunt d’un montant global
à celui de la subvention du FECL
soit 140 685 F. Le financement complémentaire
sera assuré par un emprunt.
Le conseil municipal décide le
14 septembre 1976, de prendre en charge
la consommation d’électricité
pour l’éclairage public du Val Fleuri
avec effet au 1er janvier 1976.
Afin de financer la réalisation
d’une cantine scolaire, la municipalité
emprunte en novembre 250 000 F au taux de
10,70% sur 15 ans auprès de la Mutuelle
Générale de la Police Française.
Un second emprunt de même valeur et
dans les mêmes conditions sera réalisé
auprès de la Société
Mutualiste du Personnel de la RATP.
Le conseil municipal sollicite de l’Etat,
le 13 décembre 1976, une subvention
d’équilibre s’élevant à
2 531 700 F pour palier les difficultés
financières de la commune et pour
équilibrer le budget supplémentaire
de l’exercice 1976.
Période de 1977 à 1981.
Réalisation d’un emprunt de 1
000 000 F remboursable sur 15 ans a un taux
de 11,10% auprès de l’Association
Générale de Retraite par Répartition
(AGRR) le 4 janvier 1977 afin de financer
des travaux de voiries des écoles.
Le chemin rural n° 16, dit chemin
de Villeneuve étant compris dans
le périmètre de la zone d’activités
industrielles est déclassé.
La chaussée de la rue Sébastopol
n’étant plus apte à supporter
le trafic, il est décidé de
réaliser des travaux de réfection
et d’aménagement de la rue. La dépense
estimée à 310 000 F sera financée
par une subvention de l’Etat au taux de
20% sur une dépense subventionnable
de 310 000 F, soit 62 000 F (tranche communale
du FSIR). Une subvention départemental
au taux de30% soit 93 000 F et un emprunt
auprès de la Caisse de Dépôt
et Consignation de 155 000 F.
Claude Roméo devient maire le
18 mars 1977, succédant ainsi à
Roger Fontanille. La population caudacienne
étant en expansion constante, l’importance
des tâches incombant de ce fait à
la municipalité, justifie la création
pour la durée du mandat du conseil
municipal, de trois postes d’adjoints supplémentaires.
La rue Jean Lafenêtre est débaptisée
le 1er avril 1977 et renommée rue
du 8 mai 1945. L’inauguration de cette rue
aura lieu le 8 mai à l’occasion de
la célébration de l’anniversaire
de l’Armistice.
Prise en charge par la municipalité,
des frais d’auto-école (poids lourds
et transport en commun) pour la conduite
des véhicules communaux.
A la demande de nombreuses familles portugaises
qui résident sur la commune, le Consulat
du Portugal propose l’organisation de cours
de portugais sur la commune. Le conseil
municipal accepte le 1 avril 1977 l’organisation
de cours qui seront dispensés dans
un groupe scolaire.
Une subvention de 1 530 F est accordée
à l’association de parents d’élèves,
fédération Lagarde PEEP de
Limeil-Brévannes qui assure le transport
scolaire de 15 enfants de la commune se
rendant aux lycées de Limeil-Brévannes.
Le budget municipal supportant de plein
fouet les conséquences d’une politique
d’austérité voulue et décidée
par le pouvoir : diminution des recettes
communales, aggravation de transfert des
charges de l’Etat sur la commune, qui ampute
gravement les finances locales. Les hausses
énormes du coût des moyens
énergétiques, la pression
fiscale s’étant accentué inconsidérablement,
le résultat est que le montant de
la taxe d’habitation est l’un des plus élevé
du Val de Marne. Afin de mettre un terme
à cette dramatique situation, le
conseil municipal exige de l’Etat le 29
avril1977 une subvention d’équilibre
de 430 millions d’anciens francs.
La commune étant au prise avec
des difficultés financières
très graves dont les Caudaciens et
le nouveau conseil municipal élu
le 13 mars, ne portent aucune responsabilité.
Un contrat est passée avec la société
Orgeco afin d’obtenir rapidement, dans un
premier temps, un examen de la situation
de la commune sous tous ses aspects juridiques,
financiers et urbanistiques afin que le
conseil municipal puisse délibérer
valablement et engagés en toutes
responsabilités la commune dans des
décisions de redressement qui semblent
s’avérer indispensable.
Il est décidé le 13 mai
1977, l’envoi en classe verte, de la classe
de perfectionnement de l’école Lamartine,
soit un effectif de onze enfants, au chalet
hôtel « Les Près
Verts » à Saint Jeoire en Faucigny
(Haute Savoie) du 23 mai au 14 juin. L’organisation
du séjour est confié à
l’Association Vacance Educative Montagne
5 (AVEM) 7, rue Talma à Brunoy (Essonne)
pour un prix de séjour fixé
à 1 187 000 F par personne. La participation
des familles est fixé de 50 à
400 F selon la situation financière
des familles.
Le nouveau marché couvert sera
ouvert au public à partir du vendredi
13 mai 1977. La redevance versée
par les concessionnaires sera de 140 F par
place de 2 m de façade, occupée
régulièrement.
A partir du 23 mai, de 9h à 12h,
une salle du 1er étage de l’Hôtel
de Ville sera mise à la disposition
des chômeurs avec une hôtesse
pour tous renseignements quotidiens et hebdomadaires
(offres d’emplois) et un téléphone
à leurs dispositions.
Désignation des rues et places
dans les domaines de l’Ormoie en mai 1977.
Il est constaté en mai en bordure
du chemin des Grands Clos, près du
Bois Notre Dame une décharge sauvage.
A cet endroit, il est également procédé
à l’incinération de produits
divers, dont des médicaments périmés
et des matières plastiques. Les nuisances
qui s’en suivent sont essentiellement de
deux sortes, ordures et débris calcinés
gênant considérablement les
riverains de la RN 4 et la pollution des
champs voisins dans lesquels paîtrent
des vaches qui risquent d’avoir une incidence
sur leurs santés, sur le lait qu’elles
produisent pour la consommation. De ce fait,
la Commission Environnement demande au conseil
municipal de se prononcer et d’interdire
le dépôt et le brûlage
des ordures afin d’éviter des risques
d’incendie, des pollutions et des nuisances
portant préjudice aux riverains.
Un contrat d’entretien pour les feux
de signalisation est passé le 10
juin 1977 avec la Société
EVR circulation pour un montant de 14 871,70
F.
Le conseil municipal demande en urgence
l’ouverture de l’école du Bois des
Friches avec 8 classes, le maintien des
10 classes à Pasteur, la création
d’une classe à Jean Zay et l’ouverture
de 2 classes à la maternelle au Bois
des Friches
La municipalité exige, le 24 juin
1977 que le gouvernement prenne les responsabilités
qui lui incombent en raison de la tutelle
qu’il a exercée sur la gestion de
la commune de 1971 à mars 1977 date
de l’élection du nouveau conseil
municipal, et qu’en conséquence il
lui accorde une subvention d’équilibre
égale au déficit constaté.
Dissolution du syndicat intercommunal
des marais Sucy- Bonneuil. Le département
du Val de Marne intègre dans son
patrimoine et prend en charge l’ensemble
des réseaux construits par ce syndicats
qui a atteints les buts pour lesquels il
avait été constitué.
L’appariteur devant se déplacé
régulièrement dans l’exercice
de sa profession, il en ressort qu’il est
indispensable que ce dernier utilise un
vélomoteur. La dépense pour
l’achat s’élève à 2
085 F plus 290 F pour l’assurance.
Lors des élections, les trois
bureaux de vote sont regroupés dans
le hall de l’Hôtel de Ville ce qui
nuit au bon déroulement des opérations
et impose un déplacement inutile
aux électeurs. Afin de remédier
à cet inconvénient, il est
décidé de maintenir le découpage
territorial des secteurs électoraux
en vigueurs et de changer le lieu d’implantation
des bureaux de vote dans les écoles.
L’Hôtel de Ville étant le bureau
centralisateur des résultats.
La traversée de l’avenue du Maréchal
Mortier par les enfants fréquentant
l’école Jean Zay étant particulièrement
dangereuse, un feu tricolore est installée
pour une somme de 48 000 F.
Les travaux de réfection sur les
routes de La Queue en Brie, confier à
la Société Routière
Emulithe s’élève pour l’année
1977 à 65 500 F.
Sur la proposition du bureau municipal
et la commission scolaire, le conseil municipal
dénomme le 29 juillet 1977 le groupe
scolaire Le Bois des Friches « Groupe
scolaire Pauline Kergomard » en hommage
à la fondatrice de l’école
maternelle française.
Un français sur deux ne pouvant
profiter pleinement de ses vacances par
manque de moyens, le conseil municipal organise
un dimanche du mois d’août une journée
à la mer pour les familles les plus
défavorisées.
La présence d’un gardien étant
indispensable au stade Robert Barran, afin
d’assurer la surveillance et préserver
ainsi le patrimoine communal, il est décidé
le 29 septembre 1977, la construction d’un
pavillon pour loger celui-ci, sis route
de Combault.
Plus de 30 enfants n’ayant pu être
inscrit à l’école de musique
compte tenu d’un manque de professeur, il
est décidé de créer
une classe d’éveil à la musique
à l’école Kergomard (5h par
semaine) ce qui implique une embauche supplémentaire
et deux heures supplémentaires de
solfège à l’école de
musique assurées par monsieur Sicart.
Des travaux de réparation à
exécuter à l’église
s’avérant indispensable pour la conservation
de l’édifice, le conseil municipal
décide de prendre à sa charge
les travaux dans la limite d’un crédit
maximum de 100 000 F.
Le 6 novembre 1977, il est décidé
de mandater une délégation
d’élus pour se rendre auprès
de monsieur le Ministre de l’Education nationale
afin d’obtenir d’urgence une dotation supplémentaire
de crédits budgétaires permettant
au CES de fonctionner normalement.
L’augmentation constante de la population
et par voie de conséquence, l’augmentation
du nombre de décès et le peu
de places disponibles dans le cimetière
communal, amène le 9 décembre
1977, le conseil municIpal a un projet d’agrandissement
du cimetière, la construction d’un
ossuaire et à la suppression des
concessions a perpétuité.
La commune comptant un nombre important
d’émigrés (arabe et portugais),
le conseil municipal décide de signer
des conventions pour des cours de langues
proposés par l’amicale des Algériens
en Europe et le Consulat du Portugal à
Nogent/Marne.
Un certain nombre d’attributions n’étant
plus utiles pour la commune de La Queue
en Brie, notamment la construction d’un
stade ou réalisation de maisons de
retraite, d’un centre aéré,
sont impossibles à envisager compte
tenu de la situation financière de
la commune, il est décidé
le 9 décembre 1977 le retrait du
syndicat intercommunal à vocation
multiple.
L’évolution démographique
de la commune étant constante, une
halte garderie est ouverte à compter
du 1er janvier 1978. Elle fonctionne dans
les locaux de la mairie avec du personnel
municipale.
Depuis la création des cours de
musique en 1974, le nombre des élèves
n’a cessé d’augmenter pour arriver
à un effectif de 300 élèves.
Les besoins exprimés par la population
en ce qui concerne l’enseignement de la
musique tant en faveur des enfants que des
adultes amène à la création
à compter du 1er janvier 1978 d’une
école de musique.
Le local réservé à
la conservation des documents de la commune
ne répondant pas aux besoins, le
conseil municipal mandate le 28 février
1978, le maire à confier aux Archives
Départementales l’ensemble des documents
en mairie qui ne présentent pas un
intérêt immédiat pour
la collectivité, étant entendu
qu’ils resteront la propriété
de la ville et pourront être aisément
consultés. Un inventaire sera dressé
avant que la commune ne se sépare
de ces documents (Etat civil, délibérations,
arrêtés, etc…) La remise des
documents se fera sans aucun frais pour
la commune.
L’allée des Clématites
dans sa partie situé entre l’avenue
Georges Pompidou et le groupe scolaire primaire
du Bois des Friches étant empruntée
par les familles ayant des enfants scolarisés,
n’étant pas toutes domiciliées
dans la résidence, est classé
dans le domaine public.
La population de La Queue en Brie étant
passée de 4 766 habitants en 1971
à 7 140 en 1875 et à 8 928
au recensement de 1977, homologué
au 1er janvier 1978. Les programmes de constructions
en voie d’achèvement ou en cours,
porteront à très court terme
la population à plus de 10 000 habitants,
amène la municipalité à
solliciter de monsieur le Préfet
l’obtention d’un sur classement de la commune,
comme cela s’est fait pour d’autres villes
du département, placées dans
la même situation afin d’obtenir rapidement
le bénéfice de cette mesure.
Demande de trois emprunts pour la somme
de 1 301 000 F le 14 avril 1978, pour financer
des travaux de construction du groupe scolaire
Pauline Kergomard.
Pour des raisons d’ordre pratique, les
stades sont dénommés : «
Stade Léo Lagrange » pour celui
situé route de Villiers et «
Stade Robert Barran » pour celui de
la route de Combault.
Des démarches sont entreprises
pour permettre de faire pour le droit de
préemption au profit de la commune
de La Queue en Brie et pour lancer des études
nécessaires en vue de l’acquisition
des Marmousets d’une superficie de 75 510
m² pour un montant d’environ
800 000 F.
A compter du 1er octobre 1978, le poste
de professeur de musique est transformé
en poste de directeur à l’école
municipale de musique.
M. Fontana entrepreneur demande l’autorisation
d’aménager un dépôt
d’agrégats sur un terrain situé
à proximité de la RN 4, ce
dernier s’engageant à ne créer
aucune pollution. Le 7 septembre 1978 une
autorisation à titre d’essai lui
est délivrée pour une année,
éventuellement renouvelable, à
la condition que l’entrepreneur ne crée,
ni gêne, ni pollution pour les riverains
et l’environnement.
Le nombre croissant d’enfants qui fréquentent
le centre médical psycho pédagogique
de Chennevières ayant des difficultés
à se rendre à ce centre par
les transports en commun, le conseil municipal
demande la création d’un groupe d’action
psycho pédagogique à l’école
primaire Lamartine dès la rentrée
scolaire 1978.
Une section de la Fédération
Nationale des Anciens Combattants en Algérie,
Maroc et Tunisie (FNACA) est créée
à La Queue en Brie. Une subvention
de 600 F lui est attribuée.
Renumérotation de l’avenue Lamartine
après de nombreuses réclamations
émanant des riverains.
Les travaux d’assainissement à
entreprendre rue Jean Jaurès et dans
ce quartier en trois tranches, amène
le conseil municipal à contracter
un emprunt de 500 000 F puis un autre de
100 000 F auprès de la Caisse des
Dépôts et Consignation.
Les difficultés de fonctionnement
de l’assainissement des canalisations d’un
diamètre de 300 au lotissement des
Bordes et de la résidence des Marnières,
amène à la désignation
de Mme Pascale Saint Arroman Petroff,
avocate à la cour afin de représenter
la commune auprès du tribunal administratif
et d’obtenir la désignation
d’un expert.
Des malfaçons ayant été
constatées dans la construction de
l’Hôtel de Ville et de ses abords
pour un montant de première estimation
d’environ 300 000 F. Etant urgent de rechercher
les causes et la nécessité
de faire jouir les garanties rapidement,
Maître St Arroman est désignée
pour représenter la commune et
obtenir la désignation d’un expert.
Ne disposant que de 4 classes pour 205
enfants soit 51 enfants dans chaque classe,
il est demandé la construction en
urgence de 2 classes maternelles supplémentaires
à l’école Pauline Kergomard.
Afin de financer les travaux qui sont calculés
à 655 600 F, un emprunt de 560 000
F est réalisé auprès
de la Caisse des Dépôts et
Consignation.
L’entretien des abords du centre commercial,
est financé d’un commun accord à
50% par la commune et par les commerçants.
Des malfaçons sont constatées
dans la construction de l’école primaire
Jean Zay, notamment des fuites au droit
des fenêtres. Il en est de même
à l’école primaire Pauline
Kergomard, des fissures ayant été
constatées dans le gros œuvre, contre-pente
du dallage d’entrée, problème
de sécurité des alarmes. Le
tribunal administratif est contacté.
A dater du 1er janvier 1979, prise en
charge des consommations électrique
public de la SCI du Domaine de l’Ormoie.
Vu l’éloignement et la situation
des centres de contraception et d’éducation
familiale existantes ainsi que les nombreuses
demandes des administrés, le conseil
municipal décide le 24 octobre 1978
de créer et d’ouvrir à La
Queue en Brie un centre de ce type à
compter du 1er janvier 1979 pour un prix
d’investissement estimé à
23 200 F. Les dépenses de fonctionnement
étant prises à 100% par la
DDASS.
Un bail est signé avec l’Association
pour les équipements sociaux des
nouveaux ensemble immobiliers (APES) afin
de permettre à la commune d’utiliser
un local vacant dans l’immeuble HLM avenue
du Maréchal Mortier afin d’y installer
le service culturel.
Près de deux cents enfants
ne pouvant être accueillis à
l’école municipale de musique, il
est décidé la création
d’un poste de professeur de musique.
Considérant l’importance de la
paix signée le 19 mars 1962, et que
de nombreuses familles caudacienne ont
eu à souffrir de la guerre d’Algérie
ainsi que la demande émanant de la
section locale de la FNACA, le conseil municipal
souhaitant commémoriser cet anniversaire,
décide que le terre plein sis au
carrefour des rues du Maréchal Mortier,
Coubertin, Dunoyer de Segonzac, de Villiers
portera le nom de « Rond point du
19 mars 1962. Fin de la guerre d’Algérie
».
Le conseil municipal sollicite le 27
février 1979 de M. le Préfet
du Val de Marne, l’ouverture d’une enquête
parcellaire rectificative portant sur les
immeubles non encore acquis par la commune
dans le périmètre de la ZAC
du Trou de Villeneuve. Cette ZAC sera réalisée
dans le cadre d’une convention de concession
par une société d’économie
mixte d’une surface d’environ 5 ha.
Les projets du syndicat intercommunal
pour l’entretien et l’aménagement
du Morbras, prévoyant l’élaboration
d’un plan d’eau au Moulin d’Amboile sont
rejetés par le conseil municipal.
Il est demandé qu’une nouvelle étude
soit entreprise et coordonnée au
plan régional afin qu’une éventuelle
retenue d’eau situé en amont apporte
des solutions efficaces pour tous les terrains
inondables et notamment ceux de Sucy en
Brie et de La Queue en Brie et qu’un nettoyage
systématique et régulier du
lit du Morbras soit entrepris, ainsi qu’un
entretien de ses berges et que le syndicat
intercommunal prennent en charge les affluents,
afin qu’une véritable dépollution
soit amorcée.
Après délibération,
le conseil municipal décide le 16
mars 1979, l’acquisition des Marmousets
appartenant à M. Jacques Pochez résidant
avenue Montaigne à Paris 8e pour
une superficie de 74 510 m². Cette
opération sera réalisée
au prix de 900 000 F auquel s’ajouteront
les frais de notaire.
Mise à disposition d’environ 2
700 m² supplémentaires nécessaires
à la construction de 198 logements
et 9 commerces ou locaux à usages
professionnels.
Etant nécessaire de procéder
au nettoyage du Bois des Friches en y incluant
l’abattage des arbres pour des questions
de sécurité, un contrat est
signé avec M. Roger Gioli, gérant
de la SARL Gioli et Cie, sentier des Larris
à Champigny/Marne pour un montant
de 74 676 F.
Le Groupe nature caudacienne propose
le 6 avril 1979 à la ville de LaQue
en Brie d’offrir gracieusement ses collections
dont celle d’archéologique. La commune
prend en charge les collections et s’engage
a en assurer la conservation. M. Guy Pesier
président de l’association est nommé
conservateur bénévole.
L’autorisation de la SARL Fontana est
renouvelée le 7 mai 1979 pour un
dépôt d’agrégats sur
un terrain de 94 480 m².
Installation de feux tricolores et de
l’éclairage public au carrefour de
la Croix St Nicolas et au carrefour RN4
rue Jean Jaurès
Devant les difficultés de mettre
en place des moyens de prévention
contre la délinquance et en l’absence
d’une véritable sécurité
publique sur la commune pour lutter contre
les dégradations importantes dans
les bâtiments communaux, il est demandé
la création d’un poste d’éducateur
de rue et l’ouverture d’un poste de police
permettant d’assurer la sécurité
des biens et des personnes.
La progression importante de la population
et la grande migration des salariés
obligés de travailler hors de la
commune, amène la municipalité
à envisager le 12 juin 1979, la création
d’une crèche collective afin d’accueillir
les enfants de 2 mois à 3 ans.
La caisse des école souhaitant
acquérir un car d’un coût de
100 000 F pour les besoins du centre de
loisirs et les transports scolaires, la
municipalité participe au financement
pour un montant de 50 000 F auprès
de l’UAP.
Un emprunt de 138 000 F est réalisé
auprès de la Caisse d’Aide à
l’Equipement des Collectivités locales
destiné à financer mes travaux
d’investissement prévus au budget
1979 et dont le remboursement s’effectuera
en 10 ans à partir de 1980. Un second
emprunt de 411 000 F est réalisé
auprès de la Caisse des Dépôts
et Consignation dont le remboursement s’effectuera
en 15 ans.
Le 30 juillet 1979, un avis défavorable
est émis au projet du préfet
en date du 9 juillet pour l’installation
d’une aire de stationnement pour nomades
sur un terrain de 5 000 m² au lieu
dit « La Pierre Lais » inscrit
au POS, dans une zone de terrain classés.
En vue de constituer une réserve
foncière, des aliénations
de terrains ont lieu en juillet 1979 au
lieu dit « Les Murets » superficie
256 m² pour 180 000 F et 612 m²
pour 150 000 F et au lieu dit « Champtier
de la voirie » superficie de 12 686
m² pour 63 430 F.
Une convention est signé avec
la ville de Champigny/Marne, permettant
aux utilisateurs des centres municipaux
de santé, habitant La Queue en Brie,
de bénéficier des mêmes
avantages que ceux accordés aux habitants
de Champigny.
Afin de répondre au besoin de
nombreux caudaciens, il est demandé
qu’une décision soit prise rapidement
afin d’obtenir l’ouverture du bureau des
PTT jusqu’à 19h00 au lieu de 18h00.
Rétrocession le 12 octobre 1979,
de la propriété des Marmouzets
au département du Val de Marne pour
le franc symbolique.
M. le Préfet est sollicité
pour l’ouverture d’une enquête publique
préalable à un arrêté
de modification du PAZ de la ZAC du chemin
des Bordes et du Bois des Friches.
Approbation le 18 janvier 1980, du projet
de construction de 198 logements à
usage collectif par la SAIS (Société
Anonyme d’HLM d’Ivry/Seine), la Campinoise
d’habitation et l’OPAC du Val de Marne sur
un terrain de la ZAC de La Queue en Brie
(13 703 m² et 1 360 m²) pour un
montant de 1 662 250 F.
En ce début d’année 1980,
plusieurs aliénations ont lieu, la
première au lieu dit « Les
Marmouzets et la Mare au Coq » d’une
superficie de 99 112 m² pour un montant
de 495 560 F et une seconde au lieu dit
« Le Fossé Maillet »
de 30 369 m² pour 151 845 F et 78 678
m² pour 393 390 F et 28 200 m²
pour 141 000 F.
Une convention est signée avec
la société « Affichage
réserve service information »
situé rue Alfred de Musset à
Paris 16e pour la réalisation d’abris
mis à la disposition des usagers
des transports urbains ainsi que des panneaux
réservés pour l’information
municipale ou plans de la ville.
Afin de marquer le profond attachement
aux Jeux Olympiques, le conseil municipal
décide le 4 mars 1980, d’envoyer
un représentant caudacien aux Jeux
de Moscou.
Un plan de redressement est voté
par le conseil municipal le 9 mai 1980,
il a pour objet la vente d’un terrain afin
de rembourser des annuités de la
dette communale.
Loin de freiner l’endettement de la commune
à partie de 1974, l’autorité
préfectorale a donné son accord
pour la réalisation du nouvel Hôtel
de Ville (1 milliards d’AF), un hôtel
des postes (2 956 103 F) un stade (5 620
202 F). Un emprunt en 1976, pour la construction
d’une cantine scolaire de 500 000 F, qui
n’a jamais été construite
se traduisant par un endettement de 3 milliard
d’AF soit plus 8,5% entre 1971 et 1977.
Depuis 1977, la commune même une politique
de rigueur et d’assainissement des finances
qui se traduisent par une diminution de
l’endettement qui est passé de 40%
de recettes en 1977 à 25% en 1980.
Un avis favorable est donné pour
l’implantation de 55 logements au Chemin
des Bordes et du Bois des Friches.
Une convention est passée entre
le département et la commune pour
le paiement de la participation aux dépenses
d’aide aux associations présentant
in intérêt départemental.
En refusant toute négociation
avec les élus, lors de la réunion
de la commission spéciale les représentants
du préfet et du gouvernement décide
de refuser à 200 jeunes caudaciens
de partir en colonies de vacances et de
priver 100 enfants de participer aux centres
de loisirs d’été. Après
avoir réuni les familles, M. Claude
Roméo, maire de la commune, prend
la grave décision, de faire partir
les enfants en vacances et d’ouvrir les
centres de vacances.
La municipalité accorde sa garantie
à la SAERP pour un prêt de
3 500 000 F auprès de la Caisse des
Dépôts et Consignations afin
des financer la ZAC « du trou de Villeneuve
» à usage principalement industriel.
Afin de financer des travaux, plusieurs
emprunts communal sont réalisés.
Le premier de 385 000 F auprès de
la CAECL (Caisse d’aide à l’Equipement
des Collectivités Locales) pour les
travaux dans les écoles. Un second
de 465 000 F sur 15 ans auprès de
la CDC pour les travaux de voiries et un
troisième de 130 000 F sur 5 ans
auprès de la CAECL afin de financer
des frais d’études et l’acquisition
de matériel de transport.
Le 21 novembre 1980, le conseil municipaldemande
que soit traduit devant la cour de discipline
budgétaire, les responsables qui
ont présenté des budgets falsifiés
avant 1977. Que les propositions du conseil
pour 1981 soient acceptées d’urgence
par M. le Préfet du Val de Marne
afin de permettre à la commune de
retrouver la maîtrise de son budget
afin que l’ensemble des Caudaciens bénéficient
de délais de paiement pour s’acquitter
de leurs impôts locaux de 1980, compte
tenu des situations des intéressés.
Rétrocession de réseaux
d’assainissement des tronçons zone
des Murets et chemin de Combault dans les
réseaux départementaux.
Adoption de la proposition de candidature
a un contrat régional pour les opérations
suivantes : construction d’une salle des
fêtes (2 587 200 F), construction
d’une Aire de sport couvert (600 000 F),
restauration de l’église (706 971
F), mise en valeur du village (551 476 F),
création d’un carrefour sur la RN
4 (570 000 F) et assainissement de la zone
industrielle ( 1 293 600 F) soit un coût
total de 6 309 247 F. Demandes renouvelées
le 2 avril 1981 pour 6 168 647 F et le 29
octobre de la même année pour
7 793 622 F.
Echange de terrain entre la SAPEUQ et
la commune. Cet échange permet à
la commune de disposer d’un cheminement
piéton reliant l’avenue du Maréchal
Mortier au groupe scolaire Jean Zay en contrepartie
de 232 m² cédés sur l’avenue
des Bordes, côté du Maréchal
Mortier.
Un avis défavorable est émit
à la demande présentée
par M. André Soulhol afin d’être
autorisé à exploiter à
Pontault-Combault une casse de voitures.
Cette casse serait la 2ème en limite
de la commune, ce qui porterait à
trois les dépôts de véhicules
en ce secteur.
Un emprunt de 75 000 F est souscrit auprès
de la CAECL pour financer des travaux de
pose de feux tricolores rue Charles Peguy.
Le remboursement s’effectuera en 7 années
à partir de 1981.
E, ce début d’année 1981,
plusieurs emprunts sont souscrits. Le premier
de 14 300 000 F auprès de la Société
Mutualiste du Personnel de la RATP pour
le financement de travaux d’investissements
prévu au budget 1981. Le second de
500 000 F auprès de la CDC pour financer
la participation communale à la réalisation
d’une crèche collective.
Deux aliénations sont réalisées
en février, la première sur
un terrain situé en ZAD pour un montant
de 66 000 F, la seconde sur un terrain de
1 800 m² situé dans la ZAC du
Bois des Friches. Le conseil municipal décide
de céder cette parcelle de terrain
à la société SICOMI
UIS pour un montant de 200 000 F, prix estimé
par les services des domaines.
Les difficultés rencontrées
par les Caudaciens qui se rendent
aux PTT de La Queue en Brie, les obligent
à attendre derrière de longues
files en particulier, le samedi. Deux guichets
sur quatre sont ouverts au public, compte
tenu du manque de personnel. La municipalité
demande la création de trois emplois
au centre des PTT permettant à ce
service public de répondre aux besoins
des Caudaciens.
Le conseil municipal exige le 6 février
1981, que le Préfet de Police et
le Préfet du Val de Marne respectent
leurs engagements et installent le centre
de commandement de la 15e compagnie de la
Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, sur
une parcelle de 7 000 m² mis en réserve
dans la ZAC du Bois des friches comme il
était prévu depuis 1976. Ce
projet restera sans suite.
La commune comptant près de 150
chômeurs dont la plupart sont des
femmes et des jeunes de moins de 25 ans,
le conseil municipal demande que des mesures
soient prisent pour arrêter tout licenciement
dans les entreprises suivantes : SKF, Rhône
Poulenc, St Gobain et la création
d’emplois dans le secteur public, tels le
centre hospitalier des Murets et les PTT.
L’Agence Foncière et Technique
de la Région Parisienne est chargée
pour le compte de l’Etat, d’acquérir
l’ensemble boisé dit « Bois
Notre Dame ». L’Etat étant
propriétaire de la totalité
des terrains compris dans le périmètre,
l’organisation de la circulation à
l’intérieur du massif, rend nécessaire
l’incorporation dans le domaine de l’Etat
des chemins ruraux compris dans le périmètre
du Bois Notre Dame. Après délibération,
le conseil municipal décide la désaffection
et l’aniénation des chemins ruraux
: route de Brie, chemin des Marmousets (pour
partie), route Royale, route de Louvetière,
chemin St Nicolas. Cette cession est consentie
gratuitement.
Le bureau d’aide sociale ne peut fonctionner
du fait du manque de trésorerie.
Afin d’éviter l’interruption de ce
service qui est indispensable pour les personnes
âgées ou dans le besoin, la
municipalité accorde le 10 mars 1981
au bureau une avance sur subvention d’un
montant de 85 000 F.
Un marché d’étude est lancé
concernant la construction de la salle des
fêtes sur l’ancien bassin attenant
à l’Hôtel de Ville avenue du
Maréchal Mortier. Aucune suite ne
sera donnée à ce projet.
Le 2 avril 1981, préemption d’un
terrain de 14 730 m² situé en
ZAD au lieu-dit « du Champ Garni »
qui est mis en vente afin de maîtriser
l’urbanisme de la commune. Dans le même
temps, la municipalité renonce à
l’acquisition d’un terrain de 3 811 m²
appartenant à M. De Paepe en ZAD
au lieu dit « La Pierre Lais ».
Un permis de construire sera accordé
à un particulier le 26 juin 1981.
Vente par procédure amiable de
l’ensemble dit « Villa Malaussena
» à la société
Dady meubles, centre commercial de Pince
Vent à Ormesson pour 285 000 F estimé
par les services fiscaux.
Le terrain nécessaire à
l’édification d’une crèche
collective départementale est disponible
sur le territoire communal et sera mis à
la disposition du département pour
le franc symbolique. Le projet retenu est
celui de M. Lauzol, architecte DPLG domicilié
Boulevard St Jacques à Paris 14e.
La municipalité émet un
avis défavorable à la demande
de M. Hottmann Belmihout concernant l’ouverture
d’une casse de voitures sur Pontault-Combault.
La garantie communale est accordée
à la société HLM La
Campinoise d’Habitation pour le remboursement
d’un complément de prêt de
341 000 F destiné pour les logements
en construction avenue du Maréchal
Mortier.
Il est décidé le 26 juin,
l’institution d’une taxe sur les emplacements
publicitaires tels qu’elles sont prises
par la loi de finance de 1981.
La commune sollicite le concours de la
Direction Départementale de l’Equipement
(DDE) pour assurer l’étude et la
direction des travaux nécessaires
à la réalisation de l’assainissement
de la rue Jean Jaurès.
Dénomination de la CD 185 rue
de l’Hippodrome pour sa portion située
sur la commune tenant la RN 4 et aboutissant
voie Georges Pompidou.
Signature d’un protocole d’accord avec
la SARL Bréguet construction en vue
de la prise en charge par la commune des
voies et trottoirs, réseau d’assainissement
et réseau d’éclairage public.
Acquisition pour le franc symbolique
d’une parcelle de 12 000 m² de terrain
dans la résidence des Marnières.
Convention passée le 27 décembre
1965 entre la commune et la SCI de la résidence
des Marnières.
Un appel d’offres restreint est lancé
pour la construction d’un court de tennis
couvert avec ses annexes chemin des Carrières.
La garantie communale est accordée
à la SAIS (Société
Anonyme HLM d’Ivry/Seine) pour la construction
de 66 logements locatif situés avenue
du Maréchal Mortier. L’emprunt de
17 916 817 F est souscrit auprès
de la Caisse des Prêts aux Organismes
d’HLM pour une durée de 34 ans.
Un emprunt de 1 000 000 F est souscrit
auprès de la Mutuelle Assurance des
Commerçants d’Industrie de France
de Niort (Deux Sèvres) pour une durée
de 20 ans pour le financement de travaux
d’investissement.
Création en octobre 1981, d’un
comité de l’emploi relative à
la défense de l’emploi.
Cession gratuite à la SAERP des
terrains communs à la ZAC du «
Trou de Villeneuve », à savoir
la partie du chemin rural n° 16déclassé
après enquête publique, soit
une surface de 1 717 m² et les parcelles
des unités foncières cadastrées
soit 2 021 m².
En octobre 1981, l’inspection central
des Domaines demande à la commune
la cession de parts de chemin ruraux à
l’Etat, dans le cadre de l’opération
de déviation et l’élargissement
de la RN 4 CR n° 12 dit des Quatre chemins
190 m² s’exerçant à partir
de la RN 4 sur une profondeur de 52 m environ
( 3 100 F) et le CR n° 13 dit des Bois
Notre Dame de 572 m² sur 180 m environ
et 475 m² sur 40 m à l’est de
l’allée Jacquette sur 100 m à
l’ouest (3 700 F).
Ouverture d’un atelier municipal d’arts
plastiques et création d’un poste
de professeur à concurrence de 11
heures par semaine.
Dans le cadre de l’augmentation du nombre
d’enfants confier à la garde de la
crèche familiale, il est décidé
la création d’un poste de directrice
adjointe à compter du 1er janvier
1982. Une convention est passée
en octobre entre la crèche familiale
municIpale et le centre hospitalier
des Murets.
Les voies du lotissement du Val Fleuri
sont rétrocédées le
29 octobre 1981 dans le domaine communal.
Vente de la villa Malausséna en
décembre 1981, situé sur la
RN 4 au profit de la société
Dadi meuble par monsieur Chauney.
Période de 1982 à
Le 19 février 1982, il est décidé
la vente du terrain dit les Violettes pour
un montant de 5 200 000 F au profit de l’Office
Public d’Aménagement et de Construction
du Val de Marne du terrain cadastré
section n° 457 et 494. Cette délibération
est approuvée le 19 mars par monsieur
le sous-préfet de Nogent/Marne. Le
11 juin, le conseil municipal décide
l’aliénation à l’amiable au
profit de l’OPAC du Val de Marne du terrain
cadastré B n° 667 d’une superficie
de 26 639 m².
Le département du Val de Marne,
l’Etablissement Public Régional et
la Caisse d’Allocation Familiale, donnent
leur accord en février à la
réalisation d’une crèche à
La Queue en Brie et débloquent les
crédits nécessaires pour cette
réalisation. Le conseil municipal
vote le 16 avril 1982 la souscription d’un
emprunt de 1 500 000 F auprès de
la Caisse d’Epargne de Corbeil pour la construction
de la première tranche de la crèche.
Le remboursement s’effectuera en 30 années
à partir de 1983. Une convention
est signe entre la ville et la CAF afin
de participer au financement et l’équipement
de la crèche sous forme d’une subvention
de 88 950 F.
Considérant la charge supplémentaire
occasionnée aux familles par le placement
en crèche d’un deuxième enfant.
Après avis du bureau municipal, le
conseil municipal décide le 11 juin
1982, d’appliquer un abattement de 20% à
partir du deuxième enfant placé,
pour les familles dont le quotient mensuel
familial est inférieur à 3
110 F. Lors de la même séance,
il est décidé la prise en
charge par la commune des frais de transport
des assistances maternelles de la crèche
familiale suivant les stages de formation
à raison de deux cartes orange au
tarif maximum. Une convention est signée
le 24 septembre entre la commune et le Conseil
Régional pour la gestion de la crèche
collective départementale édifiée
rue Edgar Degas
L’OPAC du Val de Marne, ayant mis à
la disposition de la commune des locaux
résidentiels dans des logements avenue
du Maréchal Mortier qui sont utilisés
par la Maison de l’Enfance. Une convention
est signée le 19 février 1982
pour l’occupation de locaux collectifs résidentiels
à la ZAC du Bois des Friches qui
sont utilisés par la section Astronomie.
La municipalité demande le 19
février 1982, à bénéficier
des subventions prévues dans le cadre
de la politique régionale en faveur
des équipements sportifs de détente
et de loisirs pour l’aménagement
de trois plateaux d’évolution pour
un montant total de 371 283,30 F, un terrain
à dominante sportive de 1 000 m²
pour 196 796,54 F et une plaine de jeux
de 5 000 m² pour 337 620,00 F.
Le 16 avril 1982, le conseil municipal
vote la souscription de deux emprunts auprès
de la Caisse d’Epargne de Corbeil. Le premier
de 400 000 F pour l’aménagement de
salles et terrains de sport dont le remboursement
s’effectuera en 20 années à
partir de 1983. Le second de 250 000 F pour
un prêt d’équipement courant
dont le remboursement s’effectuera en 15
années à partir de 1983.
Rétrocessions le 16 avril 1982,
dans le domaine communal des voiries des
Marnières, Champlan I (5 399 m²),
Champlan III (2 115 m²) et Champlan
IV (2 372 m²) sous réserve de
leurs remises en état.
Cessions à la SAERP (Société
d’Aménagement de l’Equipement de
la Région Parisienne) le 16 avril
des terrains communaux de la ZAC du Trou
de Villeneuve au prix de 28 F le m²
des sections cadastrés D 149 et 120
soit 71 m²,972 m² et 978 m²
et à titre gratuit du chemin rural
n° 16 déclassé d’une surface
de 1 717 m².
Le Ministère de la Culture accorde
en avril 1982, une subvention de 97 500
F pour la restauration de l’église.
Ouverture le 16 avril de crédits
pour l’aménagement d’une plaine de
jeux prévue sur l’espace vert jouxtant
la Maison de l’Enfance avenue du Maréchal
Mortier pour financer le début des
travaux à concurrence de 300 000
F. Ces travaux seront financés par
une participation du même montant
par l’OPAC du Val de Marne.
Acquisition pour le franc symbolique
de la parcelle cadastrée section
A n° 6 dire « Pointe de Gournay
» auprès de la société
Negofia sous réserve d’un avis favorable
à la demande de lotissement sur les
parcelles A 143, 144 et 149, 150.
Deux conventions sont signées
le 16 avril, la première avec l’OPAC
pour la réalisation de 198 logements
sur le lot 8 de la ZAC du Bois des Friches.
La seconde avec la SFHE portant sur la réalisation
de 55 logements dans la même ZAC.
Dans le cadre de l’opération 1000
terrains de football, la municipalité
demande le 16 avril 1982 de bénéficier
d’une subvention de l’Etat pour l’aménagement
du stade Léo Lagrande, route de Villiers.
Une convention est signée le 16
avril entre la ville et la CAF pour une
participation financière de 2 700
F afin d’aménager et d’équiper
la halte-garderie.
Sur proposition du Ministre des Transports,
le gouvernement arrête de nouvelles
et positives orientations en faveur du développement
et de l’amélioration des transports
urbains de la Région Parisienne.
L’augmentation du budget des transports
de 36,5 % en 1982, le remboursement à
40 % de la carte orange en sont les illustrations
spectaculaires et concrètes.
Suite aux orages violents qui se sont
déroulés le 1er juin 1982,
et les inondations qui en ont découlé,
trente-sept familles ont été
sinistrées. Afin de leur venir en
aide, le conseil municipal décide
le 11 juin d’ouvrir un crédit de
20 000 F.
La résidence des Marnières
ayant été réalisée
depuis plus de quinze ans, les voiries initialement
destinées à la desserte purement
locale servent en 1982 et depuis de nombreuses
années à un trafic interdépartemental
Val de Marne - Seine et Marne. Ce trafic
intense a usé prématurément
les VRD et les incidents fréquents
ont justifié une inspection télévisée
du réseau d’assainissement, préalable
à la reprise des voiries. Le coût
des travaux pour remise en ordre du réseau
d’assainissement et voirie s’élève
à 3 521 605,04 F. La municipalité
sollicite le 11 juin une subvention auprès
de l’Agence Financière du Bassin
Seine Normandie afin de réaliser
les travaux d’assainissement et de viabilité
de la résidence des Marnières.
Le conseil municipal décide le
11 juin, la mise en conformité du
centre administratif, selon les prescriptions
de la commission départementale de
sécurité. Il sollicite du
Ministère de l’Intérieur la
prise en considération de ce dossier
en vue de l’octroi d’une subvention permettant
à la commune d’effectuer des travaux
rapidement.
La ville de La Queue en Brie étant
jumelée avec la ville de Beeskow
en RDA, l’échange de jeunes souhaitée
entre les deux communes sur invitation de
la ville de Beeskow, le conseil municipal
décide le 11 juin de prendre en charge
les frais de transports des jeunes Caudaciens
à destination de la RDA pour la période
du 2 au 17 août 1982.
La situation démographique de
la commune fait apparaître une population
jeune dont l’âge moyen se situe entre
30 et 40 ans. L’aménagement de 250
logements, il en découle notamment
au plan des équipements de la Petite
Enfance, que les locaux occupés par
le centre PMI, la halte-garderie et la crèche
familiale d’une part se révèlent
insuffisants et mal adaptés et d’autre
part sont destinés à recevoir
un poste de police. Le conseil municipal
forme le 11 juin , le projet de construire
un centre social intégrant les équipements
de consultation de protection infantile,
centre de planification des naissances et
l’éducation familiale, halte-garderie,
crèche familiale et permanence sociales.
La municipalité sollicite auprès
de l’Etat, de la région, du département
et de la CAF les subventions susceptibles
d’être allouées à ce
type d’équipement, ainsi qu’auprès
de la CRAMIF un prêt sans intérêt
pour la partie du bâtiment concernant
la prestation infantile.
Acquisition par la commune le 24 septembre
1982 de la parcelle cadastrée section
n° 301 appartenant à madame De
Bourbon et monsieur De Moustier résidant
27, avenue de Bude à Genève
(Suisse). Ce terrain constituera une réserve
foncière.
Le conseil municipal sollicite, le 24
septembre, le concours de la DDE du Val
de Marne pour assurer l’étude des
travaux nécessaires à la réalisation
de l’assainissement de la rue Jean Jaurès.
Un emprunt de 200 000 F est souscrit auprès
de la Caisse de Retraite des Notaires pour
une durée de quinze ans pour le financement
des travaux. Un second emprunt de 1 640
000 F sera également souscrit le
15 octobre auprès de la Caisse d’Epargne
de Corbeil-Essonne pour financer la deuxième
tranche de travaux.
La municipalité accorde le 15
octobre la garantie d’emprunt à la
Sarrianne pour le remboursement d’un emprunt
de 9 368 900 F que cet organisme se propose
de contracter à la Caisse des Prêts
aux Organismes d’HLM.
Dans le cadre de « 5000 courts
de tennis », le dossier de La Queue
en Brie ayant été retenu,
le conseil municipal demande le 15 octobre
1982, la subvention pour l’aménagement
de deux courts de tennis au stade Robert
Baran. Le financement de cette réalisation
pour un montant de 430 891,59 F sera assuré,
pour un quart par la commune et trois quart
par la section tennis de l’Entente Sportive
Caudacienne soit à la charge de la
commune 107 722, 90 F et 323 168, 69F à
la charge de la section tennis.
Classement dans le domaine public le
10 décembre 1982, des voies des lotissements
du Val Fleuri et du Bois des Friches.
Demande auprès du Conseil général
du Val de Marne, des Ministères de
l’Environnement, Agriculture et de l’Environnement
d’une subvention pour la réalisation
de jardins familiaux sur la parcelle de
terrain cadastrée section C n°
301.
Afin de régler les désordres
affectant l’Hôtel de Ville et les
différentes phases du contentieux,
maître Saint Arroman Petroff avocat
de la commune demande, le 16 décembre
1982, la nomination d’un architecte municipal
pour régler techniquement les problèmes.
Lors du conseil municipal, monsieur le Maire
propose d’agréer monsieur Jacques
Kalisz résidant 122 bis rue de la
Goutte d’Or à Aubervilliers en qualité
d’architecte afin de régler l’affaire.
Le 28 juin 1981, la commune avait accordé
à l’OPAC du Val de Marne la garantie
communale pour un emprunt de 19 200 000
F en vue de réaliser 68 logements
dans la ZAC du Bois des Friches. Un emprunt
complémentaire de 700 000 F ayant
été réalisé
pour cette même opération,
il est demandé un complément
de garantie.
Les nouvelles constructions autorisées
rue Pédro, amène à
la modification de la numérotation
de la rue.
Signatures des actes de rétrocessions
des voiries des lotissements des Marnières,
du Val Fleuri, du Bois des Friches, Champlan
I, III et IV.
Suite à la délibération
du 11 juin 1982, posant candidature à
l’attribution d’une maison du temps libre.
La région Ile de France attribue
une subvention de 279 360 F pour une dépense
subventionnelle de 1 396 000 F. Le conseil
municipal demande le 7 janvier 1983, auprès
de l’Etat une subvention pour la prise en
charge par le Ministère du Temps
Libre d’une part de la construction prévue
par la circulaire du 9 juin 1982.
La convention passée avec la CAF
de la Région Parisienne aux fins
de versement par cet organisme de prestation
de service pour le fonctionnement de la
crèche. Après en avoir étudié
les termes le conseil municipal approuve
e 7 janvier 1983, le règlement intérieur
de la crèche collective.
Le chemin des Carrières est débaptisé
et dénommé rue Louis Aragon.
La rue pierre Mendès France est dénommée
au lotissement des Sorbiers.
Réélection le 20 mars 1983
de Claude Roméo à la tête
de la municipalité. Une fraude électorale
ayant été constaté,
le conseil d’Etat annule l’élection
et nomme monsieur Roger Fontanille maire
de La Queue en Brie le 3 juin 1983.
Deux emprunts sont réalisés
le 27 mai, le premier de 100 000 F auprès
de la Caisse Autonome de Retraites de la
Mutuelle d’Ivry pour une durée de
quinze ans a un taux de 15,15%. Le second
de 257 000 F pour l’acquisition des collectivités
locales (CAECL) a un taux de 11,25 % remboursable
sur douze ans.
L’évolution de la psychiatrie
a permis de développer les efforts
dans le sens du maintien et de la réintégration
des malades, dans leur milieu social, professionnel
et familial, se traduisant par la création
et le développement des traitements
amulatoires avec des dispensaires décentralisés,
et des équipes soignantes mobiles
instituées pour assurer l’hospitalisation
à domicile (HAD) et les visites à
domicile (VAD). Cela s’est traduit par une
diminution du nombre de lits, de 508 en
1970 à 275 en 1982. Malgré
l’ouverture en 1976 d’un service de médecine
générale de 70 lits répondant
à un besoin local, celui-ci n’a rarement
dépassé un taux d’occupation
de 50 %. Ce phénomène est
sans doute lié au manque d’infrastructure
spécialisée et à une
certaine méconnaissance tan t des
usagers que des médecins traitants
quant à son existence et à
ses possibilités d’accueil.
Le conseil municipal émet le vœu
le 27 mai 1983, de voir réaliser
la création d’une antenne du SAMU
du Val de Marne au Centre hospitalier des
Murets et l’ouverture d’un service d’accueil
et d’urgence 24h/24 avec la présence
de deux médecins du SMUR a mi-temps
et une garde quotidienne de médecins
du SMUR.
L’ouverture de consultations externes
de médecins spécialisés
permettant aux Caudaciens de bénéficier
d’une meilleure qualité de soins
sans les obligés à se rendre
dans d’autres établissements hospitaliers.
Cela doit s’accompagner d’une revalorisation
du prix honoraire des vacations versées
aux médecins.
La restructuration du service de médecine
générale et de psychiatrie
en deux services de soins, le premier avec
86 lits et le second de 59 lits. Les mesures
devront se traduire par une création
d’emploi et non par un redéploiement
des effectifs actuels du personnel et la
nécessité de créer
deux services dirigés par un encadrement
médical à plein temps.
Rétrocession des voiries de Champlan
II dans le patrimoine communal le 1er décembre
1983.
Projet de classement dans la voirie départementale
de la continuité du CD 33 E sur les
communes du Plessis Trévise et de
La Queue en Brie et incorporation dans le
réseau des voies départementales
de la route de Villiers, avenue du Maréchal
Mortier, avenue Charles Péguy et
l’avenue Georges Pompidou.
La garantie d’emprunt est accordée
le 1er décembre 1983 à la
société d’aménagement
et d’équipement de la région
parisienne (SAERP) pour le remboursement
d’un emprunt de 1 000 000 F que cette société
se propose de contracter auprès de
la CDC pour l’aménagement et la commercialisation
de la ZI du Trou de Villeneuve.
La SAIS d’Ivry/Seine (SA d’habitation
à loyer modéré) et
la Société Campinoise d’habitation
ayant refusé les candidatures présentées
par la mairie de La Que en Brie pour les
habitants de sa commune, la municipalité
annule les garanties accordées
à ces sociétés soit
17 916 817 F accordé à la
SAIS le 26 juin 1981 et 17 304 700 F à
la société Campinoise le 16
octobre 1981.
Approbation le 13 mars 1984, d’une convention
entre la CAF de la Région Parisienne
et le département du Val de Marne
en tan t que gestionnaire de la crèche
collective départementale définissant
les conditions d’attribution et les modalités
de versement de la subvention de 1 239 600
F pour la réalisation de la crèche.
Monsieur Roger Fontanille, Maire de la
commune est élu en mars 1984, président
du syndicat intercommunal pour l’entretien
et l’aménagement du ruisseau du Morbras.
Le siège du syndicat est fixé
à l’Hôtel de Ville de La Queue
en Brie.
Le conseil municipal décide le
13 mars 1984, de nommer rue Lech Walesa,
prix Nobel de la paix en 1983, la nouvelle
voie du lotissement Vallion, commençant
et aboutissant chemin de la Montagne.
Rétrocession le 9 mai 1984, des
voiries de Champlan V et du lotissement
Le Pivert.
Constatant que le budget primitif fait
apparaître un déficit de 4
234 620 F, malgré les efforts consentis
dans la prévision de dépenses
et que les résultats du compte administratif
1983, font apparaître un déficit
de 5 993 951,39 F. La municipalité
n’ayant aucun moyen dans l’immédiat
pour trouver les ressources nécessaires
à combler ces déficits, elle
sollicite, le 8 juin 1984, de monsieur le
Commissaire de la République l’attribution
de moyens d’équilibres exceptionnels,
tant pour couvrir le déficit du compte
administratif 1983 que pour équilibrer
le budget primitif 1984, soit 10 228 571,39
F.
Exonération de la taxe professionnelle,
pendant les trois premières années
de leur activité, toutes les entreprises
industrielles nouvelles qui se sont installées
ou s’installeront sur le territoire communal
en 1984 et les établissements en
difficultés repris par des entreprises
nouvelles. Les mêmes entreprises sont
également exonérer et pour
la même durée, de la taxe foncière
sur les propriétés bâties.
Ces mesures seront prolongées les
trois années suivantes.
Réalisation, le 8 juin 1984, d’un
emprunt de 600 000 F auprès de la
CDC pour le financement des travaux de restauration
de l’église Saint Nicolas.
La municipalité émet un
avis favorable à l’extension de la
zone d’activité des taxis parisiens
sur le territoire de commune de La Queue
en Brie.
Il est décidé le 20 juin
1984, de garantir l’emprunt de 3 500 000
F de la SAERP aux nouvelles conditions acceptées
par la CDC, soit sept ans dont trois différés
d’amortissement, aux taux d’intérêt
de référence des collectivités
locales conjointement et solidairement avec
le département pour 80 % de la somme
empruntée. Seule les 20 % restants
sont garantis.
La municipalité ayant accordé
le 15 octobre 1982 à la Sarrianne
une garantie d’emprunt de 9 368 900 F, pour
la construction de la résidence d’Armaillé,
le plan de financement définitif
le 16 août 1984 porte le montant des
travaux à 12 023 197 F. Considérant
l’accord de principe passé avec la
Sarrianne, acceptant de mettre à
la disposition de la commune les locaux
sociaux (LCR) pour un loyer symbolique,
le conseil municipal accorde le 27 septembre
1984 sa garantie complémentaire pour
la somme de 2 654 297 F pour la construction
de la résidence d’Armaillé.
Création d’une zone d’aménagement
concerté multiple à usage
principal d’habitation pour environ 200
maisons individuelles. Le périmètre
sera déterminé par la zoner
limitée par le Val Fleuri, le stade
Robert Barran , la limite de commune avec
Pontault Combault et le village. L’aménagement
et l’équipement de la zone seront
confiés à la société
Bréguet.
Le Conseil municipal demande, le 27 septembre
1984 à monsieur le Préfet
de publier un acte instituant une ZAD (Zone
d’Aménagement différé)
sur tous les terrains classés en
zone à urbaniser sur la commune.
Le nom de Jean Simon, ancien secrétaire
général de la commune de 1967
à 1977 est donné à
la résidence d’Armaillé et
au square y attenant le 27 septembre 1984.
La voie donnant sur le chemin de la Montagne
est dénommée chemin de la
Marbrerie. La rue réalisée
dans le lotissement des Sorbiers étant
incluse dans le quartier où les voies
portent des noms de province, le conseil
municipal considère le 27 septembre
qu’un classement homogène des voies
rend plus facile et plus pratique la recherche
d’une destination ainsi que la distribution
du courrier. Par conséquent, la voie
rue Pierre Mendes France nommée par
délibération du 11 février
1983 est débaptisée et dénommée
rue de Champagne.
Un appel d’offre est lancé en
septembre pour les travaux d’étanchéité
des toitures des groupes scolaires de la
commune, sur la base du projet établi
par les services municipaux.
Afin de rendre plus fonctionnel la maison
pour tous de manière à permettre
à cet équipement culturel
sa pleine utilisation, il est décidé
le 27 septembre 1984 la réalisation
de travaux d’aménagement pour un
montant de 320 550 F, sous réserve
de l’obtention d’une subvention de l’Etat.
Mise à l’enquête publique,
le 8 novembre 1984, du projet de révision
du POS.
Le conseil municipal décide le
8 novembre 1984 de suivre l’avis de la Chambre
Régionale des Comptes, qui conseille
à la commune de vendre son actif
immobilier. Il est proposé à
l’OPAC (Office Public d’Aménagement
et de Construction du Val de Marne) l’achat
d’un terrain mis gratuitement à sa
disposition par la commune, au prix déterminé
par les domaines pour y construire des HLM.
La même Chambre ayant conseillé
le 6 septembre à la commune d’aliéner
l’actif, le conseil municipal autorise le
20 décembre, le maire à vendre
au propriétaire de l’Hôtel
Climat, situé avenue de l’Hippodrome
une parcelle de terrain qui appartient à
la commune au prix de 210 F le m².
Le conseil municipal mis en place en
1983, ayant fait la preuve de sa volonté
de rigueur, maintient sa demande de subvention
de l’Etat afin de permettre un règlement
rapide de l’antérieur.
Maître Baloup, avocat à
la cour de Paris résidant 50, rue
de Lille à Paris 7ème, est
désigné le 2 mars 1985 pour
défendre les intérêts
de la commune.
Le conseil municipal accepte me 24 mars
1985 la rétrocession à titre
gratuit par la Société Française
de Distribution d’Eau (SFDE), domiciliée
à Pontault-Combault pour les ouvrages
suivants : un puits, un bâtiment d’exploitation
et le terrain clôturé chemin
de la Fontaine.
La commune accorde le 11 juin 1985, sa
garantie au Groupe Arcade SFHE pour un emprunt
de 28 000 000 F que cet organisme se propose
de contracter auprès de la Caisse
de Prêts aux Organismes d’habitation
à loyer modéré aux
taux et conditions applicables suivant le
règlement en vigueur pour une durée
de 34 ans.
Une enquête publique est ouverte
le 29 avril 1985, elle concerne l’application
d’un dépôt de carcasses de
véhicules avec stockage de pièces
détachées au 23, chemin de
La Pompe à Pontault-Combault. Le
conseil municipal après en avoir
délibéré donne le 11
juin 1985 un avis défavorable à
cette exploitation, considérant la
destruction de l’environnement des abords
de la nationale 4 aux portes de La Queue
en Brie et rappelle pour mémoire
qu’une casse déjà établie
à proximité, outre la destruction
du paysage environnant, crée de graves
nuisances d’écoulement d’eau aux
terres agricoles voisines. La demande sera
rééditée en 1986 avec
une réponse défavorable le
2 novembre.
Un terrain situé en ZAD au lieu-dit
« La mare au Coq » étant
en vente, il est décidé le
16 août 1985 de lancer des études
nécessaires en vue de l’acquisition
de ce terrain afin de maîtriser l’urbanisation
de ce secteur protégé/
Le 7 septembre 1985, le plan d’occupation
des sols est approuvé. Il est prévu
un projet de création et de réalisation
d’une ZAC au lieu-dit « La Pierre
Lais ».
Implantation le 5 octobre 1985 de trois
points d’éclairage et évitements
pour bus. Une subvention régionale
de 64 000 F est accordée à
la commune.
Il est décidé le 5 octobre
1985, qu’au-delà de deux absences
consécutives aux cours de l’école
de musique et de danse, sur présentation
d’un certificat médical ou le cas
d’absence de l’un des professeurs, une déduction
sera faite sur le prochain paiement, proportionnelle
au nombre d’absence.
L’acquisition des terrains de la ZAC
La Pierre Lais n’ayant pas été
réalisée, les décisions
prises ultérieurement le 27 septembre
1984 sont annulés.
Location d’un local de 100 m² dans
l’immeuble Jean Simon, destinés à
des activités socio-culturelles.
La commune devant diminuer le déficit
de 2,2 millions de francs en 1985, le conseil
municipal sollicite le 16 novembre 1985
de l’Etat une subvention d’équilibre
couvrant le montant du déficit, la
taxe d’habitation étant la plus élevé
de l’Ile de France, rendant cet impôt
insupportable pour les habitants.
La commune désireuse de maîtriser
l’aménagement de la ZAC de la Pierre
Lais, souhait que cette réalisation
se fasse sous forme de ZAC publique et décide
le 22 janvier 1986, de confier à
la Société d’Aménagement
et d’Equipement de la Région Parisienne
« SAERP ». Elle assure et garantit
la commercialisation à la bonne fin
de l’opération dans un délai
de 12 à 18 mois environ.
Aménagement du chemin des Marmouzets
et de son carrefour avec la RN 4 pour un
montant total de 1 300 000 F. La commune
accepte le 28 avril de prendre en charge
la dépense à hauteur de 12
500 F.
Le maire est autorisé le 28 avril
à négocier le rachat du terrain
de 26 239 m² des Violettes à
hauteur maximum de six millions de francs
afin de conserver un espace vert.
La garantie communale est accordée
le 28 avril au Groupe Arcade SFHE pour un
montant de 23 000 000 F.
Echange à titre gratuit de la
parcelle A6 pointe de Gournay de 3 380 m²
appartenant à la société
Negofia avec la parcelle A7 de 1 649 m²
appartenant à la commune en vue de
l’aménagement sur celle-ci d’un lotissement
de trois lots.
Dénomination de trois rue ZI Saint-Nicolas
en rapport avec une activité artisanale
ou industrielle, il est également
décidé que les rues de la
ZAC de La Pierre Lais porteront les noms
des capitales européennes.
Ouverture le 24 juin 1986, d’une enquête
de déclaration d’utilité publique
pour la ZAC La Pierre Lais.
Approbation le 29 août 1986 du
dossier de création de la ZAC La
Pierre Lais. Le 2 novembre, il est décidé
de prolonger pour an la convention de concession
avec la SAERP.
Acceptation le 2 novembre de l’installation
d’un feu tricolore au carrefour de la RN
4 chemin des Marmouzets.
Vente d’un immeuble appartenant à
la commune situé, 36 avenue des Bordes.
La municipalité ayant la possibilité
de tirer un bulletin d’information municipal
à titre gratuit, une convention est
passée le 2 novembre avec les éditions
municipales de France dont le siège
est situé 69, rue Roger Salengro
à Bondy (Seine Saint Denis).
Période
de 1972 à 1999
Considérant la croissance
démographique de la ville avec la
construction de 1 400 logements, de groupes
scolaires, d'un C.E.S, d'un centre commercial
à Pincevent, d'une cité administrative
et d'un gymnase ; l'augmentation
du trafic routier qui ralentit l'intervention
de la Police, l'existence de bandes organisées,
équipées d'instruments
dangereux, causant des dégradations
sur les édifices publics (Maison
des jeunes, Maison pour Tous, squares etc...
) et se montrant agressives envers les habitants
; le Conseil municipal, après en
avoir délibéré le 21
juin 1972, demande unanimement la création
d'un poste de Police à La Queue-en-Brie.
La création de l'Hôtel de
Ville offre la possibilité d'implanter
ce poste à La Queue-en- Brie, cette
mesure permettant une intervention rapide
sur la commune du Plessis-Trévise
et au carrefour de Pincevent.
L'éloignement du commissariat
de Chennevières et son secteur d'intervention
sur cinq communes (Chennevières,
Ormesson, La Queue-en-Brie, Le Plessis-Trévise
et Villiers-sur-Marne) amène le Conseil
Municipal, le 4 septembre 1973, à
reformuler sa demande d'implantation d'un
poste de Police permanent à La Queue-en-Brie.
La commune s'engage à mettre à
la disposition des services de Police bureaux
et parkings nécessaires à
leur fonction, à l'intérieur
du centre administratif. Cette demande restera
sans suite.
Suite aux dégradations faites
à la nouvelle mairie par les dirigeants
d'un parti politique et l'insécurité
qui règne dans les locaux municipaux
et la réception provisoire du centre
administratif, le Conseil municipal après
en avoir délibéré décide,
le 7 mai 1975, de créer deux postes
de gardien de nuit, assimilés aux
postes de gardien de bureaux, pour surveiller
Ici nouvelle mairie et d'acheter deux chiens
policiers pour les accompagner. Le Conseil
demande à Monsieur le maire de pourvoir
à ces emplois pour le 1" juin
1975, Ces agents seront recrutés
en application du statut du personnel communal
et l'échelle indiciaire sera celle
prévue par les textes en vigueur.
Monsieur le maire adresse, le 17 juillet
1975, une lettre à monsieur le ministre
de l'intérieur, lui faisant part
des difficultés qu'il rencontre avec
les services de Police qui n'assurent que
très peu la sécurité
dans la commune, refusant même parfois
de le faire. Il signale que de nombreux
vols avec effraction ont été
commis à l'intérieur des bâtiments
communaux, notamment à la nouvelle
mairie (qui sera mise en service le 1"
septembre), aux écoles primaires
et maternelles, ou foyer des anciens où
postes de télévision, jeux,
matériels de cuisine et autres ont
été emportés etc...
de même que des vols très
importants ont été commis
à l'intérieur de voitures
en stationnement, en particulier au Foyer
du fonctionnaire et de la famille.
De plus, plusieurs habitations du quartier
des Bordes ont été visitées,
les propriétaires étant présents.
La situation ne fait qu'empirer depuis Ici
dernière correspondance, en date
du 29 juillet 1974, qui reste sans réponse.
En fonction de tout cela, Monsieur le
maire confirme, qu'à partir du 111
octobre 1975, la municipalité pourra
mettre à disposition dans la nouvelle
mairie les locaux nécessaires à
l'implantation d'un commissariat ou d'un
poste de Police.
En réponse à cette lettre,
le ministre de l'intériieur fait
savoir, le 7 octobre 1975, qu'après
une étude attentive, l'implantation
d'un poste de Police à La Queue-en-Brie
a été prévue dans le
cadre du schéma directeur des implantations
des services de polices urbaines de la petite
couronne, mais que cette réalisation
ne pourra intervenir qu'à long terme,
compte tenu des priorités à
accorder pour de nombreuses communes plus
importantes et en fonction du développement
démographique que pourra connaître
La Queue-en-Brie.
De plus, la mise en oeuvre d'une telle
mesure exige des moyens en personnel et
en matériel dont il ne dispose pas.
Il s'efforcera cependant, dans un proche
avenir, d'augmenter les effectifs réels
de la circonscription de Chennevières
dont dépend la commune. Ceci permettra
d'accroître la surveillance de La
Queue-en-Brie par l'augmentation du nombre
de patrouilles diligentées à
partir du commissariat central de Chennevières.
Le 11 septembre 1975, le maire adresse
une lettre au sous-préfet de Nogent
pour lui demander l'affectation de deux
agents de police aux heures d'entrées
et de sorties des écoliers, l'un
à l'école primaire Jean-Zay,
l'autre à l'école maternelle
de Gournay pour assurer la sécurité
des enfants.
Après une étude réalisée
par le Directeur départemental des
Polices urbaines, le sous- préfet
répond par un courrier, en date du
13 octobre 1975, que cette situation n'exige
pas une révision de l'ordre de priorité
des points d'école de ce secteur.
Le renforcement des effectifs n'étant
pas prévu, la création d'un
nouveau point école serait subordonnée
à la suppression d'un autre point.
Par conséquent, il a le regret de
l'informer que l'affectation d'agents de
surveillance des établissements considérés
ne peut être envisagée pour
le moment.
Le 24 octobre 1975, Monsieur le maire
réitère sa demande auprès
du sous préfet en lui demandant de
reconsidérer l'ensemble du problème
de la sécurité sur la commune.
Cette nouvelle demande restera sans suite
comme pour les précédentes.
En 1976, la mise en place des moyens
de prévention contre la délinquance
est, par l'absence de crédits et
de moyens, difficile à mettre en
place, l’état refusant d'accorder
des crédits permettant la mise en
oeuvre d'une politique de la jeunesse à
La Queue-en-Brie, comme le souhaiteraient
les Caudaciens et les Associations.
Devant l'absence d'une véritable
sécurité publique à
La Queue-en-Brie, le Conseil municipal demande,
le 7 mai 1979, l'octroi de crédits
de l'Etat pour la mise en place d'une politique
de la jeunesse et l'ouverture d'un poste
de Police.
Période
de 1980 à 1990
Il y a un besoin évident pour
la présence d'une Police sur la commune
de La Queue-en-Brie pour notamment assurer
la traversée des enfants des écoles,
(les postes de contractuelles des services
de l'Etat étant en voie d'extinction
conformément à la loi n°
83-634 du 13 juillet 1983), assurer des
rondes 24h/24 pour prévenir la petite
et moyenne délinquance en augmentation
dans la commune (la Police nationale n'étant
pas en mesure d'assurer ce service), assurer
toutes mesures pour apporter en permanence
services et sécurité aux habitants
de la commune.
La situation de la Commune n'ayant pas
permis d'envisager cette mise en place jusqu'à
ce jour, le Conseil municipal décide,
le 3 octobre 1987, la création sur
la commune de La Queue-en-Brie d'une Police
municipale qui sera mise en place en relation
avec les services préfectoraux et
les services de Police de l'Etat qui apporteront
conseil et soutien pour la formation des
agents.
La dépense sera inscrite au chapitre
931, personnel permanent du budget primitif
de 1988 : adopté à la majorité
des membres présents et représentés
contre 3 plus 1 pouvoir.
En 1988, (sous le mandat de M. Fontanille),
la Police municipale fut créée.
Monsieur Marceau Boyer, ancien commandant
directeur de l’école de la Police
nationale à Vincennes, en prend la
direction avec le titre de directeur de
la Police municipale. Un effectif d'une
vingtaine de policiers municipaux permet
le fonctionnement du poste de Police ouvert
24 heures sur 24 et 365 jours par an.. Les
missions de Police municipale sont diverses
avec entre autres la surveillance de trois
«points écoles» : Lamartine,
Jean-Jaurès et Kergomard.
L'inauguration du Poste de Police a lieu,
le 19 juin 1988, en présence de M.
Henri Rouanet, préfet du Val-de-Marne
et M. Maurice, sous-préfet de Nogent,
entourés du Conseil municipal, de
MM. Jean-Jacques Jégou, député
et Olivier d'Ormesson, parlementaire européen
et conseiller général.
Le recrutement du personnel s'est déroulé
par appel de candidatures avec avis dans
la presse. Le concours d'accès de
Gardien a été calqué
sur celui de la Police nationale.
Les épreuves d'admissibilité
comprennent des tests de Ici personnalité
consistant en un entretien avec un jury
restreint composé du Directeur de
la Police municipale et d'un Inspecteur
principal de la Police nationale, ces deux
personnes font partie des jurys Gardiens
de la paix de la Police nationale depuis
plusieurs années. Des épreuves
écrites comportant une dictée
(niveau BEPC), deux problèmes de
mathématiques simples ainsi qu'une
rédaction portant sur un sujet lié
à la fonction de gardien.
Les épreuves d'admission comprenaient
une épreuve orale consistant en un
entretien avec un jury composé de
messieurs Roger Fontanille, maire de La
Queue-en-Brie, Jean Dubuisson, premier adjoint
au maire, Serge Dubé, conseiller
municipal, Gérard, commissaire principal
de Police de Chennevières, Férandis,
adjudant-chef commandant de la Gendarmerie
de Chennevières, Simon, secrétaire
général de la Mairie, Boyer,
directeur de la Police municipale et une
épreuve sportive organisée
et contrôlée par le responsable
départemental des Sports des Polices
urbaines du Val-de-Marne.
A l'issue de ce concours, les candidats
reçus (environ un sur dix) ont été
convoqués pour un stage de formation
qui a débuté le 15 février
1988. Il est à noter que plusieurs
d'entre eux è talent titulaires du
baccalauréat.
Un programme de formation théorique
a été étudié
par le Directeur et l'enseignement des différentes
disciplines a été réalisé
avec le concours actif d'officiers et de
gradés de la Police nationale, et
plus particulièrement de formateurs
du Centre départemental de Stage
et de Formation du Val-de-Marne, d'inspecteurs
appartenant au Service départemental
de Police judiciaire de Créteil,
ainsi que le chef du Service départemental
de Protection des Mineurs de la Seine-Saint-Denis
et avec la collaboration de la Gendarmerie
de Chennevières.
Les principales matières enseignées
sont les notions de droit constitutionnel,
de droit pénal général
et spécial, l'organisation judiciaire
en France, les éléments de
procédure pénale, les règlements
de Police administrative et de circulation
routière, les stupéfiants
et la protection des mineurs, l'entraînement
physique et les méthodes d'intervention.
Enfin, dans le cadre de la formation pratique,
des exercices de circulation et de topographie
ont été effectués sur
le terrain.
Afin d'assurer la tranquillité
des Caudaciens, la Police municipale dispose
de deux véhicules (dont un Citroen
BX Break en service jusqu'en 1992), de matériel
d'intervention et de signalisation et d'un
PC radio installé au Poste permettant
une liaison permanente avec les véhicules
et les personnels en patrouille.
Un recrutement très sélectif,
suivi d'une formation aussi complète
que possible dispensée par des personnes
qualifiées tant dans le domaine pratique
de la fonction policière que dans
celui de la méthode, permettra à
ces agents d'aborder leur nouveau métier
dans les meilleures conditions.
Par ailleurs, des matériels fiables,
notamment les liaisons radio (postes fixes
et postes portables), permettront d'assurer
de façon rationnelle l'emploi et
la sécurité des personnels.
Tout a été mis en oeuvre
pour que ce nouveau service exerce avec
le maximum d'efficacité les attributions
qui sont les siennes
Une présence permanente (24h sur
24), tous les jours de la semaine, y compris
les jours fériés, permettra
le développement d'une action qui
se voudra dissuasive et à terme réduira
sensiblement la petite délinquance,
plus spécialement les cambriolages
et la drogue.
Par ailleurs, certains points école
seront assurés régulièrement,
de même la réception des demandes
de carte d'identité et de passeport
qui se fera au Poste de Police ouvert au
public de 8h00 à 19h00, tous les
jours de Ici semaine, samedi et dimanche
inclus.
En outre les personnes âgées,
désireuses de se faire accompagner
pour des retraits dans un établissement
financier, pourront faire appel à
la Police municipale mais, devant de nombreuses
demandes qui mobilisent trop souvent le
personnel, cette mission sera supprimée.
L'action de ce nouveau service se veut
complémentaire de celle de la Police
nationale ou de la Gendarmerie, services
avec lesquels il entend entretenir des relations
de travail franches et constructives
Au fur et à mesure de son installation,
la Police municipale développera
son activité en fonction de l'expérience
acquise et des suggestions qui lui seront
adressées. Par ailleurs, une information
relative à des actions ponctuelles
(sécurité vacances ... ) sera
adressée chaque fois que nécessaire.
Le 12 mars 1988, une indemnité
spéciale de fonction des agents de
Police municipaux au taux maximum est accordée
au personnel.
Période
de 1990 à 1999
Mise en service en 1990 d'un véhicule
Renault 19 Chamade et l'année suivante
de deux vélomoteurs Peugeot 103 (retirés
du service en 1992).
Afin de compléter les moyens techniques
nécessaires au bon fonctionnement
de la Police municipale, une centrale de
surveillance est installée dans les
locaux de ce service.
Un contrat, en date du 12 décembre
1991, est établi avec la Société
Cité Sécurité et Communication
(C.S.C) ayant son siège 13, Boulevard
Bourbon à Paris 14e pour la réalisation
de travaux, la formation du personnel appelé
à exploiter les différents
systèmes, assurer la maintenance
et le remplacement éventuel du matériel.
En contrepartie de la mise à disposition
du local destiné à recevoir
la centrale de surveillance, la commune
percevra une indemnité de 5% du chiffre
d'affaire HT de la CSC. La convention est
conclue pour une durée déterminée
de sept années à compter du
jour de réception technique de la
centrale de surveillance, renouvelable par
tacite reconduction d'année en année.
En 1992, les gardiens ont déployé
une activité particulièrement
intense. Ils ont en effet retrouvé
60 véhicules volés, reçu
6 438 personnes au poste de Police, répondu
à 7202 appels et surtout procédé
à l'arrestation de 27 malfaiteurs
en flagrant délit. A cela s'ajoutent
906 surveillances de domiciles particuliers,
229 enquêtes administratives, 1 822
interventions sur le terrain et 2 108 surveillances
des écoles.
Un nouveau véhicule Renault 19
est mis en service en remplacement de la
Citroen BX Break acquise en 1988.
La Police municipale occupe, depuis sa
création, des locaux situés
à proximité de l'Hôtel
de Ville, dans le Centre commercial du Morbras.
Le 27 mai 1993, la commune accepte la proposition
de vente de ces locaux (233,93 M2) par la
Saffianne, Société Anonyme
d'HLM, sise 18 rue d'Anjou à Paris
8e', pour un montant de 720 000 Francs HT.
Cette offre étant conforme à
l'évaluation et vu l'avis favorable
de la commission des Finances en date du
19 mai 1993, l'acquisition se fera sur les
exercices budgétaires de 1993 et
1994.
Une Renault 19 type 2 est acquise en
1994 en remplacement de la Renault 19 Chamade
de 1990.
D'après le décret n°
94-732 du 24 août 1994 portant statut
particulier du cadre d'emploi des agents
de Police municipale, il est clair que les
communes ne peuvent plus recruter contractuellement
ou par le biais d'emplois spécifiques,
des personnels en dehors du cadre statutaire.
Pour des raisons d'ordre budgétaire,
le Conseil municipal, sous le mandat de
M. Aubry, décide, le 13 juillet 1995,
Ici suppression du poste de commandant de
la Police municipale dans le tableau des
effectifs de la commune, avec effet au 31
décembre 1995.
Conformément au droit applicable
au contrat d'emploi en question, ainsi supprimé,
le titulaire actuel du poste percevra des
indemnités de licenciements auxquelles
il peut prétendre, s'il ne retrouve
pas un autre emploi.
Après que le coût du poste
de directeur de la Police municipale eut
été précisé
(300 000 F par an), le maire indique que
le travail en commun avec la Police nationale
vu être relancé.Les effectifs
de la Police municipale ayant été
réduits considérablement,
nombreux ont été les départs
en mutation engendrant la fermeture du service
24 heures sur 24, les derniers agents en
place assurant seulement la garde du poste
et de son contenu (y compris le service
emploi), et une activité réduite
aux points écoles.
Le reliquat des agents n'étant
plus en mesure d'assurer le service de jour
et la garde du poste de nuit, il est décidé
la fermeture de celui-ci. L'agent administratif
chargé de l'accueil est détaché
au service scolaire et, de ce fait, le service
n'est plus doté d'une réception
administrative. La Police municipale, composée
de 10 agents, assure un service de jour,
7 jours sur 7, prolongé tardivement
dans la nuit et elle est reléguée
au sous-sol du Poste de police, le rez-de-chaussée
restant affecté au Service Emploi.
Nomination en octobre 1995 à la
fonction de chef de Poste de Police municipale
de M. David Patard qui nomme Philippe Mauger
comme adjoint.
Afin de pallier l'absence de point d'accueil,
à la demande de M. Patard et après
quelques travaux d'aménagements,
c'est l'ouverture, en novembre 1995, au
4` étage de l'Hôtel de Ville,
du Bureau du responsable de service. Ce
même bureau sert aussi à l'accueil
de la population.
Le vendredi 17 novembre 1995, le Conseil
municipal décide d'accorder aux agents
exerçant des fonctions de police
municipale une indemnité spéciale
de fonction, ainsi qu'une indemnité
d'astreinte aux agents effectuant des permanences
à leur domicile durant la nuit ou
en fin de semaine, en vue de répondre
aux nécessités d'un service
continu de nuit pour les dimanches et les
jours fériés.
Grâce à un recrutement supplémentaire
et à un redéploiement des
effectifs en janvier 1996, la Brigade de
surveillance de nuit est composée
de trois agents. Cette brigade assure des
vocations jusqu'à 5h, du lundi au
samedi, par roulement, soit 4 à 5
services par semaine. Le fonctionnement
du service de jour reste inchangé.
Le 15 mai 1996, le poste de brigadier
chef est transformé en poste de brigadier
chef principal.
Malgré la présence de la
Police municipale, Monsieur Gilles Desseigne
présente lors de la séance
du Conseil municipal du vendredi 14 juin
1996, une motion de soutien pour le Groupe
«Agir Ensemble » pour l'implantation
d'une annexe de la Police nationale sur
la commune. Le maire se dit surpris d'une
telle motion, car cela laisse supposer qu'il
ne s'est pas occupé du problème
alors qu'il a écrit au Ministre de
l'intérieur et au Préfet à
ce sujet. Il propose qu'une motion commune
soit rédigée et décide
de reprendre le texte de celle de M. Desseigne,
moyennant quelques réaménagements,
Desseigne ne pouvant qu'être satisfait
du rapprochement des points de vues.
A la suite du départ d'un gardien
principal, le Conseil municipal décide,
le 4 décembre 1997, de recruter un
brigadier à la Police municipale.
La même année est mis en service
un véhicule Renault Scénic.
A compter du 1" janvier 1998, l'horaire
hebdomadaire des agents communaux est de
37 heures sans diminution de salaire. Les
horaires sont aménagés afin
de satisfaire aux besoins de service public.
A la même date, une indemnité
spéciale de fonction d'un montant
maximale de 18% du traitement mensuel brut,
soumis à retenue pour pension, est
accordée pour les responsables du
service de la Police municipale et les agents
de la brigade de nuit. Pour les autres agents,
c'est le maintien des 16 %.
Afin de pallier le manque de personnel
chargé d'assurer les actes administratifs
et surtout l'accueil au bureau de Police
municipale, Madame Maigre-Touchet, de retour
après un arrêt maladie, reprend
les fonctions, à mi-temps, qui avaient
été les siennes pendant plusieurs
années sous l'ancienne direction.
Sous l'impulsion du personnel de la Police
municipale, création, en juin 1998,
de la brigade d'ilotage à VTT, afin
de palier au manque de patrouilles à
deux roues. Prévu initialement avec
des scooters, le choix s'est porté
sur des VTT, les agents intervenant sur
un territoire à forte concentration
d'allées, d'impasses et de voies
difficiles d'accès pour un véhicule
motorisé, Cette brigade remplace
les patrouilles à véhicule.
Elle n'est pas complémentaire.
Depuis janvier 1998, une brigade de nuit
a été mise en place, afin
de pouvoir intervenir rapidement sur le
territoire communal.
Les résultats obtenus sont satisfaisants,
tant dans le domaine de la délinquance
( la Ville se classant désormais
en tête du palmarès des villes
les plus sûres du Val-de-Marne) que
dans la coopération avec la Police
nationale. Ceci a permis une lutte efficace
contre le trafic de stupéfiants et
le démantèlement d'un réseau
national de fausse monnaie.
Toutefois, malgré l'indéniable
service que rend la Police municipale, ceux
qui jugent de son inutilité ne manquent
pas de se manifester, d'autant plus, qu'un
projet de loi a été déposé
par Jean-Pierre Chevènement. Pourtant,
la Police Municipale, par sa compétence,
sa connaissance du terrain, sa proximité
avec les habitants, est sans aucun doute
un des atouts majeurs de nos villes pour
lutter, conjointement avec la Police nationale,
contre la délinquance.
Bien sûr, la sécurité
des biens et des personnes est de la compétence
exclusive de l'Etat. Mais peu à peu
on assiste à un désengagement
de ce dernier, laissant implicitement les
communes se débrouiller seules pour
assurer certaines missions, telles que la
sécurité aux entrées
des écoles ou même l'ilotage.
Initialement, les textes prévoient
que chaque commune de plus de 10 000 habitants
doit pouvoir disposer d'un poste de Police
nationale au de Gendarmerie nationale. Dans
les faits, on s'aperçoit, en ce qui
concerne la Queue-en-Brie, que les moyens
et les effectifs, notoirement insuffisants,
sont regroupés à Chennevières
pour une compétence géographique
qui couvre sept communes et près
de 80 000 habitants.
En septembre 1998, création de
trois postes d'emplois jeunes suivis progressivement
de trois autres postes et c'est ainsi qu'une
quinzaine de jeunes s'est succédée
dans le cadre de ces emplois, avec le titre
d'Agent de Prévention et de Sécurité
(APS), ayant pour fonction celle d'auxiliaire
des agents de Police municipale, bien que
n'ayant aucune qualification ni compétence
judiciaire.
La Police municipale nous avait habitués
à s'adapter à toutes les situations,
mais cette fois-ci, l'exercice était
plus inhabituel, En 1998, cinq gardiens
ont participé à la «Famille
en Or», émission télévisée
où ils étaient opposés
à leurs «collègues de
travail» puisqu'il s'agissait des
infirmières de la Croix Rouge. Ils
ont gagné et remporté un peu
plus de 37 000 F qui seront reversés
au profit de l'association Edmond Michelet
qui s'occupe de réinsertion par le
sport de mineurs placés sous protection
judiciaire. Une façon sympathique
de rappeler la nécessaire collaboration
entre animateurs, policiers municipaux,
policiers nationaux et juges pour la bonne
exécution de la mission de proximité
qui leur est confiée.
En janvier 1999, un nouveau recrutement
permet la création de la deuxième
brigade de nuit permettant de couvrir les
7 nuits de la semaine, le service comptant
alors quatre brigades.
Le départ d'agents et l'absence
d'une convention de coordination entre le
maire, Jacques Aubry et le Préfet
du Val-de-Marne, a pour conséquence
la fermeture, en septembre 1999, du service
de nuit qui est transformé, avec
le reliquat des agents des équipes
de nuit, en garde du Centre technique municipal
nouvellement construit. Les agents de jour
assurent leur mission sans aucun moyen de
protection.
La loi "Chevénement"
du 15 avril 1999, attribue aux polices municipales
des missions étendues et bien précises.
Elles vont de la sécurité
et de la police routière aux vacations
funéraires, en passant par les flagrants
délits, la sécurité
aux sorties des écoles ou lors de
manifestations et rassemblements publics,
la surveillance du respect des règlements
et arrêtés municipaux, la police
de proximité et même les objets
trouvés. Si c'est surtout en matière
de police de proximité, de sécurité
routière et de stationnement qu'on
les voit intervenir, les policiers municipaux
ont, dans bien des domaines, des prérogatives
comparables à celles de leurs collègues
nationaux. Ils constatent les infractions,
dressent des procès verbaux destinés
au procureur de la République, mettent
des contraventions. Cependant, contrairement
aux gendarmes et aux policiers nationaux,
ils ne peuvent être officiers de police
judiciaire.
Le 8 novembre 1999, le Conseil municipal
décide la création de deux
postes de gardien à compter du 1er
décembre de la même année.
Bernard
Thomas
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