La ville
de La Queue en Brie est construite autour d'un vieux
village dont l'église est un monument du XIV
ème siècle. La forme octogonale du clocher
de l’église Saint Nicolas, est le signe caractéristique
des édifices érigés par les Templiers
et les Clunysiens. Cette forme pourrait faire inclure
l’édifice dans un ensemble fortifié, ce
qui serait plausible compte tenu de ce que nous savons
de l’histoire de La Queue-en-Brie.
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Au cours
des siècles, le village de La Queue en Brie a
occupé une position stratégique compte
tenu de la présence du bois Notre Dame, et d'une
route venant de l'est passant dans le bas de la vallée
du Morbras.
L'église
fortifiée située en hauteur et une tour
très élevée (qui s'est malheureusement
effondrée au XIXème siècle), permettaient
de guetter l'arrivée de
soldats voulant envahir Paris.
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Le
Morbras est un affluent de la Marne d'un
cours d’environ 17 km, prenant sa source en forêt d’Armanvilliers (à
une altitude de 113 m).
Venant de Pontault Combault, cette rivière arrive
à La Queue en Brie (à une altitude de 90
m) et traverse des zones naturelles
boisées et des prairies ; elle coupe le vieux village
(à une altitude de 85 m) où
elle a été aménagée dans le
passé en abreuvoir pour animaux et en lavoir
public ; elle passe ensuite dans des zones naturelles
et continue dans des espaces agricoles couverts de cultures
maraîchères, d'arbres fruitiers et de champs
de blé ou de colza formant une grande vallée
verdoyante ou fleurie ; elle sort enfin sous le RD4
(à une
altitude de 75 m) et continue son chemin entre le golf d'Ormesson
et les cultures agricoles de Noiseau.
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Le bois
Notre Dame est une forêt domaniale située
à la fois sur les départements du Val de Marne et
de Seine et
Marne. Cette forêt, étendue sur 2506 hectares,
couvre 390 hectares à La Queue en brie. De
larges allées forestières permettent de
faire de grandes promades à pied, à vélo
ou à cheval sans se perdre.
Jadis,
du IXème au XVIIIème siècle, la
forêt de Notre Dame faisait partie des biens de
l'Eglise.
Son nom a été donné par le Chapitre
de la cathédrale Notre Dame de Paris qui en était
le propriétaire. A la révolution, cet
espace forestier a été nationalisé puis immédiatement
revendu
à plusieurs acquéreurs. En 1975, les
multiples parcelles privées ont été rachetées
par l'Etat et le "bois Notre Dame"
a été protégé contre les
constructions et ouvert au public.
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En
1963, un syndicat intercommunal a été créé
par les communes de Noiseau, Sucy-en-Brie, Ormesson-sur-Marne,
La-Queue-en-Brie et Pontault-Combault pour
aménager cette rivière. En
1977, le syndicat intercommunal d'aménagement
du
Morbras (SIAM) a été étendu à
d'autres communes pour lutter contre les pollutions
et éviter les inondations, mais la coopération
entre ses membres a été difficile. En 1997, cet établissement public est devenu le
syndicat intercommunal d'aménagement et d'assainissement
du Morbras lors de la pose d'une canalisation d'eaux
usées le long de cette rivière (SIAAM).
Et enfin, en 2011, cet organisme intercommunal a été
déchargé de l'assainissement et
réorganisé en syndicat mixte d'aménagement
du Morbras (SMAM),
regroupant toutes les communes du Val de Marne et de Seine
et Marne concernées, pour améliorer ce
cours d'eau et ses berges.
Il existe un projet de "liaison douce"
le long du Morbras, prévue pour les promeneurs.
Des travaux dans ce but ont été entrepris
récemment.
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La forêt
Notre Dame
constitue une part importante de "l'Arc boisé"
de la banlieue parisienne qui fait actuellement l'objet
de la IIème
Charte
de l'arc boisé mise en oeuvre par le département
du Val de Marne ; et qui devrait être prochainement
classé en "forêt de protection" par décret en Conseil d'État garantissant le maintien de son
intégrité.
En Île-de-France, les massifs de Fontainebleau, de Rambouillet, la forêt de Sénart et la forêt de Fausses Reposes ont été classés en forêt de protection par décret en Conseil d’État.
L’enquête publique relative à
ce classement
en forêt de protection du massif de l’Arc boisé s’est déroulée du 28 avril au 11 juin 2014. Le rapport de la commission d'enquête a
été rendu le 20 juin 2014. Les communes concernées ont
donné leur avis, ainsi que les commissions départementales de la nature, des paysages et des sites. La dernière étape est
l'examen du dossier par le conseil d’Etat. La publication
du décret de classement est imminente.
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Les
terres agricoles situées dans la vallée
du Morbras prolongent les espaces verts d'Ormesson sur
Marne (golf, parc du château, et parc communal)
et les pelouses du parc départemental, formant
la "coulée verte" très appréciée
des habitant du haut Val de Marne.
Un
paysage de campagne est offert en partant vers l'est,
après avoir traversé les zones urbaines
de Champigny, Chennevières et Ormesson.
Les accès
à La Queue en Brie par la route départementale
n°4 et par l'avenue Georges Pompidou débouchent sur
des vergers et des champs de colza fleuris au printemps,
et sur des champs de blé toujours colorés.
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Créé
en 1963, le Centre Hospitalier des Murets (CHM) est
l'un des six établissements publics de santé
qui couvrent les secteurs de psychiatrie générale
du Val de Marne.
Il
est situé sur un domaine de 17 hectares dans
un parc boisé, autour d'un magnifique château
contruit à la fin du XIXème siècle.
Il
est divisé en 5 pôles accueillant chacun
des patients d'une ou de plusieurs villes du Val de
Marne. Le patient est ainsi pris en charge dans son
cadre de vie habituel ou à proximité,
et demeure suivi par les mêmes équipes
quel que soit le type de soins qu'il nécessite
Le
CHM dispose d'un institut de formation en soins infirmiers
qui accueille des promotions de 75 étudiants
par année.
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