LE
XXIème SIECLE
Acquisition, le 6 janvier 2000, de locaux
situés au Centre commercial du Morbras
pour implanter un cabinet paramédical
et la police municipale : l'un de 91 ml,
l'autre de 100 M2 e pour une valeur totale
de 350 000 F.
Le Conseil municipal, après délibération,
décide, le 18 mai 2000, la création
d'un poste de chef de police et d'un poste
de chef de service de Police municipale
à compter du 19 mai 2000, afin de
renforcer l'encadrement des effectifs du
service.
Suppression à compter du 1er octobre
2000 de quatre gardiens de police, par décision
du Conseil en date du 28 septembre de la
même année.
Une brigade équestre expérimentale
est mise en place en forêt domaniale
du Bois Notre-Dame. Très appréciée
par le public fréquentant cette forêt,
la brigade veille à la sécurité
d'une part et conseille le public d'autre
part. La commune, en accord avec l'O.N.F.
(Office National des Forêts), souhaite
assurer la pérennisation d'une telle
brigade et l'application de son action.
Afin d'aider l'ONF pour les dépenses
de fonctionnement de la brigade équestre,
le Conseil municipal autorise le maire,
le mardi 27 juin 2000, à signer la
convention relative au fonctionnement de
cette brigade.
Financée par les communes limitrophes
du Bois Notre-Dame et le Conseil Général,
la brigade équestre est opérationnelle
du 15 avril au 15 novembre. Elle est composée
de deux cavaliers prestataires de service
et de deux chevaux provenant du centre équestre
des Bagaudes à Marolles-en-Brie où
trois boxes sont loués à l'année.
La surveillance et l'information du public
représentent 80% de sa mission. Le
personnel, non assermenté, ne peut
verbaliser. En cas d'infraction, il contacte
par radio portative les forestiers qui interviennent
et, suivant les cas rencontrés, peuvent
faire appel aux forces de Police municipale
ou nationale.
Afin d'assurer les missions, une Renault
Mégane Break est mise en service
en 2001, en remplacement de la Renault 19
type 2 datant de 1994.
La municipalité crée dès
le lendemain de l'élection du nouveau
maire, en mai 2001. deux nouveaux points
de surveillance des écoles (Jean-Zay
et Pasteur). Avec le collège Jean--Moulin
bénéficiant d'une présence
renforcée alors qu'il n'y avait pas
d'obligation, 3710 permanences aux heures
d'entrée et de sortie des élèves
ont ainsi été effectuées
devant les groupes scolaires de la ville
en 2002, avec l'appui des agents de prévention
et de sécurité. D'autre part
la surveillance des Caudaciens, appelée
« Opération sécurité
vacances» a reçu 415 demandes.
Sur l'ensemble de l'année, une seule
des habitations placées sous surveillance
a subi une effraction. L'action menée
par la municipalité pour une police
de proximité semble avoir porté
ses fruits puisque les vols sont globalement
en diminution.
Au-delà des chiffres, c'est surtout
l'aspect qualitatif qui est primordial.
Il révèle un réel effort
pour rendre service à la population
et être proche d'elle. La Police municipale
est la police de la paix sociale. C'est
sans doute dans le domaine de la relation
avec le public qu'elle a fait preuve de
savoir-faire et de savoir être. Les
policiers municipaux ont su répondre
et intervenir en s'adaptant sur-le-champ,
tout en établissant une relation
de confiance avec les usagers dans la plupart
des cas.
Les agents répondent aux demandes
d'intervention pour tapage, déclenchement
d'alarmes dans les bureaux communaux ou
à la demande de sociétés
de télésurveillance de particuliers,
accidents corporels, ramassage d'animaux
dangereux ou errants etc ... Cependant l'écoute
du public ne suffit pas et la sécurité
demande également une présence
visible et préventive sur le terrain,
ainsi que des interventions lorsque nécessaire.
Les policiers municipaux effectuent dans
ce cadre des rondes pédestres au
centre ville et procèdent à
des interpellations de flagrant délit
pour ivresse publique, vols, dégradations
et même tentatives de vol dans un
magasin. Ils travaillent en collaboration
avec la police nationale, presque toujours
à la demande de celle-ci.
Mise en place d'un fonctionnement exclusivement
de jour avec stabilité des horaires,
du lundi au samedi de 8h à Cash,
avec un effectif de 10 agents assistés
des «mamans trafic ». Les ASVP
(Agent de Surveillance de la Voie Publique)
auront notamment pour mission la surveillance
de la voie publique, la constatation par
procès verbal, des contraventions
(arrêt au stationnement des véhicules)
prévues par la Police réglementaire
du code de la route ou par d'autres dispositions
réglementaires à l'exception
de celles prévues à l'article
R 417.9 (arrêt au stationnement dangereux)
dans la mesure où elles se rattachent
à la sécurité et à
la circulation routière.
Les agents doivent au préalable
avoir l'agrément du Procureur de
la République, puis être assermentés
par le Tribunal de Police. Ils ne peuvent
suppléer les agents de Police municipale.
Ils ne font pas partie de ce cadre d'emplois,
ne disposant d'aucun pouvoir de Police judiciaire
et ne sont pas armés.
Signature par le maire, en janvier 2003,
de la Convention de Coordination avec le
Préfet. Les Policiers municipaux
peuvent de nouveau assurer leurs missions
avec les moyens individuels de protection,
en l'occurrence bâton de défense
et aérosol lacrymogène.
Après le transfert du service
emploi à la Maison Henri Rouart,
la municipalité réinstalle,
en février 2003, le Poste de Police
municipale dans le local qu'il occupait
précédemment au centre commercial
du Morbras.
En raison de la difficulté à
recruter des policiers municipaux, il est
décidé, en juillet 2003, le
recrutement d'auxiliaires, en l'occurrence
deux postes d'ASVP dont un issu de la fin
d'un contrat un «emploi jeune».
Le nombre de policiers est donc porté
à huit dont deux ASVP dans l'attente
de leur intégration, après
réussite au concours, au grade de
gardien de police municipale.
En 2004, les policiers municipaux de
La Queue-en-Brie et du Plessis-Trévise
reçoivent une formation de base de
secourisme pendant deux jours, à
travers la reconstitution de situations
proches du réel. Ils sont les premiers
en France à suivre cette formation
adaptée à leur méfier.
L'objectif de cette formation, dispensée
par la FFSFP (Fédération Française
de Secourisme des Formateurs Policiers),
s'inscrit dans une démarche citoyenne
qui peut être utile à tout
moment sans pour cela concurrencer les services
des pompiers ou de la police nationale.
Cette formation contribue à renforcer
l'image de proximité et d'assistance
des policiers municipaux.
En avril 2005, le dernier «emploi
jeune» quitte le service en tant que
tel et bénéficie d'un recrutement
dans le service avec la fonction d'ASVP
sous contrat à durée limitée.
Une Ford Fusion est mise en service
Lors de la flambée de violence
des jeunes des cités, un cocktail
Molotov est jeté, dans la nuit du
vendredi 4 novembre 2005, dans le bureau
du responsable de la Police municipale de
La Queue-en-Brie.
Alors qu'aucune difficulté n'a
été rencontrée depuis
plusieurs mois sur la commune, cet incident
ne s'explique pas.
L'alarme ayant bien fonctionne, le personnel
d'astreinte a réagi' immédiatement
en éteignant le feu. Le lendemain,
une âcre odeur de fumée est
encore profondément ancrée,
mais tous se félicitent que l'incendie
ne se soit pas propage. Le feu aurait pu
atteindre les appartements du dessus. Un
drame a donc pu être évité.
Dans les minutes qui suivent ce jet de
cocktail Molotov, un jeune homme de 17 ans
dont le signalement pourrait correspondre,
est interpellé à deux pas
de là. Le jeune suspect présumé
a été placé en garde
à vue au commissariat de Nogent-sur-Marne.
Tout comme le porte-parole de la municipalité,
les habitants ne s'expliquent pas qu'on
ait voulu s'en prendre à leur Police
municipale. Les agents sont particulièrement
ouverts au dialogue et il n'est pas rare
de les voir discuter avec les jeunes. Il
n'est pas ressenti d'animosité ni
de défiance entre eux. C'est ce qui
rend ces phénomènes d'autant
plus inexplicables. Au total neuf véhicules
seront incendiés durant cette période
sur la commune.
A la suite de l'arrêté ministériel
du 24 février 2006, relatif à
l'épidémie de grippe aviaire,
le maire reçoit la consigne de recenser
l'ensemble des oiseaux vivant en extérieur
et détenus par les Caudaciens. C'est
à la Police municipale qu'est confiée
cette tâche. Elle effectue un recensement
chez les particuliers qu'elle savait possesseurs
d'oiseaux, d'autres viendront d'eux-mêmes
les déclarer. Il s'agissait également
d'informer que ces oiseaux devaient être
confinés ou, dans l'impossibilité
de l'assurer, de faire procéder à
une visite par le vétérinaire
sanitaire. Elle avait également pour
mission le ramassage des oiseaux morts.
L'effectif en cette année 2006
est de dix agents : huit policiers municipaux,
deux ASVP titulaires. De plus deux ASVP,
sous contrat à durée limitée,
pallieront les absences de policiers non
opérationnels pour motifs divers,
ainsi qu'à celles de l'agent administratif
Mme Maigre-Touchet et des cinq «mamans
trafic».
En 2006, le CCAS (Centre Communal d'Action
Sociale) et la Police municipale poursuivent,
en étroite collaboration, le suivi
des personnes qui se sont inscrites sur
le «registre canicule», une
occasion de maintenir le lien social bien
au-delà de la période d'été.
Lors des visites à domicile, il est
délivré un fascicule explicatif
et un brumisateur. En 2005, il y avait un
peu plus d'une dizaine de personnes inscrites.
Cette année, de par sa proximité
avec la population, la Police municipale
essaiera de détecter d'autres personnes
qui, jusqu'à présent, ne se
sont pas déclarées.
Afin de restaurer le Poste incendiée
en 2005, le personnel est transféré
provisoirement, le 9 octobre 2006, au 4àme
étage de l'Hôtel de Ville durant
la durée des travaux. Il regagne
ses locaux refaits à neuf le 18 novembre
2006.
Avec un budget de 40 000 euros, des aménagements
substantiels ont été faits
: création d'un point accueil, mise
aux normes de l'installation électrique,
distribution informatique, pose d'un faux
plafond, d'un revêtement de sol et
travaux de peinture.
A fin avril 2006, la commune met en place
des zones bleues. Cette mesure a pour objectif
d'assurer une rotation des véhicules
sur les parkings dans une partie du Village,
devant le centre hospitalier, au parking
du centre commercial du Morbras et au centre
ville.
Celles-ci fonctionnent du lundi au vendredi
de 9 h à 19 h, ainsi que le samedi
matin entre 9h et midi, à l'exception
des dimanches, des jours fériés
et du mois d’août. Elles nécessitent
l'opposition d'un disque de stationnement.
Pour les constats d'infraction, les agents
de la Police municipale reçurent,
dans un premier temps, des consignes afin
de traiter cette question avec bienveillance
le temps de sa mise en route.
En 2007, l'effectif de la Police municipale
est de 11 personnes. Au mois d'avril, un
véhicule Renault Twingo est mis en
service, en remplacement du Renault Scénic
réformé l'année précédente.
Mme Claudette Maigre-Touchet, chargée
de l'accueil depuis de nombreuses années,
fait valoir ses droits à la retraite.
Elle est remplacée par Mme Sylvie
Michard, ancienne « maman trafic».
L'année 2008 tout comme l'année
2007, a été celle de la prise
en charge concrète, sur un long terme
avec détermination et patience, de
la problématique de la présence
d'un homme sans domicile fixe qui, grâce
à de nombreuses interventions de
la part des services municipaux, a réussi
à quitter sa situation précaire.
Ce « travail de fourmi » sur
l'ensemble des fronts est caractérisé
particulièrement par la présence
des agents de la Police municipale dans
le centre ville, depuis de nombreuses années,
contrecarrant, dans la mesure de leurs possibilités,
avec diplomatie et fermeté, les agissements
d'une bande d'adolescents ou de jeunes adultes
en quête de repères, bien connue
de l'ensemble de la population pour son
comportement dans la rue et le centre commercial,
sans envenimer une situation déjà
tendue et pouvant déboucher au moindre
dérapage sur des violences urbaines.
En 2008, les interventions sur des rassemblements
de jeunes à la demande de riverains,
principalement dans les halls d'immeubles,
ne représentent plus que 18 déplacements
des agents de la Police municipale. A force
de patience et d'endurance, ils ont pris
position dans le quartier par leurs rondes
à pied quotidiennes allant jusque
dans les halls, les étages des immeubles,
sereinement, en maintenant le dialogue et
la fermeté si besoin est.
La Police municipale s'étant limitée
mais spécialisée dans le domaine
de la police de proximité, elle tente
d'être associée à la
Police nationale afin de lutter contre les
atteintes aux biens manifestement en baisse
à contrario de l'atteinte aux personnes
en augmentation.
Les missions et tâches, aussi diverses
que variées et toujours en augmentation,
viennent ponctuer les journées des
agents de la Police municipale, ainsi que
la difficulté de répondre
efficacement à des réglementations
en perpétuelle évolution.
La loi sur la prévention de la délinquance,
sur les chiens dangereux. La gestion de
la tentative d'implantation abusive de la
communauté des gens du voyage mais
aussi de celle des cirques itinérants
peu enclins à respecter les réglementations
nationales dans leurs domaines respectifs
en sont des exemples criants.
La Police municipale a assuré
en 2008, l'accueil de 2 836 personnes au
poste de police et répondu à
3 357 appels téléphoniques
pour 955 demandes d'interventions urgentes.
Cela prouve que le besoin d'écoute
et d'assistance aux victimes est réels.
La décision de la municipalité
de pourvoir à des horaires d'ouverture
du poste de Police municipale jusqu'à
19hOO en 2007 est manifestement à
l'origine de l'augmentation du nombre d'appels.
L'augmentation de tâches administratives
pénalise le temps de présence
des agents sur le terrain, notamment les
notifications qui sont effectuées
par des agents assermentés dans le
cadre des commissions de sécurité,
au détriment de la sécurisation
de la voie publique.
Un véhicule Renault Scénic
est acquis en décembre 2009, après
sérigraphie et pose d'une rampe lumineuse,
il est mis en service début janvier
2010 en remplacement de la Ford Fusion.
Bernard
Thomas
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