L'histoire
de La Queue en brie remonte
au début du deuxième millénaire
;
elle figure sous forme de chronologie
dans l'encyclopédie Wikipedia.
Le moyen âge
fut une période de paix et de prospérité
au cours de laquelle les terres et les constructions
ont appartenu à différents seigneurs à
la suite de mariages et d'héritages.
Jacques Noël
présente ici : le faits
marquants qui se
sont produits à partir du XIIème siècle
; les
généalogies
des grandes familles dont quelques membres se
sont implantés à
La Queue en Brie ; ainsi que la vie des personnages importants qui ont manifesté
leur présence.
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Le village
de La Queue en Brie a souffert
de terribles catastrophes à chaque siècle
de l'ancien régime :
- au XVème siècle,
par l'occupation anglaise au cours de la guerre de cent
ans ;
- au XVIème siècle, par le siège
des reîtres allemands et des protestants, suivi
de massacres et d'incendies ;
- au XVIIème siècle,
par le passage des soldats de la Fronde ;
- au
XVIII ème siècle, par la misère et les épidémies.
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En 1792,
les délégations, une à une, pénètrent
dans la salle des séances de la Convention. La
municipalité de La Queue-en-Brie s’arrête
devant le bureau du président Romme, et l’un
de ses membres commence à lire une adresse. Mais
ils veulent, mieux que par des paroles, montrer d’une
manière éclatante leur adhésion
totale à la Révolution. Alors ils déposent,
dans le sein de la Convention tous les objets et vêtements
précieux de leur église Saint-Nicolas.
Le cahier des remontrances, établi par la paroisse prouve combien on est ici fortement dressé contre les institutions ancienne, les seigneurs et prêtres. Cela n’empêchant pas les caudaciens de continuer à célébrer, chaque année, le service religieux pour le repos de l’âme du comte d’Eu. |
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Un
grand personnage a vécu à La Queue
en Brie et a été maire de cette commune
qui n'était à l'époque qu'un petit
Village : le
maréchal Mortier, célèbre
soldat de Napoléon et homme politique de la restauration.
La
Queue en Brie est devenue prospère après
la révolution mais, lors du siège de Paris en 1870, de violents combats eurent lieux sur les pentes
de Coeuilly. Au village il y eut une ruée sauvage des troupes allemandes, pour
piller, détruire, incendier. Jamais La Queue-en-Brie n’avait offert un tel
spectacle de désolation.
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Les
très belles cartes
postales. recueillies par
l'ACEP donnent un aperçu du village de la Queue
en Brie au début du XXème siècle.
Des vues
comparatives montrent
les changements, voire les bouleversements qui se sont
produits au cours de ce siècle.
Henri
Rouart, célèbre peintre
impressionniste, polytechnicien et grand inventeur a
été maire de La Queue en Brie entre le
XVIIIème et le XIXème siècle.
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On observe
un grand contraste entre le "vieux village"
qui a gardé un caractère campagnard et
le quartier de la mairie qui a été construit
dans le style d'une ville de banlieue parisienne aux dernières décennies
du siècle précédent.
Des
travaux de rénovation de la voirie, de l'habitat
collectif et de la mairie réalisés en
ce début du XXIème siècle
ont nettement amélioré l'aspect de la commune.
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Autres
photos | En
savoir plus
L'histoire récente
de La Queue en Brie
a été
développée par Bernard
Thomas, secrétaire de l'ACEP. Il détaille
les évènements vécus au cours de
la guerre
1914-1918. Il raconte la vie de notre village
lors de
l'entre deux guerres,
pendant l'occupation
allemande, et après
la guerre.
Depuis
les recherches de l'ACEP réalisées en
2014 à
l'occasion du centenaire de la grande guerre, on
dispose maintenant de renseignements sur les 32 soldats,
sous officiers et officiers tués de 1914 à
1917 dont les noms ont été été gravés sur le monument
aux morts de la commune qui ne comptait, à
l'époque, que quelques centaines d'habitants.
On sait qu'il existait une petite ligne de chemin de
fer reliant le fort de Chennevières à
la forêt de Notre Dame, chargée d'approvisionner
en vivres et munitions un front éventuel qui
aurait été nécessaire pour la
défense de l'est de la région parisisenne
; et que la ferme de l'hermitage
abritait des troupes au repos après l'épreuve
des tranchées.
Bernard
Thomas montre l'évolution des forces de sécurité dans ce village devenu ville de
banlieue, d'abord représentées par la
gendarmerie (déplacée en 1919 à Villiers sur Marne), puis par le
garde champêtre et
enfin par la
police municipale.
Un
travail considérable de recherches a été
fait par Bernard Thomas sur la
subdivision de pompiers de
La Queue en Brie qui a protégé la population
de 1864 à 1967.
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Autres
photos | En
savoir plus
La
Queue en Brie est devenue une ville de plus de 11000
habitants, constituée
de plusieurs quartiers assez dispersés.
Cette
ville a été administrée au siècle
précédent par un maire de gauche, puis
par des maires de droite pendant plusieurs mandats.
Ceux-ci ont développé la construction
d'un centre ville constitué d'immeubles et d'une
grande mairie moderne, et de plusieurs lotissements
de petits pavillons.
A
cette époque, de grandes surfaces commerciales
se sont implantées en différents endroits
: au lieu dit de Pince Vent, sur la zone de Saint Nicolas,
et en bordure de la vallée du Morbras. Mais plusieurs
zones naturelles et forestières, ainsi que des
terrains agricoles ont heureusement été
préservés.
Une
nouvelle alternance politique a eu lieu en 2001 avec l'arrivée
d'une équipe municipale de gauche conduite par
Monsieur Jean-Jacques Darves, qui a été réélu maire
dès le premier tour aux élections municipales
de 2008.
De
nouvelles constructions ont été réalisées
pendant ces deux mandats et un projet de nouvelle zone
industrielle et commerciale, près du bois Notre
dame a été entrepris.
Une
nouvelle alternance s'est produite aux élections
de 2014. L'équipe du maire sortant, Monsieur
Jean-Jacques Darves, a été battue de huit
voix par celle de Monsieur Jean-Paul Faure-Soulet, qui été
élu maire de La Queue en Brie jusqu'en
2020.
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